Donald Trump taquine Emmanuel Macron et sème la gêne en complimentant Giorgia Meloni

un sommet diplomatique transformé en show

Décidément, Donald Trump ne perd jamais une occasion de voler la vedette. En déplacement en Égypte pour participer à la conférence internationale sur l’avenir de Gaza, le président américain a une nouvelle fois fait parler de lui, en mêlant diplomatie et spectacle.

Face à un parterre de dirigeants mondiaux, l’ancien magnat de l’immobilier a choisi de bousculer le protocole avec un ton moqueur et des commentaires inattendus. C’est Emmanuel Macron qui a été le premier à en faire les frais.

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Alors qu’il remerciait tour à tour les chefs d’État présents, Donald Trump s’est soudain interrompu :

« Où est-il, Emmanuel Macron ? », a-t-il lancé, feignant de chercher le président français dans la salle.

Amusé, il a ajouté quelques secondes plus tard :

« Je n’arrive pas à croire que tu te fais discret aujourd’hui ! »

Une phrase prononcée sur un ton rieur, qui a provoqué les rires gênés mais sincères des dirigeants présents, parmi lesquels Giorgia Meloni, Keir Starmer (Premier ministre britannique) et Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU.

Loin de se vexer, Emmanuel Macron aurait répondu avec un sourire poli avant de rejoindre la scène quelques minutes plus tard.

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La poignée de main virile, un rituel remis au goût du jour

Quelques instants plus tard, les deux hommes ont renoué avec leur poignée de main désormais légendaire. Devant les caméras du monde entier, ils se sont saisis la main avec une fermeté telle que la scène a tourné au mini-bras de fer diplomatique.

Cette joute physique de près de trente secondes a rappelé leurs précédentes rencontres, souvent marquées par des échanges aussi symboliques que compétitifs. Ce geste a été perçu par certains commentateurs comme une façon de rejouer la rivalité amicale entre les deux présidents, mêlant ego, humour et affirmation de puissance.

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Donald Trump fait l’éloge physique de Giorgia Meloni

Mais Donald Trump ne s’est pas arrêté là. En plein discours, il a pris soin de saluer la seule femme présente parmi les chefs d’État : Giorgia Meloni, présidente du Conseil italien. Et comme souvent, son compliment a dérapé vers un ton plus personnel :

« Je n’ai pas le droit de le dire, parce que normalement c’est la fin de votre carrière si vous le dites… mais c’est une belle jeune femme », a lancé le président américain de 79 ans, cherchant la cheffe du gouvernement du regard.

Poursuivant sur sa lancée, il a ajouté avec un sourire provocateur :

« Je prends le risque. Cela ne vous dérange pas que je dise que vous êtes belle ? Parce que c’est vrai. »

Devant un parterre de dirigeants médusés, Giorgia Meloni, 48 ans, s’est contentée de sourire poliment, visiblement partagée entre amusement et embarras. Donald Trump a alors conclu son propos en essayant de reprendre un ton plus diplomatique :

« Elle est très respectée en Italie. C’est une responsable politique très performante. »

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Un style provocateur assumé

Cette séquence a immédiatement enflammé les réseaux sociaux et les chaînes d’information. Certains y ont vu la preuve du retour du Trump “showman”, tandis que d’autres ont dénoncé une remarque sexiste dans un contexte diplomatique sérieux.

Il faut dire que le président américain n’en est pas à son coup d’essai. Sa carrière politique a souvent été émaillée de propos controversés sur les femmes, parfois très crus, sans que cela ne semble altérer sa popularité auprès d’une partie de son électorat.

On se souvient notamment de la fameuse vidéo de 2005, rendue publique en pleine campagne présidentielle, où il se vantait d’« attraper les femmes par la chatte ». Malgré le scandale, Donald Trump avait remporté la présidentielle un mois plus tard.

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Entre humour, provocation et stratégie

Si Donald Trump a, une fois encore, choqué une partie de l’audience, son attitude n’a rien d’improvisée. Son style direct, mélange d’humour provocateur et de spontanéité calculée, lui permet d’occuper le terrain médiatique et de s’imposer comme l’attraction principale de tout événement international.

En raillant Emmanuel Macron sur sa « discrétion » et en complimentant Giorgia Meloni, il a imposé son rythme et son ton, reléguant le fond du sommet — consacré à la reconstruction de Gaza — au second plan médiatique.

Certains observateurs politiques estiment d’ailleurs que cette stratégie n’est pas anodine : elle vise à rappeler au monde la singularité du style Trump, à la fois imprévisible et spectaculaire, à l’approche d’échéances diplomatiques cruciales.

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Un épisode révélateur du contraste entre les dirigeants

Cette scène, filmée et largement diffusée sur les réseaux, illustre aussi le contraste frappant entre les styles de leadership. Là où Emmanuel Macron incarne la retenue et le contrôle, Donald Trump revendique la désinvolture et l’excès, tandis que Giorgia Meloni, habituée à affirmer son autorité sur la scène européenne, a choisi la neutralité élégante face à ce moment de comédie politique.

L’anecdote restera comme un nouvel épisode de la relation complexe entre Trump et Macron, oscillant sans cesse entre rivalité et camaraderie.

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En bref

Lors du sommet sur Gaza en Égypte, Donald Trump a taquiné Emmanuel Macron sur sa discrétion avant de complimenter Giorgia Meloni sur son apparence physique.
Le président américain a provoqué des rires gênés et un déferlement de réactions en ligne, fidèle à son style imprévisible.

Entre diplomatie et stand-up politique, Donald Trump prouve une fois de plus qu’il sait transformer chaque sommet international en scène personnelle, quitte à flirter avec la provocation.

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