Culture

Donald Trump encense Charles III et le qualifie de "gentleman élégant", mais ses propos font déjà polémique

18 septembre 2025 - 15 : 48
par Clémence Donald Trump est en visite d’État au Royaume-Uni ce 17 septembre. Alors qu’il encense Charles III, ses louanges pourraient se retourner contre lui dans un contexte politique déjà tendu.

Donald Trump n’a pas attendu d’arriver au Royaume-Uni pour donner le ton de sa seconde visite d’État. Le président américain, reçu ces 17 et 18 septembre au château de Windsor par le roi Charles III et la reine Camilla, a multiplié les compliments à l’égard du souverain britannique.

Donald Trump encense Charles III et le qualifie de gentleman élégant, mais ses propos font déjà polémique

Mais derrière les éloges, une partie de l’opinion publique s’interroge : ces mots, en apparence flatteurs, pourraient-ils se retourner contre lui dans un climat déjà tendu outre-Manche ?

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Une invitation royale aux allures de consécration

Tout commence en février 2025, lors d’une rencontre officielle entre Donald Trump et le Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison-Blanche. Alors que les deux dirigeants discutaient d’un accord de paix en Ukraine, Starmer remet au président américain une invitation personnelle du roi Charles III. La nouvelle fait sensation : Trump, qui avait déjà été honoré d’une visite d’État en 2019 sous le règne d’Elizabeth II, devient la première personnalité à se voir offrir ce privilège à deux reprises.

Le chef de l’État américain, visiblement ému, avait alors affiché son enthousiasme. Quelques mois plus tard, le voici donc de retour en Angleterre, pour un programme particulièrement fastueux : procession en carrosse, garde d’honneur, rencontres avec William et Kate, et surtout un déjeuner officiel avec Charles et Camilla. Tout est pensé pour souligner la force du lien entre les deux pays.

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Charles III, "un élégant gentleman" selon Trump

Interrogé avant son départ, Donald Trump n’a pas caché son admiration pour le souverain. "Charles est un élégant gentleman, c’est un honneur de l’avoir comme roi", a-t-il confié à la presse. Il a également rappelé que leur relation ne datait pas d’hier : "Nous étions amis bien avant qu’il ne devienne roi." Le président américain ne s’est pas arrêté là : il a aussi tenu à saluer Keir Starmer, affirmant que le Premier ministre "représente si bien le pays". Ces propos, censés renforcer l’image d’un Trump proche des élites britanniques, pourraient toutefois avoir l’effet inverse, notamment au regard du contexte politique local.

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Un contexte britannique tendu

Car cette visite royale ne se déroule pas dans un vide politique. Le Royaume-Uni traverse actuellement une polémique autour de la liberté d’expression, une affaire qui fragilise déjà le gouvernement de Keir Starmer. Dans ce climat délicat, chaque mot de Trump est scruté à la loupe. Sadiq Khan, maire de Londres et adversaire déclaré de l’ex-président, n’a d’ailleurs pas tardé à réagir. Il a rappelé que de nombreux Américains choisissaient désormais de s’installer à Londres "pour fuir la politique américaine". Une pique qui vise directement la ligne défendue par Trump, et qui relance leur querelle entamée il y a plusieurs années.

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Les louanges de Trump, un cadeau empoisonné ?

Si Donald Trump cherche manifestement à afficher une relation privilégiée avec le roi Charles, certains observateurs estiment que ses éloges pourraient mettre le souverain dans une position délicate. Charles III, réputé pour sa neutralité politique, pourrait en effet être associé, malgré lui, à l’image clivante de l’ancien président américain. Pour les critiques de Trump, ces déclarations s’apparentent à une tentative de se draper de la popularité royale pour redorer sa propre image internationale. D’autres estiment qu’il s’agit simplement de flatteries diplomatiques, mais reconnaissent que leur effet risque d’être ambigu auprès du public britannique.

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Une visite royale très attendue

Malgré les polémiques, la visite est marquée par de nombreux temps forts. Le château de Windsor servira de cadre à un dîner officiel réunissant plusieurs membres de la famille royale. Les Trump y passeront également la nuit, un honneur rarement accordé. Cette rencontre, qui suit celle de 2019 avec la reine Elizabeth II, s’annonce donc historique à plus d’un titre. D’un côté, elle souligne la continuité de la relation spéciale entre Washington et Londres. De l’autre, elle expose le président américain à des critiques qui pourraient bien ternir l’image qu’il cherche à projeter.

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En résumé

Donald Trump voulait faire de sa visite au Royaume-Uni une démonstration d’amitié et de proximité avec le roi Charles III. En multipliant les éloges, il espérait sans doute envoyer un message clair : celui d’un allié fidèle et d’un invité prestigieux. Mais dans un climat politique tendu, et face à une opinion publique parfois méfiante à son égard, ses compliments pourraient bien se transformer en sujet de controverse. Au final, ce séjour à Windsor, aussi royal soit-il, risque de confirmer ce que beaucoup pensent déjà : avec Donald Trump, rien n’est jamais totalement simple, même lorsqu’il s’agit de rendre hommage à un "gentleman élégant".

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.