« Si on ne change pas le fonctionnement de notre État de droit, qui ne protège plus les citoyens ni la police, on n’arrivera à rien » Avec cette déclaration choc, Laurent Wauquiez a voulu marquer les esprits ce mercredi 10 septembre.
Le président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale a réagi à la fois à la nomination de Sébastien Lecornu comme nouveau Premier ministre et aux violences liées au mouvement « Bloquons tout ».
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Une formule choc en pleine crise sociale
La France traverse une journée de fortes tensions. Tandis que le pays est secoué par des blocages de raffineries, de gares et d’axes routiers, Laurent Wauquiez a dénoncé un État fragilisé. Selon lui, le droit tel qu’il est conçu aujourd’hui ne permet plus de protéger efficacement les Français ni les forces de l’ordre. Cette sortie médiatique illustre l’exaspération d’une partie de la population face aux violences. Pour Wauquiez, l’État doit réformer ses règles de fonctionnement s’il veut regagner la confiance des citoyens.
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Un message adressé à Matignon
Au-delà de la critique, ces propos visent aussi le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu. L’élu de Haute-Loire rappelle que Les Républicains ne se détermineront pas sur des alliances opportunistes mais uniquement sur le programme du gouvernement. Autrement dit, la droite attend des mesures concrètes, notamment sur la sécurité et le maintien de l’ordre. Cette position ferme place le nouveau chef du gouvernement face à une exigence claire : convaincre sur le fond ou risquer de perdre un appui potentiel.
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L’ordre comme priorité politique
En évoquant l’État de droit qui « ne protège plus », Laurent Wauquiez se positionne dans une logique de fermeté et d’autorité. Les Républicains entendent incarner la voix de ceux qui refusent les violences et souhaitent un retour rapide à l’ordre. Pour l’élu, le rôle du gouvernement n’est pas seulement de gérer la crise sociale mais aussi de rétablir la confiance entre citoyens, police et institutions. Un défi immense au moment où la contestation prend une ampleur inédite.
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En résumé
En lançant son avertissement, Laurent Wauquiez se veut le porte-voix d’une France fatiguée des violences et des blocages. Ses mots, « si on ne change pas le fonctionnement de notre État de droit », rappellent l’urgence de réformes profondes pour redonner du sens à la protection républicaine.
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