Une nouvelle journée de mobilisation nationale
Le jeudi 2 octobre 2025, la France connaît une nouvelle journée de grève et de manifestations à l’appel de l’intersyndicale.
Deux semaines après la mobilisation du 18 septembre, qui avait rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes, cette nouvelle journée s’annonce d’une ampleur plus modeste, mais elle reste un test important pour le gouvernement comme pour les syndicats.
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Dès ce matin, le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, annonçait 27% de grévistes dans les collèges et lycées, confirmant que l’éducation est de nouveau un secteur fortement mobilisé. Dans les transports, les perturbations s’annoncent limitées par rapport au précédent mouvement, même si certaines lignes de RER et de TER restent affectées.
L’appel au calme de Bruno Retailleau
Face à cette mobilisation nationale, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a pris la parole pour adresser un message clair : les manifestations doivent se dérouler dans le calme et la responsabilité. « On doit pouvoir manifester dans le plus grand calme », a-t-il déclaré, soulignant l’importance de préserver la sérénité des cortèges.
Dans un contexte où chaque mobilisation est scrutée pour ses risques de débordements, le locataire de la place Beauvau a voulu rappeler le rôle fondamental du droit de manifester en démocratie, mais aussi la nécessité de le pratiquer dans un cadre pacifique.
Son appel vise autant les syndicats que les participants, dans l’espoir d’éviter les tensions ou affrontements qui ont pu émailler d’autres journées sociales par le passé.
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Une participation annoncée en baisse
Si les syndicats veulent maintenir la pression sur le gouvernement de Sébastien Lecornu, les premières estimations laissent entrevoir une mobilisation moins massive que celle du 18 septembre. Selon la CGT, 243 actions sociales sont prévues dans tout le pays, contre plusieurs centaines de milliers de manifestants recensés lors de la dernière grande mobilisation.
Dans le secteur public, le taux de grévistes est en recul. L’éducation reste un point de crispation, mais les services publics, les transports et certains hôpitaux fonctionnent de manière plus régulière que lors du précédent mouvement. Ce reflux illustre les difficultés de l’intersyndicale à maintenir le même élan de contestation sur la durée.
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Le gouvernement sur ses gardes
Pour les autorités, l’enjeu est double : d’une part, éviter que la mobilisation ne dégénère, et d’autre part, gérer le climat social sans céder à une pression jugée excessive. Bruno Retailleau a salué la mobilisation des forces de l’ordre, déployées dans de nombreuses villes pour encadrer les cortèges.
La police du renseignement territorial n’anticipe pas de débordements majeurs, estimant que les cortèges seront moins denses et donc plus facilement contrôlables.
Pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, cette journée est un nouveau test dans un contexte politique tendu. Entre la préparation du budget 2026 et les consultations pour la formation de son gouvernement, il doit composer avec une intersyndicale déterminée mais affaiblie par la baisse de mobilisation.
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En résumé
La grève du 2 octobre 2025 confirme la persistance d’un climat social tendu, même si la participation est en baisse par rapport au 18 septembre. Les syndicats continuent d’exiger des mesures fortes sur les retraites, les salaires et la fiscalité, tandis que le gouvernement cherche à montrer sa fermeté et sa capacité à maintenir l’ordre.
L’appel de Bruno Retailleau au calme résonne comme une tentative de préserver l’image d’un pays capable de manifester pacifiquement, dans un contexte où la moindre tension peut rapidement prendre de l’ampleur médiatique.
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