À quelques jours de la mobilisation annoncée pour le 10 septembre, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a pris la parole en déplacement à Clermont-Ferrand.
Tout en affirmant ne pas croire à un mouvement massif, il a averti sur le risque d’actions spectaculaires susceptibles de perturber le pays.
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« Une récupération politique »
Selon le ministre, le mouvement en préparation serait largement porté par « la mouvance d’extrême gauche, d’ultragauche, aidée par la CGT ». Retailleau a pointé du doigt la volonté de Jean-Luc Mélenchon de s’en emparer politiquement, dénonçant une mobilisation qu’il juge avant tout idéologique. « Sur le 10, très clairement, on voit bien que le mouvement s’est gauchisé », a-t-il déclaré, estimant qu’il s’agit moins d’un mouvement social que d’un terrain de confrontation politique.
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Des craintes de blocages et de sabotages
S’il assure ne pas croire à une paralysie nationale, le ministre a insisté sur les risques d’actions ciblées : blocages de gares, de raffineries, d’axes routiers ou encore sabotages de radars. « Je ne crois pas à des mouvements d’ampleur. En revanche, compte tenu de ces mouvances-là, de leur radicalité, il peut y avoir des actions spectaculaires », a-t-il averti. Face à ces menaces, il a donné des consignes claires aux préfets : protéger les sites stratégiques et les infrastructures essentielles afin d’éviter toute perturbation majeure de la vie du pays.
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« Bloquer tout, c’est stupide »
Retailleau a également réagi à l’appel au blocage généralisé lancé par certains collectifs. Pour lui, cette consigne est irresponsable : « Bloquer tout, c’est stupide. Bloquer tout, c’est pire que tout. Le pays n’a pas besoin d’être paralysé, il a, au contraire, besoin d’avancer. » Cette prise de position reflète la ligne dure du ministre, issu des rangs des Républicains, qui entend maintenir une fermeté absolue face à des actions de contestation qu’il considère comme nuisibles.
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Une mobilisation difficile à anticiper
Les services de renseignement se montrent prudents. Ils décrivent un mouvement « horizontal », sans véritable leadership identifié. « Chacun fait ce qu’il veut », confie une source sécuritaire, dans un climat de grogne et de colère généralisées. Cette absence de coordination claire rend l’anticipation particulièrement compliquée pour les autorités. Les forces de l’ordre se préparent donc à tous les scénarios, qu’il s’agisse de simples rassemblements symboliques ou de blocages spectaculaires sur des points stratégiques.
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