La journée du vote de confiance de ce lundi 8 septembre a été l’occasion d’échanges vifs et marqués à l’Assemblée nationale. Parmi les prises de parole, celle de Laurent Wauquiez, président du groupe Les Républicains, a fait particulièrement réagir.
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Un soutien ambigu au gouvernement
Dans son intervention, l’élu de Haute-Loire a confirmé qu’il voterait personnellement la confiance au gouvernement de François Bayrou, mais en laissant « liberté de choix » à ses députés. Un positionnement nuancé, qui reflète les divisions internes au sein de LR face à la crise politique actuelle.
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Une attaque contre « ceux qui profitent du système »
Laurent Wauquiez a profité de ce moment pour critiquer l’approche budgétaire du Premier ministre. Il a dénoncé la proposition de supprimer deux jours fériés pour réduire le déficit, estimant qu’elle pénalisait les travailleurs. « Nous vous avons proposé, plutôt que de supprimer deux jours fériés, de s’attaquer aux 365 jours fériés de ceux qui ne travaillent pas et profitent du système », a-t-il lancé, déclenchant des réactions dans l’Hémicycle. Pour lui, la priorité doit être de défendre « la France qui travaille » plutôt que d’imposer de nouveaux sacrifices aux actifs.
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Un message politique clair
Au-delà de la formule choc, Laurent Wauquiez a voulu rappeler sa ligne : défendre le pouvoir d’achat et la valeur travail, tout en pointant du doigt ceux qu’il considère comme des profiteurs des aides sociales. En se positionnant ainsi, il cherche à se distinguer à la fois du gouvernement Bayrou et du Rassemblement national, qui se revendiquent également comme défenseurs des « travailleurs ».
Un climat tendu avant le vote
À quelques heures du verdict, l’Assemblée nationale reste suspendue à l’issue du vote, qui pourrait marquer la chute du gouvernement. L’intervention de Laurent Wauquiez illustre bien la tension ambiante : un soutien de façade au Premier ministre, mais une liberté laissée aux députés de se prononcer selon leur conscience. Un choix qui, quelle que soit l’issue, repositionne Les Républicains dans le paysage politique, au moment où le pays s’interroge déjà sur la perspective d’élections législatives anticipées.
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