C’est une décision qui marque un tournant dans la vie politique française. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé et publié ce mercredi un décret mettant fin aux derniers avantages à vie dont bénéficiaient les anciens Premiers ministres.
À partir du 1er janvier 2026, plus de voiture de fonction avec chauffeur ni de protection policière automatique pour ceux qui ont occupé Matignon.
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Quels étaient les privilèges concernés ?
Jusqu’ici, les anciens Premiers ministres profitaient de plusieurs avantages matériels qui avaient vocation à durer toute leur vie :
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L’usage d’une voiture de fonction avec chauffeur, même bien après la fin de leur mandat.
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Une protection policière permanente, quelle que soit l’évolution de leur exposition publique ou du niveau de menace.
Ces privilèges, accordés par tradition républicaine, concernaient encore une dizaine d’anciens Premiers ministres vivants. Leur coût pour l’État, estimé à plusieurs millions d’euros par an, faisait régulièrement l’objet de critiques.
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Des restrictions déjà amorcées depuis 2019
Ce n’est pas la première fois que le sujet est abordé. En 2019, un précédent décret avait déjà réduit certains privilèges. Les anciens Premiers ministres ne bénéficient plus d’un secrétariat particulier à vie, celui-ci étant désormais limité à dix ans ou jusqu’à leur 67ᵉ anniversaire. Cependant, les voitures avec chauffeur et la protection policière avaient été maintenues, créant un sentiment d’iniquité et d’avantages excessifs. C’est désormais terminé.
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Ce que prévoit le décret de 2025
Le décret publié par Sébastien Lecornu précise que :
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La mise à disposition de véhicules et chauffeurs ne sera plus automatique ni à vie, mais limitée dans le temps.
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La protection policière sera désormais attribuée selon une évaluation de la « réalité du risque ». Autrement dit, seuls les anciens Premiers ministres exposés à des menaces avérées pourront en bénéficier.
Cette suppression prendra effet dès le 1er janvier 2026, laissant une période de transition d’un peu plus d’un an.
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Une mesure symbolique mais peu significative sur les finances
Sur le plan budgétaire, l’impact reste limité : les avantages supprimés ne représentent qu’une faible part des dépenses publiques. Mais sur le plan politique, l’effet est fort. En mettant fin à ces privilèges, le gouvernement envoie un message de sobriété et de transparence. Le principe est clair : la fonction de Premier ministre est prestigieuse, mais ses avantages ne doivent pas être perpétuels.
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Des réactions contrastées
Pour une partie de l’opinion publique, cette décision répond à une exigence de justice sociale et d’égalité. Pourquoi entretenir des avantages pour des responsables politiques ayant quitté leurs fonctions depuis parfois des décennies ? D’autres voix soulignent cependant que certains anciens Premiers ministres restent exposés à des risques réels, notamment en raison de leur passé politique. La question de l’évaluation des menaces et des critères pour maintenir une protection policière pourrait encore susciter des débats.
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Un geste attendu vers la fin des privilèges
En supprimant ces avantages à vie, l’État met fin à une exception française régulièrement critiquée. Pour les partisans de la mesure, il s’agit d’un pas en avant vers plus de cohérence et d’exemplarité dans la gestion des fonds publics. Pour les sceptiques, ce geste reste essentiellement symbolique et ne changera pas l’ampleur des dépenses de l’État. Une chose est sûre : à partir de 2026, les anciens Premiers ministres devront, comme tout citoyen, assurer leurs déplacements et leur sécurité sans bénéficier automatiquement de l’appui permanent de l’État.
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