Culture

Après sa chute à l’Assemblée, Emmanuel Macron pourrait-il renommer François Bayrou ?

08 septembre 2025 - 21 : 38
par Clémence Après l’échec historique du vote de confiance du 8 septembre, François Bayrou doit présenter sa démission. Emmanuel Macron pourrait-il, malgré tout, le nommer à nouveau Premier ministre ?

La journée du lundi 8 septembre 2025 restera comme une date historique de la Ve République. Pour la première fois depuis 1958, un Premier ministre a été désavoué par un vote de confiance à l’Assemblée nationale. Avec seulement 194 voix favorables sur 589 députés présents, François Bayrou a été contraint de reconnaître sa défaite.

Après sa chute à l’Assemblée, Emmanuel Macron pourrait-il renommer François Bayrou ?

Mais une question demeure : Emmanuel Macron peut-il encore lui confier les clés de Matignon ?

Lire aussi : Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale

La démission, une étape obligatoire

Après le rejet de la confiance par l’Assemblée, la Constitution est claire : le Premier ministre doit remettre la démission de son gouvernement au président de la République. François Bayrou a donc prévu de se rendre à l’Élysée ce mardi pour présenter officiellement sa démission à Emmanuel Macron. Cependant, ce revers parlementaire ne signifie pas automatiquement la fin de sa carrière gouvernementale. Car la Constitution laisse, en réalité, une porte ouverte à son retour.

Lire aussi : « Les Français ne peuvent plus blairer Emmanuel Macron » : le tacle de Sébastien Chenu

L’article 8 de la Constitution : un joker présidentiel

Le texte fondamental de la Ve République, adopté en 1958, accorde au président de la République le pouvoir de nommer qui il veut comme Premier ministre. Rien n’empêche donc Emmanuel Macron, sur le plan juridique, de rappeler François Bayrou à Matignon dès le lendemain de sa démission. Ce scénario, qualifié de « Bayrou II », pourrait s’appuyer sur une coalition élargie, par exemple avec le Parti socialiste, afin de tenter de trouver une majorité introuvable dans la configuration actuelle.

Lire aussi ; Un record inédit pour l'aide publique aux partis : le RN dépasse tous ses rivaux et prend la tête

Un choix politiquement risqué

Si le droit constitutionnel le permet, la réalité politique rend cette option hautement improbable. D’abord parce que l’Assemblée vient de désavouer lourdement le Béarnais, et qu’il serait très compliqué de renverser cette dynamique en quelques jours seulement. Ensuite, parce que la France traverse un moment de grande instabilité sociale et politique : les syndicats appellent à une grève générale dès le 10 septembre, et les oppositions, de droite comme de gauche, réclament une dissolution de l’Assemblée nationale. Dans ce contexte, renommer Bayrou apparaîtrait comme un défi aux députés et une provocation pour l’opinion publique.

Lire aussi : « Macron veut que tu arrêtes » : Candace Owens révèle une conversation surprenante avec Donald Trump

La menace des motions de censure

Même si Emmanuel Macron décidait de maintenir son fidèle allié à Matignon, le gouvernement Bayrou II serait exposé à une motion de censure immédiate. Les oppositions, déjà vent debout contre lui, ne manqueraient pas de s’unir pour le renverser à nouveau, plongeant le pays dans une spirale de crises institutionnelles.

Lire aussi : Brigitte et Emmanuel Macron : après la polémique de la gifle, un ancien collaborateur fait des révélations

Vers quel scénario se tourne l’Élysée ?

En réalité, la logique voudrait qu’Emmanuel Macron se tourne vers un autre profil, capable de négocier avec plusieurs blocs parlementaires. Les noms d’anciens ministres ou de personnalités transpartisanes circulent déjà dans les couloirs de l’Assemblée. Mais le président garde toutes ses cartes en main : dissolution, ouverture vers la gauche, gouvernement resserré de techniciens… ou, contre toute attente, un retour de François Bayrou, constitutionnellement possible, mais politiquement explosif.

Découvrez maintenant Emmanuel et Brigitte Macron visés par un nouveau scandale : l’ancien jardinier de l’Élysée a publié une vidéo virale et « Ça ne m’énerve même pas » : l'actrice Golshifteh Farahani répond aux rumeurs d'une liaison avec Emmanuel Macron.

Lire aussi : Emmanuel Macron : 2 Français sur 3 souhaitent sa démission selon un sondage

Ajouter les points
0
Points
Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.