Nicolas Sarkozy reste combatif. Condamné à cinq ans de prison, dont deux ferme, pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens de sa campagne présidentielle de 2007, l’ancien président de la République a de nouveau pris la parole dans un entretien accordé au Journal du dimanche.
À 70 ans, il affirme haut et fort qu’il n’acceptera aucune grâce présidentielle, estimant qu’un tel geste constituerait un aveu de culpabilité qu’il refuse catégoriquement.
Lire aussi : « L'image de la journée » : le geste de Carla Bruni qui a sidéré Patrick Cohen après le verdict de Nicolas Sarkozy
"Jamais je ne reconnaîtrai quelque chose que je n’ai pas fait"
Dans cet entretien, Nicolas Sarkozy insiste une nouvelle fois sur son innocence. Interrogé sur la possibilité qu’Emmanuel Macron intervienne pour lui accorder une grâce, il a balayé l’hypothèse d’un revers de main :
"Pour être gracié, il faut accepter sa peine, et donc reconnaître sa culpabilité. Jamais je ne reconnaîtrai ma culpabilité pour quelque chose que je n’ai pas fait."
Celui qui a dirigé la France de 2007 à 2012 se dit prêt à livrer une bataille judiciaire jusqu’au bout :
"Je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour faire reconnaître mon honnêteté… je vaincrai."
Un ton offensif qui illustre sa volonté de ne pas subir cette condamnation comme une fatalité.
Lire aussi : Nicolas Sarkozy condamné : les propos choc de Tiphaine Auzière sur Emmanuel Macron
Une grâce pourtant évoquée par certains proches
Depuis l’annonce de sa peine, plusieurs personnalités politiques, notamment au sein des Républicains, ont évoqué l’éventualité d’une grâce présidentielle. Le sénateur Max Brisson a publiquement suggéré cette option, et Henri Guaino, ancien conseiller de l’Élysée, a estimé vendredi sur RTL qu’une telle mesure serait "possible".
Selon lui, la grâce pourrait ne concerner que la peine complémentaire, liée à l’exécution provisoire, sans pour autant empêcher Nicolas Sarkozy de continuer ses recours en justice :
"Il ne me paraîtrait pas absurde qu’il soit gracié sur la peine complémentaire (…) sans arrêter les recours par lesquels il veut prouver son innocence."
Henri Guaino estime qu’une grâce partielle permettrait d’éviter "une humiliation" pour l’ancien président, mais aussi pour "l’État et ses institutions".
Un dossier explosif au cœur de la vie politique
Cette nouvelle séquence judiciaire relance un débat sensible autour de la figure de Nicolas Sarkozy. Déjà impliqué dans plusieurs affaires, il n’a jamais cessé de clamer son innocence. Dans l’opinion publique comme dans la classe politique, son cas divise : symbole d’acharnement judiciaire pour certains, illustration de la nécessaire indépendance de la justice pour d’autres.
Quoi qu’il en soit, Nicolas Sarkozy l’assure : il ne cédera pas à la tentation d’une grâce présidentielle, préférant poursuivre son combat judiciaire pour laver son honneur.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.
Lire aussi : Nicolas Sarkozy : voici la date fatidique de son incarcération