Culture

Emmanuel Macron réagit à l’incarcération de Nicolas Sarkozy et estime que la question de l’exécution provisoire est un « débat légitime »

21 octobre 2025 - 14 : 20
par Clémence Depuis la Slovénie, Emmanuel Macron a qualifié de « débat légitime » la question de l’exécution provisoire concernant l’incarcération de Nicolas Sarkozy, tout en appelant au calme et au respect des institutions judiciaires.

Le président de la République Emmanuel Macron a pris la parole ce mardi depuis la Slovénie au sujet de l’incarcération de Nicolas Sarkozy, condamné à cinq ans de prison dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

Emmanuel Macron réagit à l’incarcération de Nicolas Sarkozy et estime que la question de l’exécution provisoire est un débat légitime

Lire aussi : "Macron, rentre chez toi !", malaise au 20h de France 2 : Laurent Delahousse obligé de couper un duplex depuis Tel-Aviv

Pour la première fois depuis l’annonce du placement en détention de l’ancien chef de l’État, le président en exercice a réagi, estimant que la question de l’exécution provisoire — c’est-à-dire l’application immédiate d’une peine avant l’examen d’un appel — constitue un « débat légitime » dans une démocratie.

« C’est un débat légitime dans une démocratie, parce que tout le monde souhaite qu’il puisse y avoir des voies d’appel et de recours », a déclaré Emmanuel Macron, tout en appelant à ce que ce sujet soit « mené dans le calme et le respect des institutions ».

Lire aussi : "Ce n’est pas un ancien président que l’on enferme, c’est un innocent" : Nicolas Sarkozy dénonce un "scandale judiciaire" avant son incarcération

Un sujet sensible qui divise

L’incarcération de Nicolas Sarkozy, survenue la veille, a suscité un choc politique majeur. Jamais dans l’histoire de la Ve République un ancien président n’avait été conduit directement en détention.

Si l’ancien chef de l’État a réaffirmé son innocence et dénoncé un « scandale judiciaire », une partie de la classe politique estime que son incarcération immédiate pose question sur le plan juridique.

L’exécution provisoire, souvent réservée à des affaires plus graves ou à des cas de récidive, a été décidée pour garantir l’effectivité de la peine avant le jugement en appel. Une décision rare, qui suscite un débat sur l’équilibre entre autorité judiciaire et droits de la défense.

Lire aussi : « Je n’ai pas peur de la prison » : voici tout ce que l’on sait sur les conditions d’incarcération de Nicolas Sarkozy

Macron prône la sérénité institutionnelle

Face à la tension qui monte au sein de la droite comme dans l’opinion publique, Emmanuel Macron a voulu désamorcer la polémique.

Le président a insisté sur la nécessité de respecter l’indépendance de la justice, tout en reconnaissant que le débat sur les conditions d’exécution de la peine d’un ancien chef d’État mérite d’être posé :

« Nous devons toujours pouvoir discuter du fonctionnement de notre justice, sans jamais la délégitimer. »

Le chef de l’État a également tenu à rappeler que, malgré les passions que suscite cette affaire, la France demeure un État de droit, où les recours restent possibles et où chaque citoyen, quel que soit son statut, peut contester une décision de justice.

Lire aussi : "T’as été minable. Tu t’es ridiculisé" : l’anecdote explosive sur Nicolas Sarkozy et Cécilia Attias racontée par Christine Bravo

Une affaire qui marque l’histoire politique

Condamné fin septembre à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour financement illégal de campagne, Nicolas Sarkozy a été incarcéré à la prison de la Santé.

Il est devenu le premier ancien président de la République à purger une peine de détention effective. L’ancien chef de l’État a fait appel de cette condamnation, mais la décision du tribunal de Paris d’ordonner l’exécution provisoire a rendu son emprisonnement immédiat.

Cette situation inédite soulève des questions autant politiques que symboliques. Pour ses partisans, elle illustre une judiciarisation excessive de la vie publique ; pour d’autres, elle démontre que nul n’est au-dessus des lois.

Lire aussi : « Tu es si forte et vaillante » : Carla Bruni fait une déclaration pleine de tendresse pour les 14 ans de sa fille Giulia

En qualifiant le débat de « légitime », Emmanuel Macron tente ainsi de ramener de la mesure dans un climat où la politique et la justice se retrouvent une fois de plus étroitement mêlées. Un message d’équilibre, dans un moment où la République tout entière observe le sort de l’un de ses anciens présidents.

Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.

Lire aussi : Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations

Ajouter les points
0
Points
Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.