Une arrivée en grande pompe au château de Windsor
La soirée avait des airs de conte. Ce mercredi 17 septembre, Donald Trump et son épouse Melania ont foulé les sols du château de Windsor pour le lancement officiel de leur visite d’État au Royaume-Uni. Le faste était au rendez-vous : carrosses dorés, salves de canon et parade militaire ont rythmé l’arrivée du couple présidentiel, accueilli par Charles III et la reine Camilla.
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Dans la plus grande résidence royale au monde, chaque détail avait été pensé pour offrir au président américain un accueil digne d’une scène de cinéma. Le chef d’État républicain a profité de ce moment pour se dire « profondément honoré », rappelant qu’il était le premier président américain à effectuer deux visites d’État au Royaume-Uni. Pour lui, cette réception figurait parmi « les plus grands honneurs » de sa vie politique.
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Un discours royal aux accents diplomatiques
Si l’apparat a marqué les esprits, ce sont surtout les mots échangés entre les deux hommes qui ont retenu l’attention. Charles III a salué « l’engagement personnel » de Donald Trump pour résoudre « certains des conflits les plus insolubles au monde », insistant sur la volonté commune des États-Unis et du Royaume-Uni de soutenir l’Ukraine. Le roi a également insisté sur le rôle crucial de la diplomatie « afin de garantir la paix ». De son côté, Donald Trump a rendu un hommage appuyé à la famille royale : il a évoqué la « force morale » de Charles, qualifié le prince William de « fils remarquable » et complimenté la princesse Kate, qu’il a décrite comme « si radieuse » et « si belle ».
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Des cadeaux symboliques échangés
Le protocole royal réserve toujours des attentions minutieuses. Pour l’occasion, Charles et Camilla ont offert à Donald Trump un présent hautement symbolique : le drapeau britannique qui flottait au-dessus de Buckingham Palace le jour de son investiture en janvier 2017. En retour, le président américain a offert une réplique d’une épée du général Eisenhower, figure militaire et politique de la Seconde Guerre mondiale. Ces échanges, hautement protocolaires, traduisent une volonté d’inscrire cette visite dans l’histoire diplomatique entre les deux nations.
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Un banquet raffiné jusque dans les moindres détails
Le dîner d’État réunissait 160 convives triés sur le volet. Parmi eux, des figures du sport comme Nick Faldo et Charley Hull, ainsi que des grands noms de la tech mondiale : Tim Cook (Apple), Sam Altman (OpenAI), Jensen Huang (Nvidia) ou encore Steve Schwarzman (Blackstone). Tiffany Trump, la fille cadette du président, était la seule de ses enfants présente à Windsor. Chaque détail avait été minutieusement pensé. Le cognac servi datait de 1912, année de naissance de la mère écossaise de Donald Trump. Un cocktail inédit, le « Transatlantic Whisky Sour », avait également été imaginé spécialement pour cette soirée.
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Londres en colère face à la visite de Trump
Pendant que le faste s’affichait à Windsor, les rues de Londres vibraient au rythme de la contestation. Environ 5.000 manifestants ont défilé, brandissant des pancartes « Pas de tapis rouge pour la haine » et « Trump n’est pas le bienvenu ». Ces mobilisations rappellent les profondes divisions que suscite le président américain sur la scène internationale. Ces voix dissonantes ont contrasté avec les sourires échangés dans la salle de banquet. Pour beaucoup, l’image d’un Trump célébré par la monarchie britannique passe mal, notamment en raison de ses prises de position controversées sur l’immigration, le climat ou encore ses liens passés avec l’affaire Jeffrey Epstein, qui pourraient refaire surface durant cette visite.
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Un programme politique chargé à Chequers
La visite de Donald Trump au Royaume-Uni ne se limite pas au cérémonial. Ce jeudi, elle prend une tournure plus politique à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre britannique Keir Starmer. Les discussions devraient porter sur la coopération économique et sécuritaire entre Londres et Washington. Cependant, les sujets embarrassants pourraient s’inviter autour de la table, à commencer par l’ombre persistante de l’affaire Epstein et les tensions liées aux relations internationales.
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Entre faste, diplomatie et contestation
Cette première journée de visite d’État illustre à merveille le contraste qui entoure la figure de Donald Trump : adulé et célébré par une partie des élites politiques et royales, mais farouchement rejeté par une partie de la population. Le faste royal et les hommages appuyés de Charles III viennent renforcer l’image d’un président américain qui, malgré les polémiques, reste un acteur incontournable sur la scène internationale. Londres, elle, ne l’entend pas de cette oreille : pour de nombreux Britanniques, l’accueil somptueux réservé au président républicain sonne comme une provocation. La suite de la visite, plus politique et potentiellement houleuse, dira si ce déplacement marquera un rapprochement durable ou une simple parenthèse diplomatique.
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