Adèle Exarchopoulos et Gilles Lellouche forment un duo explosif dans le très attendu Chien 51, signé Cédric Jimenez. Trois ans après Bac Nord, les deux comédiens se retrouvent pour un film d’un tout autre genre : une plongée dans un Paris dystopique de 2045, aussi fascinant qu’inquiétant.
Mais avant même sa sortie prévue le 15 octobre 2025, le long-métrage fait déjà parler de lui pour une scène qui a mis leurs nerfs à rude épreuve… et leurs cordes vocales aussi.
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Un Paris du futur signé Cédric Jimenez
Adapté du roman éponyme de Laurent Gaudé, Chien 51 transporte les spectateurs dans une capitale méconnaissable, divisée en zones selon les classes sociales et dominée par une intelligence artificielle nommée Alma. Dans cet univers ultra-contrôlé, la frontière entre liberté et surveillance devient presque invisible.
Adèle Exarchopoulos incarne Salia, une enquêtrice d’élite brillante mais tourmentée, tandis que Gilles Lellouche prête ses traits à Zem, un policier désabusé que la vie a écorché. Ensemble, ils mènent une enquête sur le meurtre de l’inventeur d’Alma, une mission périlleuse qui les plonge dans une machination d’État.
Si l’intrigue du film promet déjà tension, mystère et émotions fortes, le tournage n’a pas été de tout repos pour ses acteurs principaux, comme ils l’ont révélé dans une interview accordée au Parisien.
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“C’était horrible de devoir chanter devant toute l’équipe”
Quand on demande à Gilles Lellouche son pire souvenir sur le plateau, sa réponse fuse sans hésitation : “Définitivement… la scène du karaoké ! Quand je vois la scène, je me cache !”. Une confidence qui a aussitôt déclenché un grand rire chez Adèle Exarchopoulos, visiblement tout aussi marquée par ce moment gênant.
“Ah oui, c’était horrible de devoir chanter devant toute l’équipe ! Rien que d’en parler, j’en ai encore des frissons !”, confie l’actrice de La Vie d’Adèle. Une scène légère en apparence, mais redoutée par les deux comédiens : face aux caméras, aux techniciens et à toute l’équipe du tournage, il fallait pousser la chansonnette sans filet.
Un défi bien loin des scènes d’action explosives habituelles de Cédric Jimenez, mais qui a mis les nerfs des acteurs à rude épreuve. Car sous la pression du réalisateur — connu pour son exigence et son perfectionnisme — même une chanson devient un véritable exercice de vulnérabilité.
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Un tournage éprouvant, entre adrénaline et peur viscérale
Si le karaoké a été leur moment le plus embarrassant, Gilles Lellouche n’a pas été épargné par les séquences d’action. L’acteur, qui avoue être claustrophobe, a dû affronter sa peur lors d’une scène spectaculaire tournée… dans les égouts.
“On a filmé dans un bassin, et je ne savais jamais quand cette tonne d’eau allait me tomber dessus pour me propulser vers l’extérieur. J’étais tétanisé, surtout que je suis très claustro”, a-t-il raconté.
Une angoisse bien réelle pour le comédien, qui s’est malgré tout livré corps et âme à son rôle, fidèle à la réputation qu’il s’est forgée au fil des années : celle d’un acteur entier, physique et instinctif.
De son côté, Adèle Exarchopoulos s’est pliée à une préparation physique intense pour se glisser dans la peau de son personnage. “J’ai dû m’entraîner à la course et au maniement des armes”, explique-t-elle. Un travail exigeant qui a poussé l’actrice à se dépasser, mais aussi à redécouvrir une facette plus combative d’elle-même.
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Une collaboration électrique avec Cédric Jimenez
Avec Chien 51, Cédric Jimenez retrouve deux comédiens qu’il connaît bien. Après le succès de Bac Nord, film ancré dans une réalité sociale brutale, le réalisateur s’offre ici une incursion dans la science-fiction. Et ses acteurs ne tarissent pas d’éloges sur son énergie contagieuse.
“C’est très excitant de bosser avec Cédric, surtout pour un film d’action. Il est fiévreux dans sa manière de diriger, il te contamine d’une adrénaline intense”, confie Adèle Exarchopoulos, admirative. Le metteur en scène, reconnu pour sa mise en scène nerveuse et immersive, pousse toujours ses équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes.
Gilles Lellouche abonde dans son sens : “C’est la première fois que Cédric réalisait une vraie fiction, sans faits réels, et qu’il allait vers la dystopie. On savait qu’on faisait quelque chose de nouveau. C’était hyper stimulant.”
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Entre fiction et réalité, un film qui questionne notre monde
Au-delà du divertissement et du suspense, Chien 51 s’annonce comme une œuvre visionnaire. En imaginant une société hyperconnectée où une intelligence artificielle régit les moindres décisions humaines, le film fait écho aux débats actuels sur la place de la technologie, la surveillance et la liberté individuelle.
Cédric Jimenez y mêle action, émotion et réflexion philosophique, avec une esthétique brute et futuriste qui promet d’en mettre plein les yeux. Entre scènes spectaculaires, émotions intenses et moments d’humanité désarmants, Chien 51 pourrait bien s’imposer comme l’un des grands films français de l’automne 2025.
Et si la scène de karaoké fait aujourd’hui sourire le duo Exarchopoulos–Lellouche, elle symbolise à sa manière ce que le film incarne : la fragilité derrière la force, l’humain derrière la machine, et la vulnérabilité cachée sous les apparences.
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Un duo complice et audacieux
Depuis leur première collaboration sur Bac Nord, les deux acteurs semblent avoir trouvé une alchimie rare. Entre le charisme de Gilles Lellouche, capable d’incarner la rudesse et la sensibilité dans un même regard, et la spontanéité magnétique d’Adèle Exarchopoulos, leur duo promet des étincelles.
“On se comprend sans trop parler. Il y a une confiance, un respect mutuel et beaucoup de rires entre deux scènes”, raconte l’actrice. Une complicité précieuse sur un tournage aussi physique et exigeant.
Avec Chien 51, le cinéma français s’offre une parenthèse futuriste, portée par deux interprètes au sommet de leur art. Un film à la fois spectaculaire et intime, où les émotions se mêlent aux explosions, et où chaque scène – même la plus embarrassante – devient une expérience humaine inoubliable.
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