À partir du 1er octobre 2025, une petite révolution va se glisser dans nos placards. Après le Nutri-Score qui a transformé notre façon de choisir nos aliments, voici l’éco-score sur les vêtements.
Cette nouvelle étiquette, validée par la Commission européenne au printemps dernier, s’invite dans les rayons textiles pour sensibiliser les consommateurs à l’impact écologique de leurs achats. Une avancée qui pourrait bien bouleverser la fast-fashion et pousser chacun à consommer autrement.
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Une étiquette pensée pour informer et responsabiliser
Le principe est simple : afficher clairement l’empreinte environnementale d’un vêtement afin que chaque consommateur sache ce qui se cache derrière son jean, son t-shirt ou son pull. Concrètement, l’éco-score repose sur un indicateur chiffré allant de 0 à l’infini. Plus ce nombre est élevé, plus le vêtement est polluant et moins il est respectueux de la planète.
Victoire française !
— Agnès Pannier-Runacher ???????????????? (@AgnesRunacher) May 16, 2025
La Commission européenne valide l’affichage du coût environnemental des vêtements.
Un outil essentiel pour permettre aux consommateurs de connaître l’impact de leurs achats et aux producteurs responsables de se démarquer.
C’est aussi une réponse forte à… pic.twitter.com/XUYHXljYH9
À l’inverse, un score faible signifie que l’article est conçu de manière plus durable, avec un impact réduit sur les ressources naturelles, les écosystèmes et les émissions de gaz à effet de serre.
L’objectif est clair : rendre lisible l’impact de la mode sur l’environnement, à l’image du Nutri-Score qui a rendu la qualité nutritionnelle des aliments plus accessible.
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Comment l’éco-score est-il calculé ?
Ce nouvel affichage ne se base pas seulement sur une intuition mais sur des critères précis et mesurables. Le calcul de l’éco-score textile prend en compte :
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Les émissions de gaz à effet de serre générées tout au long de la production.
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La consommation d’eau et l’exploitation des ressources naturelles.
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Les atteintes à la biodiversité et les pollutions liées aux procédés de fabrication.
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La durabilité des vêtements, autrement dit leur résistance dans le temps et leur potentiel de recyclage.
Ces données sont compilées dans un outil officiel du gouvernement appelé Ecobalyse, accessible au public. Grâce à lui, même un article dépourvu d’étiquette pourra être évalué en quelques clics.
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Une réponse à la fast-fashion et à ses dérives
L’arrivée de l’éco-score s’inscrit dans un contexte où la fast-fashion est régulièrement pointée du doigt. Produits à bas coût, collections renouvelées à une vitesse record, conditions de fabrication souvent opaques : ce modèle a un impact colossal sur la planète. À titre de rappel, l’industrie textile mondiale représente à elle seule 8 % des émissions de gaz à effet de serre et près de 20 % de la pollution de l’eau potable.
En mettant en avant l’impact environnemental de chaque vêtement, le gouvernement espère décourager l’achat compulsif et responsabiliser les consommateurs. « C’est une réponse forte à l’ultra fast-fashion », a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, au moment de l’annonce.
Un déploiement progressif et expérimental
Tout comme le Nutri-Score à ses débuts, l’éco-score textile sera d’abord déployé sur une base volontaire. Chaque enseigne pourra choisir d’afficher ou non cette nouvelle étiquette. Autrement dit, certaines marques pourraient décider de jouer la transparence tandis que d’autres préféreront l’ignorer, notamment si leurs produits affichent de mauvais résultats.
Cette première phase d’un an est considérée comme une expérimentation grandeur nature. Elle permettra d’évaluer la réception des consommateurs et d’adapter le système si nécessaire avant une généralisation à l’échelle européenne.
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Un enjeu de confiance pour les consommateurs
Au-delà de la simple étiquette, c’est la relation entre les marques et les acheteurs qui pourrait évoluer. Dans un contexte où de plus en plus de consommateurs cherchent à allier mode et écoresponsabilité, l’éco-score pourrait devenir un critère déterminant au moment de passer à la caisse.
Les marques qui jouent la carte de la transparence et de la durabilité pourraient séduire une clientèle soucieuse de ses choix de consommation, tandis que celles qui cachent leur score risquent d’attirer la méfiance.
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Une avancée écologique mais aussi culturelle
L’introduction de l’éco-score dépasse la simple dimension environnementale : elle touche aussi nos habitudes culturelles. Acheter un vêtement ne sera plus seulement un acte esthétique ou pratique, mais aussi un choix porteur de sens. Cette évolution pourrait encourager la seconde main, le recyclage ou encore la réparation des vêtements plutôt que leur renouvellement systématique.
En France, de nombreuses initiatives locales poussent déjà dans ce sens, avec l’émergence de friperies, de plateformes de revente et de marques engagées. L’éco-score pourrait ainsi devenir un outil supplémentaire pour encourager cette transition vers une mode plus durable.
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En bref
Le 1er octobre marque une date importante pour la mode en France : celle de l’arrivée officielle de l’éco-score textile. Cette nouvelle étiquette a vocation à informer, sensibiliser et responsabiliser les consommateurs tout en mettant la pression sur les marques. Encore en phase expérimentale, elle pourrait bien devenir incontournable dans les prochaines années.
Un petit chiffre sur une étiquette, mais peut-être un grand pas vers une mode plus respectueuse de la planète.
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