Culture

Collision à New York : deux avions se percutent sur le tarmac de LaGuardia, l'incident fait deux blessés

02 octobre 2025 - 15 : 11
par Clémence Deux avions Delta sont entrés en collision à faible vitesse sur le tarmac de l’aéroport de LaGuardia à New York, ce 1er octobre. L’accident a fait deux blessés mais aucun décès.

La soirée du mercredi 1er octobre 2025 restera marquée par un incident rarissime à l’aéroport de LaGuardia, situé dans le quartier du Queens, à New York. Deux avions régionaux de la compagnie Delta Airlines, opérés par sa filiale Endeavor Air, sont entrés en collision à faible vitesse alors qu’ils roulaient sur le tarmac.

Collision à New York : deux avions se percutent sur le tarmac de LaGuardia, l'incident fait deux blessés

L’un des appareils s’apprêtait à décoller pour Roanoke, en Virginie, tandis que l’autre venait d’atterrir en provenance de Charlotte, en Caroline du Nord. Le choc n’a heureusement pas fait de victimes graves, mais il a causé deux blessés, dont un passager hospitalisé.

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Un accident impressionnant mais sans gravité majeure

Selon les autorités aéroportuaires, la collision a eu lieu à 21h58. Les deux avions impliqués étaient des Bombardier CRJ900, des biréacteurs régionaux pouvant transporter jusqu’à 90 passagers. Lors du roulage, l’aile de l’avion en phase de décollage est entrée en contact avec le fuselage de l’appareil venant d’atterrir.

Sur les photos et vidéos partagées sur les réseaux sociaux par des passagers, on distingue clairement les dégâts matériels : l’aile est endommagée, et le fuselage présente une zone d’impact. La scène a suscité une vive inquiétude, même si la collision s’est produite à faible vitesse, évitant ainsi un drame plus grave.

La compagnie Delta a confirmé dans un communiqué que « la sécurité des passagers et des équipages reste la priorité absolue », précisant qu’une enquête interne et une coopération avec les autorités américaines de l’aviation civile (FAA) sont en cours.

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Deux blessés pris en charge immédiatement

Le bilan humain reste limité mais réel : un passager a été hospitalisé pour des blessures qualifiées de « non vitales », tandis qu’un membre d’équipage a subi de légères contusions.

Les autres passagers, très secoués par l’accident, ont été rapidement évacués et pris en charge par les équipes de l’aéroport. La compagnie a mis en place un dispositif d’assistance : repas offerts, chambres d’hôtel réservées, et possibilité de reprogrammer leurs vols dès le lendemain, le jeudi 2 octobre.

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Une enquête ouverte pour déterminer les causes

Après tout incident aérien, une procédure stricte est enclenchée. La Federal Aviation Administration (FAA) et le National Transportation Safety Board (NTSB) vont examiner en détail les circonstances de cette collision.

Plusieurs questions se posent déjà :

  • Un problème de communication entre la tour de contrôle et les pilotes a-t-il eu lieu ?

  • Les règles de séparation des aéronefs au roulage ont-elles été respectées ?

  • L’encombrement du tarmac de LaGuardia, souvent pointé du doigt, a-t-il joué un rôle ?

L’aéroport new-yorkais est en effet connu pour son activité dense et ses pistes étroites, ce qui augmente les risques d’incidents, même si les collisions restent extrêmement rares.

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Les passagers témoignent de la frayeur

Plusieurs voyageurs ont partagé leur expérience sur les réseaux sociaux. Certains évoquent un « grand bruit métallique » suivi de secousses, d’autres racontent avoir immédiatement craint un accident plus grave.

« Nous venions de nous installer pour le décollage quand l’avion a soudainement été secoué. Les passagers ont crié, puis le pilote nous a rassurés en expliquant qu’il s’agissait d’une collision à faible vitesse », a témoigné un passager auprès de la presse américaine.

Ces récits soulignent la peur ressentie par les voyageurs, même si la situation a rapidement été maîtrisée par les équipages et le personnel au sol.

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L’aéroport de LaGuardia a continué de fonctionner

Malgré l’accident, l’aéroport de LaGuardia n’a pas interrompu ses opérations. Les avions impliqués ont été immobilisés et remorqués pour inspection, mais le trafic global a continué, évitant ainsi une paralysie.

Cet aspect témoigne de la réactivité des autorités aéroportuaires et du caractère circonscrit de l’incident. Pour les passagers bloqués, Delta a assuré une solution de remplacement rapide.

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Delta Airlines sous surveillance

La compagnie Delta, qui figure parmi les plus importantes compagnies aériennes américaines, est une habituée de LaGuardia, où elle assure de très nombreuses liaisons domestiques.

Cet accident intervient dans un contexte où la sécurité aérienne est scrutée de près par l’opinion publique, après plusieurs incidents médiatisés ces dernières années. Même si aucun drame n’est à déplorer, ce type de collision attire l’attention sur la nécessité d’améliorer encore la sécurité lors du roulage au sol, une phase parfois négligée mais cruciale des opérations aériennes.

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Un accident qui rappelle d’autres précédents

Si les collisions d’avions au sol sont rares, elles ne sont pas inédites. À New York même, l’aéroport JFK avait connu un incident similaire en 2017, lorsqu’un avion de la compagnie EgyptAir avait percuté un autre appareil en manœuvrant. Dans la plupart des cas, ces accidents sont liés à des erreurs humaines ou à une mauvaise visibilité.

La collision de LaGuardia s’inscrit donc dans une série d’incidents qui rappellent que la sécurité aérienne ne dépend pas seulement du vol, mais aussi de toutes les phases qui l’entourent, du roulage au stationnement.

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Les conséquences pour les passagers

Au-delà du choc de l’incident, les passagers concernés ont dû faire face à des retards et à un bouleversement de leurs plans de voyage. Delta a pris en charge tous les frais d’hébergement et de restauration, et s’est engagée à réacheminer les voyageurs dès le lendemain.

Une telle prise en charge est obligatoire dans ce type de situation, mais elle vise aussi à préserver l’image de la compagnie. Pour beaucoup de passagers, cette expérience restera marquante, même si elle s’est terminée sans conséquences graves.

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Une image à restaurer

Pour Delta Airlines, l’enjeu est désormais de rassurer. La compagnie a promis une enquête transparente et des mesures immédiates pour éviter qu’un tel accident ne se reproduise.

La confiance des passagers est en jeu : même si les accidents aériens sont extrêmement rares, ils marquent durablement les esprits. Chaque incident, même mineur, rappelle la vulnérabilité des opérations aériennes et l’importance de la vigilance à chaque étape.

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En résumé

La collision entre deux avions Delta sur le tarmac de l’aéroport de LaGuardia à New York restera comme un incident impressionnant mais heureusement limité. Avec deux blessés seulement, dont un hospitalisé pour des blessures légères, le bilan humain est relativement rassurant.

Pourtant, cet accident soulève des questions sur la sécurité des manœuvres au sol dans un aéroport réputé pour son activité intense. La FAA et le NTSB vont désormais devoir déterminer les causes exactes et, si nécessaire, recommander des mesures pour éviter qu’une telle situation ne se reproduise.

Les passagers, eux, garderont longtemps en mémoire cette soirée du 1er octobre 2025, preuve que même à faible vitesse, une collision entre deux avions n’est jamais un incident banal.

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Clémence
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