Ce jeudi 25 septembre, un nouveau rebondissement est venu secouer l’affaire de l’héritage d’Alain Delon. La cour d’appel de Poitiers a rendu un jugement attendu : la demande de recherche en paternité déposée par les enfants d’Ari Boulogne a été rejetée.
Un verdict qui clôt définitivement l’un des chapitres les plus sensibles de la vie de l’acteur, disparu le 18 août à l’âge de 88 ans.
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Une bataille judiciaire de plusieurs décennies
Depuis sa jeunesse, Ari Boulogne a tenté de faire reconnaître officiellement ce que sa mère, la chanteuse et mannequin allemande Nico, affirmait haut et fort : il serait le fils qu’elle a eu avec Alain Delon au début des années 1960. Malgré les témoignages et les suspicions qui ont longtemps alimenté la rumeur, le comédien a toujours nié cette filiation.
Décédé en mai 2023 à l’âge de 60 ans, Ari n’aura jamais obtenu gain de cause. Mais ses deux enfants, Charles (né en 1999) et Blanche (née en 2006), ont repris le flambeau en saisissant la justice française. Leur demande avait pour but de faire reconnaître officiellement leur ascendance et, par ricochet, de leur ouvrir potentiellement des droits dans le partage du patrimoine colossal de l’acteur.
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Un verdict sans appel
Le verdict rendu le 25 septembre est clair : la demande a été rejetée pour prescription. En d’autres termes, le délai légal pour engager une telle action est désormais dépassé, et aucune nouvelle procédure ne pourra rouvrir le dossier. Cette décision scelle définitivement le destin judiciaire d’Ari Boulogne et de ses descendants sur la question de leur lien avec Alain Delon.
Ce rejet intervient dans un contexte déjà explosif, puisque les trois enfants légitimes du comédien — Anthony, Anouchka et Alain-Fabien — s’affrontent déjà devant la justice pour contester le testament laissé par leur père. L’arrivée éventuelle d’héritiers supplémentaires aurait pu redistribuer les cartes et raviver davantage encore les tensions.
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Les conséquences sur l’héritage d’Alain Delon
La disparition d’Alain Delon a laissé derrière lui un héritage estimé à plusieurs millions d’euros, composé de biens immobiliers prestigieux, de collections d’art, et bien sûr de droits liés à sa carrière cinématographique. Déjà, ses enfants légitimes se disputent certains aspects du testament.
L’hypothèse d’un quatrième héritier aurait complexifié le partage, comme l’avait souligné début septembre l’avocat et exécuteur testamentaire de l’acteur : « Faire la place pour un quatrième, ça va faire du monde. » Mais désormais, avec ce jugement, l’équilibre de la succession ne sera pas bouleversé par l’arrivée d’Ari Boulogne dans la généalogie officielle.
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Une vie marquée par l’absence de reconnaissance
Si la justice a tranché, le parcours d’Ari Boulogne demeure celui d’un homme en quête permanente de son identité. Né en 1962, il a été élevé par la mère d’Alain Delon, Édith Boulogne, et par son mari, Paul Boulogne. C’est ce dernier qui l’adoptera officiellement en 1977, lui transmettant son nom.
Durant ses seize premières années, Ari a grandi loin de sa mère Nico, qu’il ne voyait que pendant les vacances scolaires. C’est à 16 ans qu’il a décidé de la rejoindre, se confrontant alors à une vie plus instable, mais marquée par le monde artistique. Malgré ses efforts répétés et les propos persistants de sa mère affirmant que Delon était son père, le « monstre sacré » du cinéma a toujours refusé d’admettre ce lien de sang.
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Une blessure qui résonne encore aujourd’hui
Le rejet judiciaire n’efface pas le poids symbolique de cette histoire. L’image d’Ari Boulogne reste celle d’un homme qui n’aura jamais cessé de chercher la reconnaissance de celui qu’il considérait comme son père. Son décès en 2023, dans un relatif anonymat, avait déjà marqué la fin d’un chapitre douloureux.
Aujourd’hui, la décision de la cour d’appel met un terme définitif aux espoirs de ses enfants. L’histoire d’Ari Boulogne et d’Alain Delon restera donc marquée par le silence, les non-dits et une bataille judiciaire interminable qui, au final, n’aura jamais abouti à la vérité espérée par certains.
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En résumé
L’affaire de la paternité d’Ari Boulogne vient de connaître son épilogue avec le rejet de la demande de ses enfants. Le jugement de la cour d’appel de Poitiers clôt définitivement un dossier qui aurait pu bouleverser la répartition de l’héritage d’Alain Delon.
Entre les disputes des héritiers légitimes, le mythe entretenu par Nico et le refus constant du comédien, cette affaire illustre combien l’héritage du « guépard » dépasse les seuls biens matériels. C’est aussi un héritage d’histoires familiales, de blessures intimes et de vérités restées dans l’ombre.
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