À quelques semaines de devenir père pour la première fois et alors qu’il s’est officiellement lancé dans la vie politique locale à Menton, Louis Sarkozy fait encore parler de lui. Le fils cadet de Nicolas Sarkozy, 28 ans, a accepté de se confier lors d’un shooting pour Paris Match. Torse nu, il a dévoilé ses six tatouages, tous portés du côté droit de son corps — « Normal, je suis un homme de droite », plaisante-t-il.
Mais au-delà de l’humour, chacun de ces dessins a une signification profonde, liée à l’Histoire, à la politique ou à la philosophie.
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Un premier tatouage en Corse à 16 ans
Le tout premier dessin de Louis Sarkozy date de ses 16 ans, lors d’un séjour en Corse. Sur l’intérieur de son avant-bras droit, il a choisi de représenter le baron Samedi, divinité vaudoue associée à la mort et à la renaissance. Une figure mystique qui a marqué le début d’une passion pour les symboles forts.
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Une phrase médiévale sur son avant-bras
Sur ce même bras, il arbore une inscription en ancien français : « Ki ore irato d Loovis ». Il s’agit d’un extrait d’un chant de croisade du XIIe siècle qui signifie : « Qui désormais ira avec Louis ne redoutera plus jamais l’enfer. » Ce qui l’a séduit, explique-t-il, c’est à la fois la résonance historique et linguistique de ce texte, considéré par les experts comme l’une des premières traces de la langue française, mais aussi la présence de son prénom sous sa forme médiévale.
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La pièce romaine Eid Mar, son tatouage préféré
Sur son flanc droit, Louis Sarkozy a choisi un symbole fort : le Denarius Eid Mar, pièce frappée par les conspirateurs après l’assassinat de Jules César. Cette monnaie, l’une des plus rares au monde, représente à ses yeux un moment fondateur de l’Histoire. C’est d’ailleurs son tatouage préféré : « Il a de la gueule », confie-t-il.
Un torse marqué par la Grèce antique et Rome
Sur son torse, il a choisi une pièce grecque de Rhodes datant du IVe siècle. Toujours sur son avant-bras droit, il arbore aussi le faisceau de licteur romain, symbole de l’autorité de la magistrature romaine, mais également emblème de la République française. « Rome et la France à la fois, ça me touche beaucoup », explique le jeune homme.
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John Locke et l’appel au ciel
Grand lecteur de philosophie politique, Louis Sarkozy a voulu inscrire sur son biceps une référence à John Locke, penseur des révolutions. Le dessin illustre la célèbre idée selon laquelle, si un roi viole le contrat social et devient tyrannique, le peuple peut s’adresser non plus au monarque mais au paradis, une séparation inédite entre Dieu et le pouvoir royal. Pour lui, ce symbole incarne la genèse de la démocratie moderne.
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Un hommage à la cavalerie napoléonienne
Enfin, dans son dos, le fils de Nicolas Sarkozy a choisi de se faire tatouer l’étendard des Dragons de l’impératrice, unité de cavalerie napoléonienne reconnaissable à sa peau de léopard sur le casque. Un clin d’œil à la grandeur militaire française.
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En résumé
Qu’il s’agisse de la Rome antique, des croisades, de la République française, de la philosophie de Locke ou encore de l’histoire napoléonienne, les tatouages de Louis Sarkozy sont autant de déclarations d’amour à l’Histoire et à la pensée politique. Si chacun possède une signification particulière, il avoue avoir une préférence pour la pièce romaine Eid Mar, symbole de pouvoir et de rupture. Entre humour, érudition et passion, ces tatouages reflètent à la fois son goût pour la culture et son identité d’homme engagé.
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