Culture

Isabelle Adjani : jugée en appel pour fraude fiscale et blanchiment, ce que l’on sait de son procès en appel

12 septembre 2025 - 11 : 07
par Mylène Condamnée en première instance pour fraude fiscale et blanchiment, Isabelle Adjani connaîtra ce vendredi la date de son procès en appel. Retour sur une affaire qui poursuit l’actrice depuis 2016.

Une affaire judiciaire qui rebondit

Ce vendredi 12 septembre, Isabelle Adjani connaîtra la date de son procès en appel.

Isabelle Adjani : jugée en appel pour fraude fiscale et blanchiment, ce que l’on sait de son procès en appel

L’actrice de 70 ans, icône du cinéma français, avait été condamnée en décembre 2023 à deux ans de prison avec sursis et 250.000 euros d’amende pour fraude fiscale et blanchiment. Contestant ce jugement, elle a fait appel.

Lire aussi : « Les Brangelina français » : Léa Salamé et Raphaël Glucksmann taquinés en direct sur leur vie de couple

Une condamnation lourde en première instance

Le tribunal avait estimé qu’Isabelle Adjani avait volontairement dissimulé des revenus à l’administration fiscale, portant « gravement atteinte à l’égalité des citoyens devant l’impôt ». En 2016 et 2017, l’actrice s’était déclarée domiciliée au Portugal, ce qui lui aurait permis d’éluder environ 236 000 euros d’impôt sur le revenu. Elle avait également été sanctionnée pour avoir perçu en 2013 une somme de deux millions d’euros de la part de son ami Mamadou Diagna NDiaye, homme d’affaires et président du Comité national olympique et sportif sénégalais. Présentée comme un prêt, cette somme avait été considérée par les juges comme une « donation déguisée », permettant à l’actrice d’éviter le paiement de 1,2 million d’euros de droits de mutation.

Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?

Des soupçons de blanchiment

Autre volet de l’affaire : le transfert de 119 000 euros depuis un compte non déclaré aux États-Unis vers le Portugal. La justice a considéré que les conditions de cette opération n’avaient « d’autre justification que de dissimuler l’origine et la destination de ces fonds ». Ce point avait valu à Isabelle Adjani une condamnation pour blanchiment.

Lire aussi : « C’est dangereux » : Michel Drucker face aux critiques sur sa fortune colossale

La défense invoque une « erreur »

Absente à son procès en première instance, l’actrice s’était défendue par la voix de ses avocats. Ces derniers avaient plaidé l’« erreur », expliquant qu’elle avait été « mal conseillée » lorsqu’elle s’était domiciliée au Portugal. Ils avaient également insisté sur le contexte personnel et financier difficile traversé par la comédienne à l’époque.

Lire aussi : Sébastien Lecornu : qui est Julie, la femme (très) discrète du nouveau Premier ministre ?

L’ombre des Panama Papers

L’affaire trouve son origine en 2016, lorsque le nom d’Isabelle Adjani est apparu dans les Panama Papers comme détentrice d’une société offshore aux îles Vierges britanniques. Si aucune poursuite n’avait été retenue pour ce volet, l’enquête avait révélé d’autres soupçons qui allaient conduire à sa mise en examen, puis à sa condamnation en 2023.

Lire aussi : "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6

Un autre dossier classé sans suite

En parallèle, l’actrice avait été mise en examen en 2020 pour escroquerie, après la plainte d’un ancien consultant. Il l’accusait d’avoir falsifié des remboursements de dettes à son égard. Mais en octobre 2024, elle avait finalement obtenu un non-lieu, cette procédure n’ayant pas abouti.

Lire aussi : Léa Salamé à la tête du 20h de France 2 : pourquoi elle pourrait déjà s’en retirer

En résumé

Symbole du cinéma français, plusieurs fois récompensée aux César et à Cannes, Isabelle Adjani se retrouve de nouveau au cœur de l’actualité judiciaire. Son procès en appel, dont la date sera fixée ce vendredi, pourrait marquer un nouveau tournant dans une affaire qui la poursuit depuis près de dix ans.

Découvrez maintenant Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ? et Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2.

Lire aussi : "Je suis une Arabe catholique en couple avec un juif, j’aime parler de sexe" : Léa Salamé brise les tabous avant sa grande rentrée

Ajouter les points
0
Points
Mylène
Je suis Mylène, blogueuse, beauty addict, Rédactrice en Chef du webzine So Busy Girls et maman de 2 petits bouts. Et fana de chocolat. Et de bons polars. On avait dit "courte description" ?! Ah oui, j'ai oublié de dire que j'étais très (très très) bavarde...!