La journée de mobilisation « Bloquons tout », annoncée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, a débuté sous tension ce mercredi 10 septembre.
Dès la matinée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a confirmé que les forces de l’ordre avaient procédé à près de 200 interpellations sur l’ensemble du territoire, dont 132 dans l’agglomération parisienne.
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Une journée de blocages sous surveillance
Le mouvement « Bloquons tout » appelle à paralyser le pays par une série d’actions : blocages d’infrastructures de transports, d’établissements scolaires, de sites symboliques, manifestations et même une « grève de la carte bancaire ». Depuis les premières heures, les forces de l’ordre sont fortement mobilisées pour limiter les perturbations.
Dans son point presse de 10h00, Bruno Retailleau a précisé que ces interpellations concernaient essentiellement des « actions de déblocage » menées pour rétablir la circulation ou sécuriser certains sites stratégiques.
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Retailleau dénonce une « récupération »
Pour le ministre de l’Intérieur démissionnaire, cette mobilisation n’a plus rien de citoyen : « La mobilisation n’a rien d’une mobilisation citoyenne. Elle a été détournée, confisquée, captée par la mouvance de l’extrême gauche, de l’ultra-gauche, appuyée par le mouvement des insoumis », a-t-il déclaré. Un discours qui s’inscrit dans la continuité de ses prises de parole des derniers jours, où il alertait déjà sur une possible radicalisation de ce mouvement né spontanément sur les réseaux sociaux avant d’être repris par des organisations plus politisées.
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Paris, épicentre des tensions
Selon les chiffres de la préfecture de police, 132 interpellations ont eu lieu dans la capitale et sa banlieue. Les principaux axes routiers, gares et établissements scolaires font l’objet d’une vigilance particulière, alors que des cortèges spontanés et des blocages sont signalés. Les autorités craignent une amplification des tensions au fil de la journée, alors que des manifestations sont prévues dans plusieurs grandes villes françaises.
Une mobilisation qui divise
Si certains voient dans « Bloquons tout » une expression de la colère sociale contre le gouvernement et la politique d’Emmanuel Macron, d’autres dénoncent une stratégie de chaos qui pénalise avant tout les citoyens. Pour Bruno Retailleau, la priorité reste le rétablissement de l’ordre : « Nous n’avons pas peur. Nous protégerons le droit, la loi, les Françaises et les Français et la République. »
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En résumé
Avec près de 200 interpellations en France, dont 132 à Paris, la mobilisation « Bloquons tout » a déjà donné lieu à des tensions ce mercredi matin. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau dénonce une action désormais dominée par l’ultra-gauche, alors que les forces de l’ordre continuent de se déployer massivement pour éviter une paralysie du pays.
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