C’est une révélation qui a pris tout le monde de court. Invité ce samedi 18 octobre 2025 dans l’émission Quelle époque ! sur France 2, Patrick Fiori a dévoilé son intention de revenir à l’Eurovision, mais cette fois-ci… pour représenter l’Arménie.
Trente-quatre ans après avoir défendu les couleurs de la France avec Mama Corsica en 1993, l’artiste corse s’apprête à renouer avec la scène du plus célèbre concours musical européen, dans un projet profondément personnel.
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Une annonce inattendue sur le plateau de Quelle époque !
Entouré de Léa Salamé, Benjamin Biolay, Hugo Clément et Paul de Saint Sernin, Patrick Fiori semblait au départ venu parler de son dernier album Corsu Mezu Mezu 3 et de ses engagements artistiques.
Mais entre deux anecdotes sur ses racines et ses collaborations, le chanteur a lâché une phrase qui a immédiatement captivé l’attention du plateau : « Je représenterai l’Arménie au grand concours de l’Eurovision. »
Surprise générale. Léa Salamé, interloquée, l’interrompt : « Mais c’est vrai, ça ? » L’artiste, un sourire aux lèvres, hoche la tête : « En principe, oui. Je suis en train de voir les gens qui s’occupent de ça. En 2027, ça devrait se faire. »
Une déclaration spontanée, pleine d’émotion, qui vient confirmer ce qu’il avait déjà laissé entendre à plusieurs reprises depuis le début de l’année.
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Un retour à l’Eurovision chargé de symboles
Ce projet a une portée très particulière pour Patrick Fiori. Né à Marseille d’une mère corse et d’un père arménien, le chanteur a toujours revendiqué son double héritage culturel. En 1993, il avait déjà honoré sa mère et ses origines méditerranéennes avec Mama Corsica, titre qui lui avait permis de terminer quatrième du concours et de se faire connaître du grand public.
Cette fois, c’est du côté paternel que le cœur de l’artiste semble l’appeler. « Maman, ça va », a-t-il plaisanté, avant d’ajouter avec tendresse : « J’ai déjà bien rendu hommage à mes racines corses avec Mama Corsica et mes trois albums Corsu Mezu Mezu. Mais pour les beaux yeux bleus de Jacques Chouchayan, mon père, je vais essayer de faire ça. »
Une manière touchante de boucler la boucle, en offrant à l’Arménie – pays souvent sous-représenté sur la scène internationale – une voix française porteuse d’histoire et de sensibilité.
Un projet évoqué depuis plusieurs mois
Ce n’est pas la première fois que Patrick Fiori évoque son envie de chanter pour l’Arménie. En février 2025, sur les ondes de RFM, il avait déjà confié à Bernard Montiel son souhait de participer à l’Eurovision « sous le drapeau arménien ». Quelques jours plus tard, il confirmait à Thomas Isle sur Europe 1 : « Oui, j’y songe, mais est-ce qu’ils voudront de moi ? Il y a un concours à passer. »
Le chanteur précisait alors qu’il aimerait partager cette aventure en duo avec un artiste arménien. « J’ai quelqu’un en tête, un chanteur du pays, très talentueux. Ce serait un beau symbole de rencontre entre nos deux cultures », expliquait-il.
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L’Eurovision, un souvenir fort pour Patrick Fiori
Pour Patrick Fiori, l’Eurovision n’est pas qu’un simple concours : c’est le point de départ de sa carrière. En 1993, à 23 ans, il représentait la France avec la chanson Mama Corsica, un titre entièrement écrit en corse et en français. Cette prestation marquée par la puissance de sa voix et sa sincérité lui avait valu une place dans le top 5 – un exploit que peu d’artistes français ont réussi à égaler depuis.
« L’Eurovision, c’est une expérience qui ne s’oublie pas. C’est une immense scène, un moment de partage et de fierté. Revenir là-bas, mais cette fois pour l’Arménie, ce serait un beau clin d’œil à la vie », confie-t-il.
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Un artiste entre deux cultures
Patrick Fiori n’a jamais caché son attachement profond à ses origines. S’il se dit “corse avant tout”, il revendique également sa filiation arménienne avec émotion. « L’Arménie, c’est une partie de moi que je n’ai pas encore assez célébrée », reconnaît-il.
Depuis plusieurs années, il participe régulièrement à des événements culturels ou caritatifs liés à l’Arménie, notamment pour soutenir la reconstruction du pays après le conflit du Haut-Karabakh. Pour lui, représenter l’Arménie à l’Eurovision serait une façon de rendre hommage à sa famille et à tout un peuple : « Je le ferai avec le cœur, pour mes racines et pour l’histoire que porte ce pays. »
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L’Arménie, un pays qui compte à l’Eurovision
Si l’annonce de Patrick Fiori a surpris, elle n’en reste pas moins réaliste. Depuis son arrivée au concours en 2006, l’Arménie a souvent brillé sur la scène européenne, portée par des artistes reconnus comme Sirusho, Aram MP3, Iveta Mukuchyan ou encore Brunette, finaliste remarquée en 2023.
Le pays, réputé pour son exigence artistique et son attachement à la musique vocale, pourrait trouver en Patrick Fiori un représentant idéal : charismatique, authentique et doté d’une voix puissante, il incarne à la fois la rigueur et la chaleur que recherche le concours.
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Une nouvelle aventure pleine d’espoir
Même si rien n’est encore officiellement signé, Patrick Fiori semble plus que jamais déterminé. « En principe, c’est parti comme ça », a-t-il expliqué dans Quelle époque !, tout en laissant entendre que les discussions étaient déjà bien avancées.
Pour ses fans, cette annonce sonne comme un véritable retour aux sources. Pour lui, c’est une étape symbolique : celle d’un artiste accompli qui choisit de réunir ses deux identités autour d’un projet fédérateur.
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En résumé
Trente-quatre ans après avoir enchanté le public européen avec Mama Corsica, Patrick Fiori s’apprête à vivre une nouvelle aventure à l’Eurovision – mais cette fois pour l’Arménie, le pays de son père.
Un projet à la croisée des cultures, entre fierté, hommage et passion, qui promet déjà d’émouvoir. Et si cette performance venait à se concrétiser, nul doute qu’elle marquerait l’un des retours les plus symboliques de l’histoire du concours.
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