Culture

De nouvelles élections législatives sont « une obligation » selon Marine Le Pen, elle exige des législatives anticipées

08 septembre 2025 - 17 : 58
par Clémence Lors du vote de confiance, Marine Le Pen a jugé que de nouvelles élections législatives sont « une obligation », appelant Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée et à redonner la parole au peuple.

En ce lundi 8 septembre marqué par le vote de confiance sollicité par François Bayrou, les prises de parole s’enchaînent à l’Assemblée nationale. Parmi elles, celle de Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national, a retenu l’attention.

De nouvelles élections législatives sont une obligation selon Marine Le Pen, elle exige des législatives anticipées

Pour elle, le sort du Premier ministre est déjà scellé, et il ne reste qu’une solution : organiser de nouvelles élections législatives.

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« La fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme »

Marine Le Pen n’a pas mâché ses mots en évoquant l’exécutif en place. Saluant « la fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », elle a rejeté la responsabilité de la situation actuelle sur l’ensemble de la classe politique, renvoyant dos à dos les dirigeants « de droite comme de gauche », qu’elle accuse d’être « autant coupables ». Pour la cheffe de file du RN à l’Assemblée, la crise politique ouverte par le rejet probable du vote de confiance ne peut pas être réglée autrement que par les urnes.

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« Pas à la destitution » mais une « dissolution »

Marine Le Pen a tenu à clarifier sa position vis-à-vis du chef de l’État. « Nous n’appelons pas à la destitution », a-t-elle affirmé, précisant que son parti respecte les institutions de la République. Mais elle ajoute que la dissolution de l’Assemblée est selon elle devenue incontournable. « C’est une obligation », a-t-elle martelé, estimant qu’Emmanuel Macron n’avait désormais plus d’autre choix que de redonner la parole aux Français. Et de souligner : « Un président n’a jamais tort de s’en remettre au peuple. »

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Un RN en embuscade

Dans un contexte où les sondages donnent régulièrement le Rassemblement national et ses alliés en tête en cas d’élections anticipées, la prise de parole de Marine Le Pen apparaît comme une manière d’accentuer la pression sur Emmanuel Macron. Alors que la majorité présidentielle est affaiblie et que François Bayrou joue sa survie à Matignon, le RN entend se poser comme l’alternative incontournable.

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Une séquence politique décisive

Le vote de confiance de ce lundi pourrait bien déboucher sur une démission du gouvernement Bayrou, plongeant encore davantage le pays dans l’incertitude politique. Entre la perspective d’un mouvement social massif ce mercredi avec le mot d’ordre « Bloquons tout », et l’éventualité d’une dissolution, l’exécutif marche sur un fil. Marine Le Pen, elle, a choisi son camp : celui d’un retour aux urnes qu’elle présente comme inévitable, et surtout comme une occasion pour son parti de confirmer sa dynamique électorale.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.