À la veille du vote de confiance qui pourrait faire chuter le gouvernement de François Bayrou, le président des Républicains, Bruno Retailleau, a tenu à clarifier la position de son parti. En clôture de la rentrée politique des LR, ce dimanche à Port-Marly, il a exclu toute possibilité de soutenir un futur Premier ministre issu du Parti socialiste.
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“Hors de question”
Dans ses déclarations, Bruno Retailleau a été catégorique : “Hors de question d’accepter un Premier ministre socialiste”. Pour le patron des Républicains, la droite ne saurait cautionner un gouvernement qui s’inscrirait dans la ligne du Nouveau Front populaire ou qui accueillerait des ministres de La France insoumise. Cette position ferme intervient alors que les spéculations s’intensifient sur le nom du successeur potentiel de François Bayrou en cas de démission forcée.
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Une droite offensive
Bruno Retailleau a également annoncé son intention de proposer un accord de gouvernement au prochain chef du gouvernement si celui de François Bayrou venait à tomber. Cet accord porterait sur deux priorités :
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la maîtrise du budget,
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et la politique régalienne (sécurité, justice, immigration).
“C’est une sorte d’engagement”, a-t-il précisé, estimant que ces conditions permettraient de vérifier si les bases d’un redressement du pays sont compatibles avec la vision des Républicains.
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La mise en garde de la droite
La veille, sur LCI, Laurent Wauquiez avait déjà prévenu : si un futur gouvernement devait intégrer des ministres de la gauche radicale ou mettre en œuvre le programme du Nouveau Front populaire, “il y aurait évidemment censure”. Ces propos traduisent la volonté des Républicains de peser dans la recomposition politique qui pourrait s’ouvrir à la suite du vote de confiance.
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Un climat politique tendu
Le président Emmanuel Macron, anticipant une éventuelle chute de François Bayrou, a récemment appelé ses partenaires à “s’ouvrir à la gauche”, mais en excluant La France insoumise. Une stratégie qui divise : certains imaginent une ouverture vers des figures comme Bernard Cazeneuve ou Olivier Faure, quand d’autres redoutent une fracture encore plus nette entre les blocs politiques. Dans ce contexte, la droite se montre intraitable et entend défendre ses lignes rouges à la veille d’un scrutin qui pourrait rebattre les cartes de l’exécutif.
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