Après plus d’un an et demi sans véritable échange en tête-à-tête, le prince Harry et son père, le roi Charles III, se sont enfin retrouvés début septembre. Une rencontre courte – 54 minutes seulement – mais hautement symbolique.
Si certains y ont vu une main tendue et un premier pas vers la réconciliation, d’autres ont rapidement tempéré cet enthousiasme. D’autant que, quelques heures plus tard, un geste jugé « naïf » du duc de Sussex aurait semé le doute au sein de Buckingham.
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Une rencontre attendue depuis longtemps
Depuis la parution de son autobiographie Spare en 2023 et ses interviews explosives, le prince Harry n’avait plus partagé de moment en tête-à-tête avec son père. Leur échange début septembre a donc été perçu comme une avancée.
Le duc de Sussex a même évoqué un « réchauffement des relations » et confié qu’il envisageait de ramener ses enfants au Royaume-Uni. Mais selon certains proches du palais, il ne faudrait pas s’y tromper : « Certains semblent avoir confondu un petit thé et une part de gâteau avec le traité de Versailles », a ironisé une source citée dans la presse britannique.
Le geste jugé « naïf » de Harry
C’est lors de son déplacement à Kyiv, en Ukraine, que le prince Harry aurait déclenché l’inquiétude du palais. Après sa visite auprès de soldats blessés, il a accordé une interview où il a défendu son livre et affirmé que sa « conscience était tranquille » malgré les critiques qui lui reprochent d’avoir « étalé son linge sale ».
Selon Jennie Bond, ancienne correspondante royale de la BBC, le problème n’est pas tant qu’Harry ait qualifié son père de « formidable », ce qui aurait été bien perçu. Mais en s’aventurant à commenter son autobiographie et ses regrets éventuels, il aurait manqué de prudence. « Il aurait simplement dû dire ‘pas de commentaire’ et recentrer l’entretien sur sa visite en Ukraine », estime-t-elle.
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Une réconciliation fragilisée
Si ces propos n’anéantissent pas les efforts de rapprochement avec Charles III, ils compliquent en revanche le lien avec son frère, le prince William. Très attaché à la discrétion et à la confiance, l’héritier du trône verrait d’un mauvais œil ces nouvelles confidences publiques.
« La confiance et la discrétion sont au cœur des relations familiales. Harry a encore un long chemin à parcourir avant de regagner la confiance de son frère », poursuit Jennie Bond. Pour elle, affirmer que « la réconciliation ne peut pas se faire sans vérité » ne fait que raviver les tensions et maintenir les blessures ouvertes.
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En résumé
Le retour de Harry à Londres et sa rencontre avec Charles III auraient pu marquer une étape décisive dans la réconciliation familiale. Mais en s’exprimant trop librement sur son livre et ses griefs, le duc de Sussex a envoyé un signal contradictoire, jugé « naïf » par les observateurs.
Une maladresse qui illustre combien la réconciliation entre les Sussex et le reste de la famille royale reste fragile, et combien William demeure une pièce centrale dans cette équation délicate.
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