Une affaire judiciaire qui rebondit
Ce vendredi 12 septembre, Isabelle Adjani connaîtra la date de son procès en appel.
L’actrice de 70 ans, icône du cinéma français, avait été condamnée en décembre 2023 à deux ans de prison avec sursis et 250.000 euros d’amende pour fraude fiscale et blanchiment. Contestant ce jugement, elle a fait appel.
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Une condamnation lourde en première instance
Le tribunal avait estimé qu’Isabelle Adjani avait volontairement dissimulé des revenus à l’administration fiscale, portant « gravement atteinte à l’égalité des citoyens devant l’impôt ». En 2016 et 2017, l’actrice s’était déclarée domiciliée au Portugal, ce qui lui aurait permis d’éluder environ 236 000 euros d’impôt sur le revenu. Elle avait également été sanctionnée pour avoir perçu en 2013 une somme de deux millions d’euros de la part de son ami Mamadou Diagna NDiaye, homme d’affaires et président du Comité national olympique et sportif sénégalais. Présentée comme un prêt, cette somme avait été considérée par les juges comme une « donation déguisée », permettant à l’actrice d’éviter le paiement de 1,2 million d’euros de droits de mutation.
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Des soupçons de blanchiment
Autre volet de l’affaire : le transfert de 119 000 euros depuis un compte non déclaré aux États-Unis vers le Portugal. La justice a considéré que les conditions de cette opération n’avaient « d’autre justification que de dissimuler l’origine et la destination de ces fonds ». Ce point avait valu à Isabelle Adjani une condamnation pour blanchiment.
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La défense invoque une « erreur »
Absente à son procès en première instance, l’actrice s’était défendue par la voix de ses avocats. Ces derniers avaient plaidé l’« erreur », expliquant qu’elle avait été « mal conseillée » lorsqu’elle s’était domiciliée au Portugal. Ils avaient également insisté sur le contexte personnel et financier difficile traversé par la comédienne à l’époque.
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L’ombre des Panama Papers
L’affaire trouve son origine en 2016, lorsque le nom d’Isabelle Adjani est apparu dans les Panama Papers comme détentrice d’une société offshore aux îles Vierges britanniques. Si aucune poursuite n’avait été retenue pour ce volet, l’enquête avait révélé d’autres soupçons qui allaient conduire à sa mise en examen, puis à sa condamnation en 2023.
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Un autre dossier classé sans suite
En parallèle, l’actrice avait été mise en examen en 2020 pour escroquerie, après la plainte d’un ancien consultant. Il l’accusait d’avoir falsifié des remboursements de dettes à son égard. Mais en octobre 2024, elle avait finalement obtenu un non-lieu, cette procédure n’ayant pas abouti.
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En résumé
Symbole du cinéma français, plusieurs fois récompensée aux César et à Cannes, Isabelle Adjani se retrouve de nouveau au cœur de l’actualité judiciaire. Son procès en appel, dont la date sera fixée ce vendredi, pourrait marquer un nouveau tournant dans une affaire qui la poursuit depuis près de dix ans.
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