Culture

"Tout le mal que je veux du Président" : Emmanuel Macron une prend balle perdue dans Quelle époque !

19 octobre 2025 - 22 : 56
par Clémence Invité de Quelle époque ! le 18 octobre, Alain Juppé a surpris en lançant une pique subtile à Emmanuel Macron, évoquant la liberté d’expression en France. L’ancien Premier ministre en a profité pour réagir avec mesure à la condamnation de Nicolas Sarkozy.

Ce samedi 18 octobre 2025, le plateau de Quelle époque !, sur France 2, a réservé une séquence aussi rare que savoureuse. L’invité du soir, Alain Juppé, s’est permis une pique ironique à Emmanuel Macron, tout en défendant la liberté d’expression comme fondement de la démocratie.

Tout le mal que je veux du Président : Emmanuel Macron une prend balle perdue dans Quelle époque !

L’ancien Premier ministre, habituellement discret, est venu présenter son nouveau livre, L’heure du choix (éditions Tallandier), mais il n’a pas hésité à livrer quelques vérités qui n’ont pas échappé aux téléspectateurs.

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Une apparition rare et remarquée

Figure respectée de la droite française, Alain Juppé se fait rare dans les médias. Son passage dans l’émission de Léa Salamé, entourée d’Hugo Clément et de Paul de Saint Sernin, a donc immédiatement attiré l’attention.

L’homme d’État de 80 ans, désormais plus philosophe que politique, a profité de cette vitrine pour évoquer les grands thèmes de son livre : la liberté, la raison, la responsabilité et la nécessité d’un débat apaisé dans une société fracturée.

Mais c’est un passage en particulier qui a fait mouche. En pleine discussion sur la liberté d’expression et la place du pouvoir, Alain Juppé a livré un exemple concret : « Les Français devraient bien se rendre compte aujourd’hui, et dans le monde où nous vivons, que les pays dans lesquels on vit libres, ce sont les pays dans lesquels je peux dire tout le mal que je veux du président de la République… enfin », a-t-il lancé, un brin malicieux.

Un silence amusé s’est installé sur le plateau avant que Léa Salamé ne rebondisse avec humour : « C’est une proposition comme ça ». Et Alain Juppé, tout sourire, de renchérir : « C’est une proposition tout à fait déconnectée de l’actualité. Je ne vais pas me retrouver en prison ce soir. »

Une sortie qui a immédiatement fait réagir les internautes, amusés de voir l’ancien soutien d’Emmanuel Macron adresser une pique aussi claire que subtile au président en exercice.

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Un message politique derrière l’humour

Derrière le ton léger, le propos d’Alain Juppé a une portée bien réelle. En citant en creux la France comme pays libre, l’ancien Premier ministre a voulu rappeler l’importance de la liberté d’expression et de la séparation des pouvoirs, deux principes fondamentaux de la République.

Il a ensuite poursuivi son raisonnement en évoquant les pays où critiquer le pouvoir est passible de prison, notamment la Russie de Vladimir Poutine : « Certains pays n’hésitent pas à emprisonner ceux qui osent s’opposer. Nous devons mesurer la chance que nous avons de vivre dans un État de droit. »

Si ses mots n’étaient pas directement dirigés contre Emmanuel Macron, la formulation ironique et le contexte politique tendu ont suffi à leur donner une dimension symbolique. L’ancien maire de Bordeaux, connu pour sa modération, a ainsi réussi à glisser un tacle élégant, fidèle à son style mesuré mais piquant.

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Un ton apaisé, loin des règlements de comptes

Tout au long de l’émission, Alain Juppé a adopté un ton posé et réfléchi. Loin des polémiques habituelles, il s’est exprimé avec le recul d’un homme ayant quitté la scène politique active mais observant toujours avec lucidité l’évolution du pays.

Son échange avec Léa Salamé a d’ailleurs illustré ce positionnement : un mélange de franchise, d’humour et de sagesse, qui a rappelé pourquoi l’ancien Premier ministre conserve une aura particulière auprès de nombreux Français, bien au-delà des clivages partisans.

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Une réaction mesurée à la condamnation de Nicolas Sarkozy

L’émission a également été l’occasion pour Alain Juppé d’évoquer la condamnation de Nicolas Sarkozy, incarcéré quelques jours plus tôt à la prison de la Santé dans l’affaire des financements libyens. Là encore, il a préféré la prudence à la polémique : « Je ne vais pas crier avec les loups. Il y a une décision de justice, et n’attendez pas de moi que je la critique. Si on veut la contester, il existe des procédures pour cela. »

Il a néanmoins reconnu qu’il ne pouvait « rester indifférent à cette situation », saluant « le courage et la volonté » de l’ancien président, tout en soulignant qu’il ne se permettrait pas d’interférer avec la justice.

Une prise de position équilibrée et respectueuse, fidèle à la ligne de conduite de celui qui a souvent préféré le dialogue à la confrontation.

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Un symbole du ton que Juppé veut imposer

Avec ce passage remarqué, Alain Juppé a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son art de la formule ni de son sens de la nuance politique. Dans L’heure du choix, l’ancien Premier ministre plaide justement pour une France plus sereine, où le débat d’idées l’emporte sur les affrontements partisans.

Sa remarque sur la liberté d’expression, teintée d’humour, s’inscrit dans cette philosophie : celle d’un homme qui observe, analyse et interpelle sans jamais céder à l’agressivité.

Il conclut d’ailleurs son ouvrage sur une phrase qui résonne particulièrement dans le contexte actuel :

« La République se défend mieux par la raison que par la colère. »

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En résumé

Invité sur le plateau de Quelle époque !, Alain Juppé a fait une apparition aussi rare que marquante, ponctuée d’une pique légère mais percutante à Emmanuel Macron sur la liberté d’expression. S’il assure ne pas vouloir polémiquer, ses mots ont trouvé un écho symbolique dans un climat politique sous tension.

Entre élégance, prudence et humour, l’ancien Premier ministre a rappelé qu’il restait, à 80 ans, une voix singulière et respectée de la vie publique française, capable d’allier la distance du sage à la vivacité du débatteur.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.