La monarchie britannique traverse une crise de confiance inédite. Selon l’étude Attitudes sociales britanniques (BSA) menée par le Centre national de recherche sociale (NatCen), le soutien à la Couronne a chuté à un niveau jamais atteint depuis le début des relevés en 1983.
Une chute vertigineuse du soutien
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En 1983, 86 % des Britanniques jugeaient important de préserver la monarchie. Quarante ans plus tard, en 2024, ce chiffre est tombé à 51 % seulement. Une baisse de plus de 40 points, qui illustre le désenchantement croissant des citoyens vis-à-vis de cette institution séculaire. Parallèlement, la proportion de Britanniques considérant que la monarchie n’est « pas importante » est passée de 10 % à près de 30 %.
Plus frappant encore, le nombre de partisans de son abolition a quintuplé, grimpant de 3 % en 1983 à 15 % en 2024. « Le soutien à la monarchie est désormais à son plus bas niveau depuis le début de nos relevés, avec plus de personnes que jamais qui remettent en question son avenir », a expliqué Alex Scholes, directeur de recherche du NatCen.
Un clivage générationnel et politique
Derrière ces chiffres globaux se cachent des fractures profondes. Les jeunes générations rejettent massivement la monarchie : chez les 16-34 ans, 59 % préfèrent un chef d’État élu plutôt qu’un monarque héréditaire. À l’inverse, 76 % des plus de 55 ans restent attachés à la Couronne. Sur le plan politique, les électeurs conservateurs se montrent largement favorables à la monarchie (82 % de soutien), tandis que les électeurs travaillistes apparaissent beaucoup plus divisés, partagés entre attachement et volonté de changement.
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Un soutien en dents de scie depuis 2012
L’étude rappelle que la monarchie a bénéficié d’un regain d’adhésion en 2011-2012, grâce à plusieurs événements fédérateurs : le mariage du prince William et de Kate Middleton, le jubilé de diamant d’Elizabeth II et les Jeux olympiques de Londres. Depuis, la tendance est clairement à la baisse, malgré une courte remontée après le décès de la reine en 2022. Mais l’aura d’Elizabeth II ne semble pas avoir été durablement transmise à son fils, le roi Charles III, ni au reste de la famille royale, souvent éclaboussée par les scandales.
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Une institution fragilisée
Ces résultats posent une question cruciale : la monarchie britannique peut-elle encore incarner l’unité nationale à long terme ? Alors que le pays traverse des difficultés économiques et sociales, l’attachement symbolique au monarque s’effrite.
Le débat sur l’avenir de la monarchie ressurgit donc avec force, accentué par la montée en puissance des partisans d’un chef d’État élu. Et si, pour l’heure, 58 % des Britanniques préfèrent toujours maintenir la monarchie, la tendance observée ces dernières décennies pourrait bien dessiner un futur beaucoup plus incertain pour l’institution.
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