Culture

Superintelligence : 700 experts tirent la sonnette d’alarme face aux dangers d’une IA plus intelligente que l’homme

22 octobre 2025 - 17 : 37
par Clémence Plus de 700 experts, politiques et célébrités, dont Geoffrey Hinton, Steve Wozniak et le prince Harry, appellent à suspendre la course à la “superintelligence” artificielle, une IA capable de surpasser l’homme, jugée dangereuse pour l’humanité.

La course mondiale à l’intelligence artificielle franchit une nouvelle étape… et inquiète de plus en plus.

Superintelligence : 700 experts tirent la sonnette d’alarme face aux dangers d’une IA plus intelligente que l’homme

Ce mercredi, plus de 700 scientifiques, responsables politiques, entrepreneurs et personnalités publiques ont lancé un appel solennel pour stopper les recherches sur la “superintelligence artificielle”, une IA dite “suprahumaine”, capable de dépasser les capacités intellectuelles de l’être humain.

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Une alerte mondiale sans précédent

L’appel, initié par le Future of Life Institute, un organisme à but non lucratif basé aux États-Unis, demande une pause immédiate dans la conception de systèmes d’intelligence artificielle trop puissants, “tant qu’il n’existe pas de garanties de contrôle et de sécurité suffisantes”.

Le texte met en garde contre les conséquences irréversibles d’une technologie capable de penser, apprendre et agir sans intervention humaine directe.

“Nous appelons à l'arrêt du développement d'une superintelligence tant qu'il n'y a pas de consensus scientifique que cela peut être construit de façon contrôlée et sécurisée”, stipule le manifeste.

En d’autres termes, il ne s’agit pas de s’opposer à l’innovation, mais de prévenir un dérapage technologique susceptible de menacer la stabilité des sociétés et la sécurité mondiale.

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Des signataires venus d’horizons très variés

Parmi les 700 signataires figurent des pionniers de l’intelligence artificielle comme Geoffrey Hinton, prix Nobel de physique 2024 et souvent surnommé “le parrain de l’IA”, Stuart Russell, professeur à l’université de Californie à Berkeley, ou encore Yoshua Bengio, de l’université de Montréal.

Des figures de la tech comme Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, ont également apporté leur soutien à cette initiative.
Côté politique, on retrouve des noms inattendus comme Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump, ou Susan Rice, ancienne conseillère de Barack Obama, prouvant que le sujet dépasse les clivages idéologiques.

Même des responsables religieux et des célébrités internationales se joignent à cette mise en garde : Paolo Benanti, conseiller du pape François sur les questions d’IA, le chanteur will.i.am, ainsi que le prince Harry et Meghan Markle, inquiets des dérives technologiques pour les générations futures.

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“On joue avec quelque chose qu’on ne maîtrise pas”

Pour Max Tegmark, président du Future of Life Institute, le danger réside dans l’absence de cadre réglementaire.

“Peu importe que ce soit dans deux ou quinze ans, construire une telle chose est inacceptable sans aucun contrôle”, déclare-t-il.

L’expert admet qu’on peut “être en faveur du progrès scientifique” – notamment pour guérir des maladies ou améliorer la recherche – tout en s’opposant à la création d’une intelligence supérieure à l’homme, dont les intentions ou réactions seraient imprévisibles.

L’appel souligne également la nécessité d’un consensus international avant toute avancée majeure, sur le modèle des traités de non-prolifération nucléaire. Les chercheurs réclament la mise en place de “lignes rouges mondiales”, afin d’éviter des effets catastrophiques pour l’humanité.

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Une échéance jugée imminente

Pour certains acteurs du secteur, la perspective d’une IA suprahumaine n’est plus de la science-fiction.

Sam Altman, patron d’OpenAI (l’entreprise à l’origine de ChatGPT), a récemment affirmé que la superintelligence pourrait être atteinte “d’ici à cinq ans”. Une prédiction qui alarme les spécialistes, d’autant que la compétition entre les géants technologiques – OpenAI, Google DeepMind, Anthropic ou Meta – s’intensifie.

La vitesse de développement est telle qu’aucune régulation mondiale ne suit le rythme”, déplore un chercheur européen signataire du texte. “Nous avons besoin d’un cadre clair avant de franchir un point de non-retour.”

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Vers une prise de conscience politique mondiale ?

Ce nouvel appel fait écho à une lettre ouverte publiée il y a un mois à l’Assemblée générale des Nations unies, signée par plusieurs dirigeants du secteur de l’IA, appelant à un accord international sur la gouvernance de ces technologies.

Les institutions mondiales commencent à réagir : l’Union européenne planche sur un AI Act, tandis que les États-Unis discutent d’un moratoire temporaire sur les projets les plus avancés. Mais pour les scientifiques, ces mesures restent trop timides.

“On ne peut pas laisser l’avenir de l’humanité entre les mains d’algorithmes non maîtrisés”, conclut un signataire du texte.

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En résumé

La course à la superintelligence artificielle n’est plus un fantasme futuriste, mais un défi éthique, politique et existentiel. En unissant leurs voix, plus de 700 experts appellent à un sursaut mondial pour ralentir avant qu’il ne soit trop tard.

Leur message est clair : la véritable question n’est plus si la superintelligence verra le jour, mais dans quelles conditions — et surtout, qui en gardera le contrôle.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.