À seulement quatre jours du vote de confiance à l’Assemblée nationale, le climat politique reste sous haute tension. Ce jeudi matin, le Premier ministre François Bayrou poursuit ses consultations à Matignon, recevant tour à tour différents groupes politiques.
Parmi eux, le Parti socialiste, représenté par son Premier secrétaire Olivier Faure, qui a tenu à lever toute ambiguïté : le PS ne votera pas la confiance.
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Une rencontre sans suspense
Avant même de franchir les portes de Matignon, Olivier Faure a tranché : « La messe est dite, notre décision est irrévocable. Lundi, nous voterons contre la confiance ». Une déclaration claire qui ferme la porte à toute négociation de dernière minute. Le patron du PS, accompagné de Boris Vallaud et Patrick Kanner, a expliqué que la rencontre avec François Bayrou n’était qu’une marque de « politesse républicaine », mais que le choix des socialistes était acté depuis longtemps.
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François Bayrou en quête de soutiens
Depuis son arrivée à Matignon, François Bayrou multiplie les rendez-vous pour tenter de consolider une majorité relative fragile. Mais le refus catégorique du Parti socialiste fragilise encore davantage l’exécutif, déjà confronté à une opposition déterminée et à un paysage politique éclaté. Le Premier ministre espérait maintenir un dialogue, notamment à la demande d’Emmanuel Macron, qui encourage l’ouverture vers certains partis de gauche. Mais le PS, par la voix de son premier secrétaire, ne laisse place à aucune ambiguïté.
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Une gauche divisée face à Macron et Bayrou
Si le PS ferme la porte à la confiance, les réactions à gauche divergent. Les écologistes et les communistes restent pour l’instant plus prudents, tandis que les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon ont déjà dénoncé toute idée d’un rapprochement avec la majorité. Olivier Faure, lui, campe sur une ligne ferme : il n’est pas question de donner un blanc-seing à un gouvernement qui, selon lui, reste marqué par la politique macroniste. La stratégie socialiste consiste donc à maintenir son identité propre, tout en affichant une fermeté qui pourrait resserrer ses rangs.
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Une décision lourde de conséquences
Le vote de confiance du 8 septembre s’annonce comme un moment décisif pour François Bayrou. En confirmant leur opposition, les socialistes ferment l’une des rares portes encore entrouvertes pour le gouvernement. Ce refus catégorique complique les calculs politiques et alimente l’incertitude sur l’avenir du Premier ministre. Faute de majorité claire, l’exécutif devra soit trouver d’autres appuis ponctuels, soit se préparer à un séisme politique.
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En résumé
Avec cette déclaration sans détour, Olivier Faure a scellé la position du Parti socialiste : lundi, le vote de confiance sera négatif. François Bayrou devra affronter l’Assemblée sans l’appui d’une partie de la gauche, rendant l’issue encore plus incertaine.
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