À seulement 22 ans, Loïs Boisson confirme son statut de révélation du tennis féminin français. Quelques mois après sa demi-finale héroïque à Roland-Garros, la jeune Dijonnaise vient de franchir un cap décisif : elle atteint la 38e place mondiale, le meilleur classement de sa carrière.
Un accomplissement d’autant plus fort qu’il intervient au moment même où une blessure musculaire la contraint à mettre un terme à sa saison.
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Une ascension fulgurante depuis Roland-Garros
Tout a véritablement commencé à Paris, sur la terre battue de Roland-Garros 2025. Alors que personne ne l’attendait à un tel niveau, Loïs Boisson avait renversé plusieurs têtes de série pour s’offrir une place en demi-finale, un parcours qui a marqué les esprits. Sa combativité, sa sérénité en fond de court et son intelligence de jeu avaient alors fait d’elle la nouvelle coqueluche du tennis français.
Mais la jeune joueuse ne s’est pas arrêtée là. Portée par cette dynamique, elle a remporté son premier titre WTA à Hambourg fin juillet, en dominant la Tchèque Linda Noskova en finale.
Ce succès a confirmé sa capacité à briller sur toutes les surfaces et à rivaliser avec les meilleures du circuit. De quoi bouleverser la hiérarchie nationale et lui offrir le statut de n°1 française, devant Elsa Jacquemot, Varvara Gracheva et Léolia Jeanjean.
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Une progression saluée malgré la blessure
Le nouveau classement WTA publié ce lundi marque une nouvelle étape : Loïs Boisson gagne trois places pour atteindre le 38e rang mondial, son meilleur score depuis le début de sa carrière professionnelle. Un symbole fort pour celle qui incarne désormais l’avenir du tennis féminin tricolore.
Malheureusement, cette belle série a été interrompue par une blessure survenue la semaine dernière au tournoi de Pékin. Opposée à l’Américaine Emma Navarro, la Française a dû abandonner en larmes au troisième tour après avoir ressenti une douleur aiguë à la cuisse gauche.
Les examens ont révélé une déchirure du quadriceps, une blessure sérieuse qui devrait la tenir éloignée des courts jusqu’à la fin de la saison.
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Une saison écourtée, mais une année charnière
« Je vais tout faire au mieux pour pouvoir jouer encore des tournois en 2025 », a déclaré Loïs Boisson sur ses réseaux sociaux, visiblement déçue mais déterminée. Si sa saison 2025 s’arrête prématurément, elle aura tout de même marqué une année charnière dans sa jeune carrière.
En moins de douze mois, la Dijonnaise a enchaîné :
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une demi-finale historique à Roland-Garros ;
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un premier titre WTA à Hambourg ;
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une entrée dans le top 40 mondial ;
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et surtout, une reconnaissance internationale grandissante.
Un parcours qui rappelle celui de ses illustres aînées, de Mary Pierce à Amélie Mauresmo, en passant par Marion Bartoli. Et comme ces grandes championnes, Boisson impressionne par son équilibre entre puissance et précision, mais aussi par une maturité rare pour son âge.
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Une nouvelle génération française ambitieuse
Avec Elsa Jacquemot, Varvara Gracheva et Léolia Jeanjean dans le top 100, la France retrouve enfin une équipe féminine compétitive sur le circuit WTA. Mais c’est bien Loïs Boisson qui semble aujourd’hui la plus capable d’intégrer durablement le haut du tableau. Sa constance, sa discipline et sa vision du jeu en font une candidate sérieuse au top 20, voire au top 10, à moyen terme.
Les observateurs saluent aussi son attitude exemplaire. Malgré sa blessure, elle a pris le temps de remercier son équipe, ses fans et les organisateurs du tournoi de Pékin pour leur soutien. Une preuve de professionnalisme et d’humilité, des qualités essentielles pour durer au plus haut niveau.
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Le classement mondial reste dominé par Sabalenka
Si la jeune Française grimpe dans la hiérarchie, le top 5 mondial reste inchangé ou presque. La Biélorusse Aryna Sabalenka conserve la première place, suivie de la Polonaise Iga Swiatek et de l’Américaine Coco Gauff.
La récente victoire d’Amanda Anisimova à Pékin lui permet de se hisser au quatrième rang, tandis que la prodige russe Mirra Andreeva complète le top 5. Ce contexte ultra-compétitif montre à quel point l’exploit de Loïs Boisson est remarquable.
En s’imposant dans le top 40 malgré la densité du circuit, elle prouve qu’elle peut rivaliser avec les meilleures joueuses du monde, même si le chemin vers les sommets reste encore long.
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Une fin d’année de repos avant un retour attendu en 2026
Les prochains mois seront consacrés à la récupération. Après la déchirure au quadriceps, le staff médical de Loïs Boisson préconise plusieurs semaines de repos complet avant une reprise progressive de l’entraînement.
L’objectif : être totalement opérationnelle pour le début de saison 2026, avec les tournois australiens en ligne de mire. Son entraîneur aurait déjà prévu un programme de réathlétisation personnalisé, centré sur la mobilité et la stabilité musculaire, afin d’éviter toute rechute.
Une attention particulière sera portée à la prévention des blessures, un domaine sur lequel de nombreuses jeunes joueuses trébuchent dans les premières années de leur carrière.
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Une étoile montante qui inspire
Au-delà de ses résultats, Loïs Boisson incarne une génération audacieuse et inspirante. Issue d’une famille éloignée du circuit professionnel, elle a dû gravir chaque échelon avec ténacité.
Ses performances et sa persévérance inspirent aujourd’hui de nombreuses jeunes filles qui rêvent, elles aussi, de fouler un jour les courts de Roland-Garros. Sa personnalité sincère, sa simplicité et son sourire en font déjà l’une des sportives préférées des Français, et les marques ne s’y trompent pas : plusieurs sponsors auraient déjà manifesté leur intérêt pour accompagner son retour en 2026.
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En bref
Blessée mais au sommet, Loïs Boisson conclut cette saison sur une note paradoxale : un classement historique et une frustration sportive. Pourtant, cette étape forcée pourrait bien être un mal pour un bien
Elle lui offrira le temps de se reconstruire, physiquement et mentalement, avant de repartir à l’assaut du top 30, voire mieux. À seulement 22 ans, la nouvelle n°1 française a déjà prouvé qu’elle avait tout pour marquer son époque : le talent, la rigueur et le mental.
Si la chance lui sourit et que les blessures la laissent tranquille, 2026 pourrait bien être l’année de la consécration.
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