Culture

« Bloquons tout » : près de 200 interpellations en France selon Bruno Retailleau

10 septembre 2025 - 11 : 16
par Clémence Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé près de 200 interpellations ce mercredi matin lors de la mobilisation « Bloquons tout », dont 132 à Paris. Il accuse l’ultra-gauche d’avoir « confisqué » le mouvement.

La journée de mobilisation « Bloquons tout », annoncée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux, a débuté sous tension ce mercredi 10 septembre.

Bloquons tout : près de 200 interpellations en France selon Bruno Retailleau

Dès la matinée, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a confirmé que les forces de l’ordre avaient procédé à près de 200 interpellations sur l’ensemble du territoire, dont 132 dans l’agglomération parisienne.

Lire aussi : Deux maisons, des prêts et un salaire de ministre : le patrimoine de Sébastien Lecornu dévoilé

Une journée de blocages sous surveillance

Le mouvement « Bloquons tout » appelle à paralyser le pays par une série d’actions : blocages d’infrastructures de transports, d’établissements scolaires, de sites symboliques, manifestations et même une « grève de la carte bancaire ». Depuis les premières heures, les forces de l’ordre sont fortement mobilisées pour limiter les perturbations.

Dans son point presse de 10h00, Bruno Retailleau a précisé que ces interpellations concernaient essentiellement des « actions de déblocage » menées pour rétablir la circulation ou sécuriser certains sites stratégiques.

Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale

Retailleau dénonce une « récupération »

Pour le ministre de l’Intérieur démissionnaire, cette mobilisation n’a plus rien de citoyen : « La mobilisation n’a rien d’une mobilisation citoyenne. Elle a été détournée, confisquée, captée par la mouvance de l’extrême gauche, de l’ultra-gauche, appuyée par le mouvement des insoumis », a-t-il déclaré. Un discours qui s’inscrit dans la continuité de ses prises de parole des derniers jours, où il alertait déjà sur une possible radicalisation de ce mouvement né spontanément sur les réseaux sociaux avant d’être repris par des organisations plus politisées.

Lire aussi : Cyril Hanouna révèle en direct une anecdote très surprenante sur Sébastien Lecornu

Paris, épicentre des tensions

Selon les chiffres de la préfecture de police, 132 interpellations ont eu lieu dans la capitale et sa banlieue. Les principaux axes routiers, gares et établissements scolaires font l’objet d’une vigilance particulière, alors que des cortèges spontanés et des blocages sont signalés. Les autorités craignent une amplification des tensions au fil de la journée, alors que des manifestations sont prévues dans plusieurs grandes villes françaises.

Lire aussi : Mercredi sous haute tension : sabotages redoutés, 100 000 participants attendus et 80 000 forces de l’ordre mobilisées

Une mobilisation qui divise

Si certains voient dans « Bloquons tout » une expression de la colère sociale contre le gouvernement et la politique d’Emmanuel Macron, d’autres dénoncent une stratégie de chaos qui pénalise avant tout les citoyens. Pour Bruno Retailleau, la priorité reste le rétablissement de l’ordre : « Nous n’avons pas peur. Nous protégerons le droit, la loi, les Françaises et les Français et la République. »

Lire aussi : Démission de François Bayrou : à quels privilèges aura-t-il droit en tant qu’ex-Premier ministre ?

En résumé

Avec près de 200 interpellations en France, dont 132 à Paris, la mobilisation « Bloquons tout » a déjà donné lieu à des tensions ce mercredi matin. Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau dénonce une action désormais dominée par l’ultra-gauche, alors que les forces de l’ordre continuent de se déployer massivement pour éviter une paralysie du pays.

Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.

Lire aussi : Sébastien Lecornu : qui est le premier ministre proche d'Emmanuel Macron choisi pour succéder à François Bayrou ?

Ajouter les points
0
Points
Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.