La grève du 2 octobre 2025 n’aura pas eu le même retentissement que la précédente journée de mobilisation du 18 septembre. Selon les chiffres communiqués en début d’après-midi, seuls 4,58 % des agents de la fonction publique d’État ont répondu à l’appel de l’intersyndicale.
Une participation faible, qui souligne un recul notable de l’engagement par rapport à la mobilisation de septembre, plus marquée et plus visible dans la rue.
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Une mobilisation syndicale moins suivie que prévu
Depuis plusieurs semaines, l’intersyndicale appelait à une nouvelle journée de grève et de manifestations pour protester contre la politique du gouvernement, notamment autour des questions salariales et des conditions de travail. Mais sur le terrain, les cortèges ont semblé clairsemés, confirmant les chiffres officiels.
Le taux de grévistes de 4,58 % contraste fortement avec celui du 18 septembre, qui avait atteint près de 8 % dans la fonction publique d’État. Une différence significative, qui laisse penser que le mouvement peine à s’inscrire dans la durée et à mobiliser massivement.
Les revendications toujours présentes, mais l’usure se fait sentir
Les revendications portées par les syndicats restent pourtant inchangées : revalorisation salariale, amélioration des conditions de travail, reconnaissance du rôle des agents publics dans une période marquée par l’inflation et les contraintes budgétaires.
Cependant, après plusieurs journées d’action ces derniers mois, une certaine lassitude semble s’installer. Beaucoup d’agents hésitent désormais à perdre une journée de salaire, surtout dans un contexte où l’impact des grèves apparaît limité face à un gouvernement déterminé à maintenir son cap.
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Un contexte marqué par les annonces budgétaires
Cette faible mobilisation intervient alors que le Premier ministre, Sébastien Lecornu, prépare son budget 2026, avec plusieurs pistes d’allègement fiscal évoquées pour les classes populaires et moyennes. Ces annonces pourraient avoir un effet démobilisateur, certains agents préférant attendre de voir quelles mesures concrètes seront adoptées avant de reprendre la rue.
La proximité du calendrier budgétaire et politique n’est donc pas anodine. Les syndicats devront sans doute redoubler d’efforts pour maintenir la pression et convaincre que la mobilisation reste un outil efficace pour obtenir des concessions.
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Des manifestations dispersées mais symboliques
Partout en France, des rassemblements ont malgré tout eu lieu, parfois modestes mais toujours déterminés. À Paris, les cortèges ont réuni plusieurs milliers de personnes, bien moins que lors du précédent appel, mais avec des slogans toujours centrés sur la défense du service public et la nécessité de meilleures rémunérations.
En province, les mobilisations ont été plus contrastées : certaines villes ont connu des défilés réduits, tandis que dans d’autres, la présence de jeunes et d’étudiants est venue gonfler les rangs.
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En résumé
La grève du 2 octobre restera comme une journée de mobilisation faible dans la fonction publique, avec moins de 5 % de grévistes. Si les revendications syndicales n’ont pas disparu, elles semblent trouver de moins en moins d’écho dans un contexte où les agents hésitent à multiplier les arrêts de travail.
La question demeure : les prochaines annonces du gouvernement en matière de budget et de fiscalité ranimeront-elles la flamme de la contestation, ou marqueront-elles le début d’une mobilisation en perte de vitesse ?
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