Alors que la situation politique reste tendue à l’Élysée, les spéculations vont bon train sur l’avenir du président Emmanuel Macron. Après la démission surprise de Sébastien Lecornu lundi, plusieurs figures politiques, notamment Marine Le Pen et Mathilde Panot, ont appelé le chef de l’État à quitter ses fonctions pour “sortir de l’instabilité”.
Mais ce mardi 7 octobre, Aurore Bergé, ancienne porte-parole du gouvernement, a voulu mettre un terme à ces rumeurs : pour elle, la question “ne se pose pas”.
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Une semaine politique sous haute tension
Depuis la démission express du gouvernement Lecornu, après seulement quatorze heures d’existence, la majorité présidentielle vit un véritable séisme institutionnel. Le président Emmanuel Macron, confronté à une impasse politique et à des négociations de plus en plus tendues entre ses alliés, a laissé entendre qu’il pourrait “prendre ses responsabilités” en cas d’échec des discussions. Une déclaration qui a aussitôt fait renaître les hypothèses les plus extrêmes, entre nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale et démission pure et simple.
Face à cette rumeur grandissante, Aurore Bergé, pourtant elle-même démissionnaire du gouvernement, a tenu à clarifier la position de l’exécutif. Invitée sur le plateau du JT de TF1, elle a affirmé sans détour : “Le président de la République ne démissionnera pas. La question ne se pose pas. Il a été élu, puis réélu démocratiquement. Sa démission créerait un précédent dangereux pour notre vie démocratique.”
“La démission, ça n’existe pas”
Dans un ton à la fois ferme et calme, Aurore Bergé a rappelé que le rôle du président de la République était d’assurer la continuité de l’État, même dans la tourmente : “La démission, ça n’existe pas. Elle ne ferait qu’ajouter de l’instabilité à la crise actuelle. Ce serait une fuite en avant, pas une solution.”
Ces mots visent à rassurer les soutiens d’Emmanuel Macron tout en envoyant un message de fermeté à l’opposition. La députée des Yvelines a également appelé les partenaires de la coalition présidentielle — notamment les partis Renaissance, Horizons et MoDem — à “retrouver le sens des responsabilités” pour éviter un effondrement politique complet.
Mais le message de la porte-parole démissionnaire ne semble pas suffire à apaiser les tensions : depuis lundi soir, le hashtag #MacronDoitPartir s’est hissé parmi les sujets les plus commentés sur X (ex-Twitter), reflet d’un mécontentement populaire toujours vif.
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L’opposition réclame une sortie “digne et ordonnée”
Face à la crise politique actuelle, plusieurs figures de l’opposition ont choisi d’élever la voix. Marine Le Pen, cheffe de file du Rassemblement national, a estimé qu’une démission d’Emmanuel Macron serait une décision “sage et responsable”. Une position partagée par Éric Ciotti, président du groupe UDR, allié du RN, qui a déclaré que sa formation “censurerait systématiquement tout gouvernement” jusqu’à la démission du chef de l’État ou une nouvelle dissolution.
Du côté de La France insoumise, les appels au départ du président se sont multipliés. Mathilde Panot, présidente du groupe à l’Assemblée nationale, a été parmi les premières à réclamer publiquement : “Macron doit partir.” Elle a été suivie par plusieurs de ses collègues, dont Raphaël Arnault, Sophia Chikirou et Aly Diouara, qui ont repris ce mot d’ordre sur les réseaux sociaux.
À droite comme à gauche, les arguments convergent : selon leurs détracteurs, Emmanuel Macron serait aujourd’hui “l’incarnation d’un blocage démocratique” et d’une “majorité technique sans légitimité populaire”.
Mais d’autres, plus modérés, appellent à éviter une crise institutionnelle majeure. Édouard Philippe, ancien Premier ministre et président du parti Horizons, a suggéré une autre voie : organiser une élection présidentielle anticipée après le vote du budget 2026. Une manière, selon lui, de “sortir dignement d’une crise politique qui nuit au pays”.
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Le PS prône l’apaisement
Alors que les camps s’affrontent sur la scène médiatique, le Parti socialiste a adopté une position plus nuancée. Ses représentants ont déclaré ne pas souhaiter “ni la dissolution, ni le départ du chef de l’État”, mais ont appelé Emmanuel Macron à nommer un Premier ministre issu de la gauche et des écologistes pour “restaurer un équilibre et renouer le dialogue social”.
Cette proposition, qui vise à favoriser un gouvernement de coalition élargi, reste toutefois sans réponse officielle de l’Élysée. Pour l’heure, Emmanuel Macron se donne encore quelques heures pour évaluer les alliances possibles et tenter d’éviter un nouveau séisme politique.
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Emmanuel Macron sous pression
La pression sur le président est immense. En plus des divisions internes à la majorité, les Français semblent, eux, partagés mais fatigués. Selon plusieurs sondages récents, une majorité d’entre eux jugent qu’une démission du chef de l’État permettrait de tourner la page d’une période jugée chaotique. Mais pour l’entourage d’Emmanuel Macron, cette hypothèse n’a “aucun fondement institutionnel” et serait un “danger pour la stabilité du pays”.
Le président, lui, reste silencieux. Selon des sources proches de l’Élysée, il continuerait de mener des consultations discrètes avec ses anciens Premiers ministres — dont Élisabeth Borne et Gabriel Attal — pour évaluer les scénarios possibles, allant d’un remaniement d’urgence à un appel à l’union nationale.
Si la situation politique reste explosive, Emmanuel Macron espère éviter de devenir le premier président de la Ve République à démissionner volontairement. À l’heure actuelle, l’option d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale reste la plus plausible, même si elle fait craindre un blocage encore plus grand.
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Une crise de confiance profonde
Cette séquence inédite illustre une chose : la crise de confiance entre le pouvoir exécutif et les citoyens n’a jamais été aussi forte. Après deux quinquennats marqués par les réformes controversées et les mouvements sociaux à répétition, Emmanuel Macron affronte un vent de défiance généralisé.
Mais pour Aurore Bergé, la ligne est claire : “Le président ne partira pas. Il assumera jusqu’au bout le mandat que les Français lui ont confié.” Ces mots résonnent comme une tentative de rétablir l’autorité présidentielle, à un moment où les institutions semblent vaciller sous la pression des partis et des opinions publiques.
En coulisses, certains conseillers redoutent cependant que ce maintien coûte politiquement très cher. Plus Emmanuel Macron s’accroche, plus le risque d’un isolement politique s’accroît. Pourtant, à l’Élysée, on continue de croire en la possibilité d’un sursaut, d’un compromis ou d’une coalition salvatrice.
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En bref
En écartant fermement toute hypothèse de démission d’Emmanuel Macron, Aurore Bergé tente d’éteindre l’incendie politique qui menace la majorité. Mais les appels au départ du président, qu’ils viennent du Rassemblement national, de La France insoumise ou même d’une partie de la droite traditionnelle, continuent d’enflammer le débat public.
Entre dissolution, remaniement ou gouvernement d’union nationale, l’avenir politique du pays reste suspendu aux prochaines décisions du chef de l’État. Une chose est sûre : malgré les critiques et les pressions, Emmanuel Macron n’a pas dit son dernier mot.
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