Une adolescente dans le viseur de Marianne
Ce lundi 22 septembre 2025, un article publié par Marianne a provoqué de vives réactions. Le papier s’attaquait directement à Giulia Sarkozy, la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, en dénonçant son image sur les réseaux sociaux.
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À seulement 13 ans, l’adolescente est particulièrement active en ligne, comme beaucoup de jeunes de sa génération. Mais sa façon de se mettre en scène a été décrite de manière particulièrement crue, suscitant un malaise et un débat sur les limites à ne pas franchir lorsqu’il s’agit d’évoquer la vie privée d’une mineure.
La journaliste de l’hebdomadaire a pris l’exemple de la jeune fille pour illustrer un phénomène jugé préoccupant : celui des adolescentes qui adoptent un style "femme fatale" sur TikTok ou Instagram. L’auteure évoque "extensions capillaires interminables", "faux cils", "nombril à l’air" et même une "gestuelle de bombasse". Une description sans filtre qui choque d’autant plus que Giulia n’est encore qu’une enfant.
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Une "esthétique de la pétasse" dénoncée
Dans ce papier controversé, l’auteure parle de ce qu’elle nomme "l’esthétique de la pétasse", un style de plus en plus répandu selon elle chez les adolescentes. Elle pointe du doigt les faux ongles, les lèvres redessinées, les filtres outranciers, mais aussi les attitudes sexualisées. Pour illustrer son propos, elle cite les nombreuses vidéos publiées par Giulia Sarkozy, qui apparaîtrait régulièrement en crop top, avec des mimiques jugées trop adultes pour son âge.
Le ton du papier est sévère et peu indulgent. On y lit notamment : "De fins cheveux d’un blond de bébé jusqu’aux os iliaques. Des traits immatures. De l’acné que même un filtre orange façon bronzage trumpien ne saurait dissimuler tout à fait". Une analyse qui va bien au-delà d’une critique sociologique et qui ressemble davantage à une attaque personnelle envers une adolescente encore scolarisée.
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Une polémique sur l’exposition des enfants de personnalités
Si l’article a immédiatement fait réagir, c’est aussi parce que Giulia n’est pas une adolescente comme les autres. Fille de l’ancien président de la République et de la chanteuse Carla Bruni, elle attire forcément l’attention des médias. Mais la violence des termes utilisés interroge : peut-on critiquer publiquement une mineure sur son apparence et son attitude, même au nom d’un débat sociétal ?
De nombreux internautes se sont dits choqués, estimant que la journaliste avait franchi une ligne rouge. Certains rappellent que Giulia n’a pas choisi d’être une personnalité publique et qu’il s’agit d’une adolescente comme les autres, qui expérimente, teste des styles et joue avec les codes, comme le font ses camarades. D’autres soulignent que mettre en avant son "nombril à l’air" ou parler de sa "gestuelle de bombasse" revient à sexualiser une enfant de 13 ans.
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Le poids des réseaux sociaux dans l’adolescence
Au-delà de cette polémique, l’affaire révèle un débat plus large : la place des réseaux sociaux dans la construction identitaire des adolescents. Pour beaucoup de jeunes, publier des vidéos ou des photos en imitant leurs influenceurs préférés est devenu un jeu, un moyen d’appartenir à une communauté. Mais cette pratique n’est pas sans conséquence : exposition aux critiques, dépendance aux likes, et surtout, pression pour correspondre à des codes esthétiques parfois stigmatisants.
Les spécialistes de l’adolescence rappellent que cette période est marquée par une recherche d’identité et par des expérimentations qui peuvent parfois choquer les adultes. Les styles vestimentaires et les poses suggestives ne reflètent pas nécessairement une maturité sexuelle, mais traduisent surtout un besoin de reconnaissance et d’affirmation. Le danger survient lorsque ces attitudes sont reprises dans les médias pour pointer du doigt ou stigmatiser une adolescente précise, comme c’est le cas ici avec Giulia Sarkozy.
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Une famille sous les projecteurs depuis toujours
Giulia Sarkozy est née en 2011, alors que son père était encore président de la République. Depuis sa naissance, elle a grandi dans un environnement médiatisé, entourée de parents célèbres et habituée aux flashes des photographes. Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ont souvent tenté de protéger leur fille des regards indiscrets, mais l’adolescence et l’arrivée des réseaux sociaux rendent cet isolement quasi impossible.
Les enfants de personnalités politiques ou artistiques sont souvent confrontés à ce dilemme : rester dans l’ombre ou accepter une certaine exposition publique. Mais dans le cas de Giulia, cette visibilité a pris une tournure brutale avec des mots jugés blessants, publiés noir sur blanc dans un hebdomadaire national.
En résumé
Cette affaire autour de Giulia Sarkozy illustre les dérives possibles quand le regard des adultes se pose avec dureté sur le comportement des adolescents en ligne. Derrière le cas particulier de la fille de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, c’est toute une génération qui est concernée. Les réseaux sociaux sont devenus un miroir amplifié où les jeunes testent, osent et se trompent parfois. Mais transformer ces tâtonnements en polémiques publiques pose une question essentielle : où s’arrête le débat sociologique et où commence l’acharnement envers une enfant ?
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