Une disparition qui secoue le monde de la mode
Le 4 septembre 2025, le monde de la mode et du luxe perdait l’une de ses figures les plus emblématiques. À 91 ans, Giorgio Armani, surnommé le « Roi Giorgio », s’est éteint dans sa maison milanaise. L’homme qui avait commencé comme simple étalagiste a bâti, en plusieurs décennies, un empire colossal dans la mode, mais aussi dans l’hôtellerie, le sport et l’immobilier.
Jusqu’à son dernier souffle, il a conservé un œil attentif sur ses collections. Sa dernière apparition publique remonte à la Fashion Week de Milan, en juin, dont il avait dû finalement se retirer pour raisons de santé. Sa disparition a suscité une pluie d’hommages, mais très vite, une autre question est apparue : que deviendrait l’empire Armani, estimé à plus de 11 milliards d’euros ?
Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale
La fondation Armani en héritière principale
L’ouverture de son testament, ce jeudi, a apporté des réponses. Sans enfant, Giorgio Armani a choisi de léguer 100 % de sa société à sa fondation, qui sera désormais dirigée par son compagnon Leo Dell’Orco et par ses deux neveux. La fondation aura pour mission de garantir la continuité de l’esprit et des valeurs du créateur, autour de la sobriété, de l’élégance intemporelle et de la rigueur. Mais le styliste, visionnaire jusqu’au bout, n’a pas seulement pensé à préserver l’âme de sa maison. Il a aussi anticipé les enjeux financiers de demain, en intégrant dans son testament une clause inattendue.
Lire aussi : Deux maisons, des prêts et un salaire de ministre : le patrimoine de Sébastien Lecornu dévoilé
Une ouverture au capital pour les géants du secteur
Giorgio Armani a souhaité que 15 % de sa société soient proposés à un grand groupe international du luxe ou de la beauté. Parmi les destinataires prioritaires figurent LVMH, L’Oréal et EssilorLuxottica. Les réactions ne se sont pas fait attendre. L’Oréal a rapidement indiqué être « touché et honoré » que Giorgio Armani ait pensé à elle, rappelant les liens déjà forts entre les deux entités grâce aux lignes de parfums et de cosmétiques Armani. Le groupe français a affirmé qu’il étudierait cette perspective « avec une grande considération ».
Du côté d’EssilorLuxottica, le géant mondial de l’optique, la réaction est similaire : le groupe se dit « fier de l’estime » portée par Armani et examine attentivement cette proposition. En revanche, LVMH, mastodonte du luxe dirigé par Bernard Arnault, n’a pas encore réagi officiellement. Giorgio Armani avait également ouvert la possibilité à d’autres groupes de prestige, comme Kering, de se positionner dans cette future recomposition du capital.
Lire aussi : Sébastien Lecornu : quel salaire et quels avantages pour le nouveau Premier ministre ?
Un plan stratégique millimétré
La clause testamentaire va plus loin : après cette première cession de 15 %, l’entreprise sélectionnée pourra acquérir jusqu’à 54,9 % du capital supplémentaire. Le contrôle resterait toutefois partagé avec la fondation, qui conserverait au minimum 30 % des parts, afin d’assurer que les décisions stratégiques ne s’éloignent pas des volontés du créateur. Leo Dell’Orco et les neveux du styliste auront la lourde tâche de superviser ce processus et de sélectionner l’acteur jugé le plus apte à faire perdurer la vision Armani, tout en garantissant la stabilité financière du groupe.
Lire aussi : Sébastien Lecornu : qui est Julie, la femme (très) discrète du nouveau Premier ministre ?
Une alternative : la Bourse
Si aucune transaction n’aboutit dans un délai de 18 mois, le testament prévoit un autre scénario : l’introduction en Bourse de l’entreprise. Cette opération devrait intervenir entre 3 et 5 ans après l’ouverture du testament. Là encore, la fondation conserverait une part substantielle pour veiller au respect des valeurs et de l’indépendance de la maison.
Lire aussi : Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations
Le dernier coup d’éclat d’un visionnaire
En prévoyant dans les moindres détails le destin de son empire, Giorgio Armani démontre une fois de plus son sens aigu de la stratégie. Son choix d’ouvrir le capital à un géant du secteur reflète à la fois une volonté de sécuriser la pérennité de sa maison et d’inscrire son œuvre dans une dynamique internationale. À travers son testament, il envoie un message clair : l’empire Armani doit lui survivre, mais rester fidèle à son identité. En orchestrant son héritage comme une collection, Giorgio Armani aura réussi à donner à sa disparition l’allure d’un dernier acte créatif, à la fois sobre, élégant et visionnaire.
Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et Cyril Hanouna et Tiphaine Auzière aperçus ensemble : premières vacances en couple à Saint-Tropez ?
Lire aussi : « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron
