À l’Assemblée nationale ce lundi 8 septembre, Marine Le Pen a réagi avec virulence au vote de confiance sollicité par François Bayrou. La cheffe de file du Rassemblement national a jugé que cette séquence marque « la fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tout en réclamant un retour rapide aux urnes.
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Un gouvernement en fin de parcours
Alors que François Bayrou jouait sa survie politique à Matignon, Marine Le Pen a estimé que son sort était déjà scellé. Selon elle, le Premier ministre et son équipe « n’incarnent plus aucune majorité réelle » et ne disposent d’aucune légitimité pour continuer à diriger le pays. La dirigeante du RN a dénoncé l’inaction d’un exécutif « épuisé et hors-sol », incapable de répondre aux attentes des Français en matière de pouvoir d’achat, de sécurité et de services publics.
Un appel à la dissolution
Pour Marine Le Pen, la solution ne réside pas dans de nouvelles manœuvres parlementaires, mais dans un retour direct au suffrage universel. « Emmanuel Macron n’a pas péché en s’en remettant au peuple », a-t-elle affirmé, estimant que seule une dissolution de l’Assemblée nationale permettrait de sortir de l’impasse. Elle a rappelé que le RN était prêt à affronter de nouvelles élections législatives et qu’il représentait « la seule alternative crédible face au chaos politique entretenu par le macronisme ».
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Un discours offensif contre macron et bayrou
Dans son intervention, Marine Le Pen a multiplié les attaques contre le président de la République et son Premier ministre. Selon elle, Emmanuel Macron porte la responsabilité directe de la crise actuelle, fruit de huit années de gouvernance qui auraient affaibli la France sur le plan économique et social. François Bayrou, de son côté, a été qualifié de « chef de gouvernement fantôme », incapable de tenir son rôle et de convaincre l’Assemblée nationale.
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Un climat politique de plus en plus tendu
Cette sortie s’inscrit dans un contexte explosif, à la veille d’une possible chute du gouvernement. Le rejet du vote de confiance obligerait François Bayrou à remettre sa démission, ouvrant une nouvelle phase d’incertitude. Marine Le Pen, en réclamant une dissolution, cherche à capitaliser sur cette situation en se positionnant comme la figure centrale de l’opposition.
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