Culture

Blake Lively accusée d’« extorsion » par l’ancien agent de Justin Baldoni : un procès sous haute tension

14 octobre 2025 - 15 : 18
par Mylène Dans l’affaire explosive opposant Blake Lively à Justin Baldoni, l’ancien agent du réalisateur accuse la star de « tentative d’extorsion ». Le procès, prévu pour mars 2026, s’annonce déjà retentissant à Hollywood.

Le conflit entre Blake Lively et Justin Baldoni prend une tournure encore plus sulfureuse. Selon des révélations du média américain Page Six, l’ancien agent du réalisateur, Danny Greenberg, a affirmé dans une déposition officielle que le comportement de l’actrice sur le tournage de Jamais plus (titre original It Ends With Us) « s’apparentait à une tentative d’extorsion ».

Blake Lively accusée d’extorsion par l’ancien agent de Justin Baldoni : un procès sous haute tension

Une accusation choc qui vient enflammer un dossier déjà explosif, mêlant harcèlement, diffamation et tensions de pouvoir au cœur d’Hollywood.

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Un tournage sous haute tension

Le film « Jamais plus », adapté du roman à succès de Colleen Hoover, avait tout pour être un triomphe : une distribution prestigieuse menée par Blake Lively et Justin Baldoni, également producteur et réalisateur, soutenue par Sony Pictures et son propre studio, Wayfarer Studios.

Mais derrière les sourires des avant-premières, les relations sur le tournage, en juillet 2024, se seraient vite dégradées. Selon le document révélé par Page Six, Danny Greenberg, alors agent de Justin Baldoni, évoque une série de comportements de Blake Lively jugés « problématiques » et « manipulateurs », visant selon lui à prendre le contrôle de la production.

Dans sa déposition, il parle d’un « climat de tension permanent » entre l’actrice et le réalisateur, notamment lors des prises de décision artistiques et de la promotion du film.

Il décrit un épisode particulièrement tendu : celui de l’avant-première new-yorkaise d’août 2024, au cours de laquelle Justin Baldoni et son équipe auraient été « relégués dans un sous-sol sans fenêtres » pendant que Blake Lively « monopolisait le tapis rouge ».

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Une accusation d’« extorsion » qui divise

Ces nouveaux éléments, versés récemment au dossier judiciaire, constituent une attaque frontale contre Blake Lively. Danny Greenberg aurait déclaré que l’accumulation de ses « tentatives d’ingérence » justifiait selon lui le terme d’« extorsion », qu’il emploie dans un sens figuré pour décrire la pression exercée sur la production.

L’ancien agent, depuis licencié de l’agence WME, assure que l’attitude de la comédienne était devenue un sujet de préoccupation majeur au sein du studio, au point d’être évoquée avec Ange Giannetti, l’un des dirigeants de Sony Pictures.

« Blake voulait tout contrôler, des choix de casting à la communication de presse. Certains dans l’équipe avaient l’impression qu’elle voulait diriger le film à la place de Baldoni », résume une source proche du dossier citée par Page Six.

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La défense de Blake Lively réplique

Du côté de Blake Lively, les avocats de l’actrice dénoncent une manœuvre « désespérée et sans fondement ». Dans un communiqué transmis aux médias, son équipe juridique a rappelé que le tribunal avait déjà rejeté cette accusation de « volonté de prise de contrôle du film » au début de la procédure :

« Le tribunal a déjà tranché cette question. Cette citation de l’ancien agent de M. Baldoni, licencié depuis, ne change rien à l’affaire », ont précisé les avocats.

Ils ajoutent que cette révélation est « une distraction recyclée » sans rapport avec le fond du dossier, qui concerne le harcèlement sexuel présumé et la campagne de dénigrement qu’aurait menée Justin Baldoni et sa société Wayfarer Studios à l’encontre de leur cliente.

« Ce n’est rien d’autre qu’une tentative d’attirer l’attention médiatique sur un point que la justice a déjà écarté », ont-ils insisté.

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Une bataille judiciaire très médiatisée

Depuis plusieurs mois, l’affaire Blake Lively vs Justin Baldoni fait les gros titres aux États-Unis. Tout a commencé fin 2024, lorsque l’actrice de Gossip Girl a porté plainte contre le réalisateur pour harcèlement sexuel et comportement inapproprié sur le tournage, avant d’ajouter une plainte pour diffamation après la diffusion d’articles anonymes la dépeignant comme « instable » et « difficile à diriger ».

Justin Baldoni, connu pour son rôle dans Jane the Virgin, a de son côté nié fermement ces accusations, assurant que la star « cherchait à nuire à sa réputation » pour détourner l’attention des tensions professionnelles autour du film.

La bataille s’annonce longue et houleuse : le procès est prévu pour le 9 mars 2026, et devrait durer plusieurs semaines. Les médias américains parlent déjà d’un « procès à la Johnny Depp vs Amber Heard version 2.0 », tant les deux camps se livrent à une guerre d’image sans merci.

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Le poids des carrières en jeu

Ce conflit dépasse largement le cadre judiciaire. Pour Blake Lively, aujourd’hui productrice, entrepreneuse et icône du style, les accusations de manipulation pourraient ternir son image publique, longtemps associée à une élégance maîtrisée et à un engagement féministe assumé.

Quant à Justin Baldoni, qui s’était imposé comme un réalisateur prometteur après A Deux mètres de toi et Jamais plus, il risque de voir sa carrière freinée par ces affaires successives. Ses projets en cours avec Netflix et Amazon Studios seraient déjà « suspendus » en attente du verdict.

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Hollywood retient son souffle

Cette nouvelle révélation relance un débat sensible à Hollywood : celui du pouvoir et des dynamiques d’influence sur les plateaux. Le témoignage de Danny Greenberg, qu’il soit jugé crédible ou non, souligne à quel point la frontière entre affirmation professionnelle et abus de pouvoir peut devenir floue, surtout dans un climat de rivalités artistiques et d’ego exacerbés.

Le procès, prévu pour mars 2026, s’annonce donc comme l’un des événements judiciaires les plus scrutés de l’année, avec deux figures puissantes du cinéma américain prêtes à défendre bec et ongles leur version des faits.

Dans les couloirs d’Hollywood, une certitude s’impose déjà : qu’elle soit perçue comme victime ou manipulatrice, Blake Lively devra affronter le rôle le plus difficile de sa carrière — celui de se défendre sous les projecteurs du monde entier.

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Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!