C’est une mesure qui fait beaucoup parler de l’autre côté des Pyrénées. Depuis le 1er juillet, l’Espagne a mis en place un nouveau système de contrôle routier destiné à sanctionner les automobilistes qui ne respectent pas la distance minimale de sécurité entre deux véhicules sur l’autoroute.
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Une règle cruciale pour la sécurité, mais qui s’accompagne de sanctions particulièrement sévères.
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Comment fonctionnent ces nouveaux radars ?
➡️ La nueva señal S991f indica la existencia de un dispositivo de control de separación mínima entre vehículos en un punto o tramo de una autopista o autovía. Se podrán añadir subcarteles superiores o inferiores con información adicional. #NuevasSeñales pic.twitter.com/VUeqMKkqdg
— Dir. Gral. Tráfico (@DGTes) August 27, 2025
De nouveaux panneaux rectangulaires bleus, apparus cet été sur les autoroutes espagnoles, indiquent les zones surveillées. On y voit deux véhicules dans un cercle rouge, accompagnés de la mention « 70 m », distance minimale à respecter. Des radars spécifiques mesurent automatiquement l’espace entre les voitures. Si le conducteur suit de trop près le véhicule qui le précède, il s’expose à une contravention immédiate.
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Amende de 200 € et retrait de 4 points pour un non-respect simple.
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Amende de 500 € et retrait de 6 points en cas d’infraction grave ou de conduite jugée dangereuse.
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Pourquoi cette mesure ?
L’objectif affiché est de réduire les collisions arrière, très fréquentes sur autoroute, et souvent liées à un manque de distance de sécurité. Selon les autorités, ces accidents représentent une part importante des sinistres sur les grands axes espagnols. La Direction Générale du Trafic rappelle une règle simple : laisser s’écouler au moins deux secondes entre le passage du véhicule qui vous précède et le vôtre devant un point fixe. Cela permet d’adapter son temps de réaction en cas de freinage brusque.
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Premières réactions des automobilistes
Sans surprise, les premières verbalisation n’ont pas tardé à tomber. Et certains conducteurs ne cachent pas leur mécontentement. Sur les réseaux sociaux, des internautes dénoncent une « machine à amendes » plus qu’un dispositif de sécurité : « Bon sang, comment savoir que je suis bien à 70 m ? Réparez les routes au lieu de chercher de l’argent ! » Des critiques pointent aussi les limites pratiques de la mesure : insertion soudaine d’un véhicule, zones mal éclairées, ou encore trafic dense rendant difficile le respect exact de la distance.
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Qu’en est-il en France ?
La France applique une règle similaire, mais avec des sanctions moins lourdes. Bison Futé conseille de maintenir une distance équivalente à deux lignes de bande d’arrêt d’urgence, soit environ 90 mètres à 130 km/h.
Le non-respect de cette règle constitue une infraction de 4ᵉ classe, punie par :
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Une amende forfaitaire de 135 €,
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Le retrait de 3 points sur le permis de conduire.
Autrement dit, les règles existent déjà, mais l’Espagne frappe plus fort au portefeuille et sur le permis.
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Un débat entre sécurité et rentabilité
Pour ses défenseurs, ce nouveau dispositif pourrait sauver des vies en incitant les conducteurs à garder leurs distances. Pour ses détracteurs, il s’agit surtout d’un moyen de remplir les caisses de l’État. Quoi qu’il en soit, les automobilistes français qui envisagent de voyager en Espagne sont prévenus : mieux vaut lever le pied et surveiller la distance de sécurité, sous peine de repartir avec une amende salée et quelques points en moins. En résumé, l’Espagne innove avec des radars qui mesurent automatiquement les distances de sécurité sur autoroute. Les sanctions peuvent atteindre 500 € et six points de permis, un signal fort pour encourager les conducteurs à respecter cette règle essentielle. Une mesure qui pourrait, à terme, inspirer d’autres pays européens.
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