Le scandale autour du livre d’Hubert Guérin, ancien collaborateur de Geneviève de Fontenay, continue de provoquer des réactions en chaîne. Après Camille Cerf, c’est désormais Sylvie Tellier, Miss France 2002 et ancienne directrice générale de l’organisation, qui prend la parole.
Dans un communiqué, elle dément fermement avoir été interrogée par l’auteur et appelle à replacer le débat sur le terrain judiciaire.
Une enquête controversée
L’ouvrage, qui sort ce lundi aux éditions Vérone, prétend donner la parole à une soixantaine de Miss France, revenant sur des témoignages liés à des agressions sexuelles et à du harcèlement survenus entre 1990 et 2002. Sur le plateau de Tout beau, tout n9uf, Hubert Guérin avait assuré avoir recueilli les confidences des “60 Miss encore vivantes”. Mais ce récit, déjà contesté par plusieurs protagonistes, est désormais ouvertement remis en cause. Camille Cerf avait été la première à réagir, démentant tout échange avec l’auteur et annonçant son intention d’engager une action en justice.
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Sylvie Tellier dément formellement
— Sylvie Tellier (@SylvieTellier) September 7, 2025
Sylvie Tellier a emboîté le pas ce dimanche : “J’ai été Miss France 2002 et j’ai dirigé l’organisation pendant quinze ans. Dans toute cette période, je n’ai jamais été victime, ni témoin, ni informée d’agressions sexuelles au sein de Miss France. Si une Miss m’avait rapporté un tel fait, je l’aurais immédiatement accompagnée pour porter plainte.”
Elle ajoute que, contrairement à ce qu’affirme l’auteur, elle n’a jamais été interviewée pour ce livre : “Certaines Miss citées affirment elles-mêmes ne jamais lui avoir parlé.”
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La défense d’une organisation
Dans sa prise de parole, Sylvie Tellier insiste sur un point central : pour elle, la sécurité des Miss a toujours été une priorité. Elle assure s’être toujours sentie protégée, notamment aux côtés de Geneviève de Fontenay, à qui elle rend hommage pour son souci permanent du bien-être des reines de beauté. Elle regrette que son nom ait été cité à plusieurs reprises dans le livre, alors qu’elle n’aurait jamais eu l’occasion de s’exprimer auprès de l’auteur.
Un appel à la justice
Contrairement à Camille Cerf, Sylvie Tellier ne prévoit pas de poursuites judiciaires contre Hubert Guérin. Mais elle appelle à replacer la question des violences sexuelles et sexistes dans un cadre approprié : “L’anonymat, les amalgames et les approximations ne servent pas la cause des victimes. Ces violences doivent être traitées devant les tribunaux.” Une manière pour l’ancienne patronne des Miss de dénoncer le “déballage médiatique” et de souligner l’importance d’une prise en charge sérieuse par la justice, plutôt qu’à travers des révélations dans un livre.
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Une affaire qui fragilise l’image du concours
Ce nouvel épisode vient ajouter une tension supplémentaire autour du concours Miss France, déjà secoué par la sortie de l’ouvrage. L’organisation, désormais dirigée par Frédéric Gilbert, avait rappelé dans un communiqué que la période visée par ces accusations concernait des années antérieures à la reprise par Endemol puis Banijay. Reste que les déclarations de Sylvie Tellier, comme celles de Camille Cerf, montrent une volonté claire de défendre l’intégrité du concours face à des accusations qu’elles jugent infondées ou approximatives.
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