Culture

Budget 2026 : ce que l’on sait de l’allocation unique plafonnée à 70 % du Smic

21 septembre 2025 - 12 : 48
par Mylène Le gouvernement envisage de créer une allocation unique plafonnée à 70 % du Smic pour réduire le déficit public dans le cadre du budget 2026. Une mesure controversée qui pourrait bouleverser le système des aides sociales.

Alors que la France cherche à combler un déficit public jugé alarmant, le gouvernement planche sur un budget 2026 placé sous le signe des économies massives.

Budget 2026 : ce que l’on sait de l’allocation unique plafonnée à 70 % du Smic

Parmi les mesures les plus discutées figure la création d’une allocation unique plafonnée à 70 % du Smic, une proposition qui fait débat depuis plusieurs mois et qui pourrait profondément modifier le paysage social français.

Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?

UNE MESURE DANS UN CONTEXTE BUDGÉTAIRE TENDU

Avec un objectif affiché de 44 milliards d’euros d’économies, le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, fraîchement nommé à Matignon le 9 septembre, doit composer un budget capable d’éviter une censure parlementaire. Cette mission délicate s’inscrit dans la continuité des annonces faites par son prédécesseur François Bayrou, qui avait déjà mis en avant la nécessité de réduire la dépense publique.

Dans ce contexte, la proposition d’une allocation unique, récurrente depuis l’automne dernier, refait surface, soutenue par une partie de la droite, notamment par Laurent Wauquiez ou encore l’ancien Premier ministre Michel Barnier.

Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2

QU’EST-CE QUE L’ALLOCATION UNIQUE ?

L’idée est simple dans son principe : fusionner plusieurs prestations sociales attribuées aux ménages modestes pour les regrouper en une seule aide. Selon les scénarios envisagés, seraient concernées :

  • le RSA (revenu de solidarité active)

  • les allocations chômage

  • certaines aides versées par les CAF et les MSA

En revanche, les aides vieillesse et handicap seraient exclues de ce dispositif.

Le tout serait plafonné à 70 % du Smic, ce qui représenterait aujourd’hui un peu plus de 1 100 euros par mois pour une personne seule.

Lire aussi : Salaire en septembre : pourquoi le montant de votre net peut changer avec la nouvelle règle fiscale

LES PARTISANS DE LA RÉFORME

Du côté des soutiens, plusieurs arguments sont avancés. Selon la fondation IFRAP, un think tank libéral classé à droite, la mise en place d’une telle allocation permettrait de réaliser jusqu’à 34 milliards d’euros d’économies pour les finances publiques. Elle simplifierait aussi un système jugé trop complexe, avec la multiplication des guichets et des conditions d’éligibilité. Certains voient également dans cette allocation unique un moyen de lutter contre les abus en regroupant les aides dans un dispositif centralisé et mieux contrôlé.

Lire aussi : "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6

LES CRITIQUES ET INQUIÉTUDES

Mais cette mesure suscite de vives oppositions. Selon une étude de France Stratégie, organisme rattaché au Premier ministre, plus de 3,5 millions de familles modestes verraient leurs ressources diminuer. En plafonnant l’ensemble des aides à 70 % du Smic, certains bénéficiaires actuels perdraient une partie non négligeable de leurs revenus de solidarité.

Les associations de lutte contre la pauvreté redoutent un accroissement des inégalités et un risque de précarisation pour des ménages déjà fragiles. Pour elles, cette réforme serait une « fausse bonne idée », car elle mettrait en péril la capacité de certaines familles à subvenir à leurs besoins essentiels.

Lire aussi : Sébastien Lecornu : quel salaire et quels avantages pour le nouveau Premier ministre ?

UN DÉBAT POLITIQUE EXPLOSIF

Cette proposition intervient dans un climat social déjà tendu, marqué par des mobilisations contre les réformes budgétaires et fiscales. La gauche dénonce une mesure injuste, accusant le gouvernement de vouloir faire porter l’effort de réduction du déficit sur les ménages les plus modestes, tandis que la droite y voit une voie possible pour assainir durablement les finances publiques.

Le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu devra trouver un compromis politique pour faire adopter son budget. Entre la nécessité de présenter des économies crédibles à Bruxelles et la pression sociale intérieure, la marge de manœuvre reste mince.

Lire aussi : Salaire en septembre : pourquoi le montant de votre net peut changer avec la nouvelle règle fiscale

CE QUI POURRAIT CHANGER DÈS 2026

Si elle venait à être adoptée, l’allocation unique entrerait en vigueur dans le courant de l’année 2026. Elle marquerait un tournant majeur dans la politique sociale française, avec une redéfinition de la solidarité nationale. Les contours exacts du dispositif restent à préciser : quel montant de base ? Quelles exceptions ? Quelles modalités pour les familles avec enfants ? Autant de questions qui devraient être au cœur des discussions parlementaires dans les mois à venir.

Lire aussi : Sébastien Lecornu : qui est Julie, la femme (très) discrète du nouveau Premier ministre ?

EN BREF

L’allocation unique plafonnée à 70 % du Smic est loin d’être actée, mais son retour dans les débats montre la volonté du gouvernement de tester toutes les pistes pour réduire un déficit public jugé critique. Entre promesse d’économies et risques sociaux importants, le sujet devrait s’imposer comme l’un des plus sensibles de la rentrée politique.

Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.

Lire aussi : "Je suis une Arabe catholique en couple avec un juif, j’aime parler de sexe" : Léa Salamé brise les tabous avant sa grande rentrée

Ajouter les points
0
Points
Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!