À la veille d’un sommet crucial à Paris sur la guerre en Ukraine, Donald Trump a choisi d’élever le ton contre Moscou. Mercredi, le président américain a lancé une mise en garde directe à Vladimir Poutine, laissant entendre que des mesures plus sévères pourraient être prises si la Russie ne se montre pas plus coopérative.
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Un avertissement clair de Donald Trump
« Il sait quelle est ma position. Selon la décision qu’il prendra, je serai soit content soit mécontent et si nous ne sommes pas contents, il se passera quelque chose », a déclaré le locataire de la Maison-Blanche. Cette menace, formulée sans préciser sa nature, marque un durcissement du discours américain vis-à-vis du Kremlin. Depuis plusieurs semaines, Donald Trump multiplie les initiatives diplomatiques pour tenter de rapprocher Kiev et Moscou, mais ses efforts n’ont jusqu’ici abouti à aucun progrès. Cette frustration explique sans doute ce ton plus ferme, alors que le conflit entre dans sa quatrième année.
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Moscou persiste et signe
En réponse, Vladimir Poutine a répété que la Russie était prête à atteindre ses objectifs en Ukraine « militairement » si les négociations échouaient. Le président russe a également remis en cause la légitimité de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en se disant ouvert à une rencontre… à condition qu’elle ait lieu à Moscou. « Si Zelensky est prêt, qu’il vienne à Moscou », a lancé le maître du Kremlin, balayant l’idée d’un dialogue sur terrain neutre. Cette sortie intervient alors même que Donald Trump tente depuis plusieurs semaines d’organiser un face-à-face entre les deux dirigeants.
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Trump se défend de laxisme
Face aux critiques, Donald Trump a tenu à rappeler qu’il avait déjà pris des mesures punitives contre les alliés de la Russie, notamment en sanctionnant l’Inde pour ses achats de pétrole russe. « Je ne suis pas encore passé à la phase 2 et à la phase 3 », a-t-il ajouté, évoquant la possibilité de sanctions secondaires encore plus dures. Une manière d’envoyer un signal à Moscou, mais aussi à ses partenaires, alors que les divisions occidentales sur la conduite de la guerre se font de plus en plus visibles.
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Un sommet international à Paris
Ce jeudi matin, la France accueille un sommet de la coalition des volontaires à Paris, en présence de plusieurs dirigeants européens : la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen António Costa, Emmanuel Macron, ainsi que le Finlandais Alexander Stubb, la Première ministre danoise Mette Frederiksen et le Polonais Donald Tusk. D’autres dirigeants participeront en visioconférence, afin de coordonner les efforts de soutien à l’Ukraine.
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Un entretien attendu avec Zelensky
À l’issue de ce sommet, Donald Trump doit s’entretenir par téléphone avec Volodymyr Zelensky. « Je vais lui parler très rapidement et je saurai plus ou moins ce que nous allons faire », a assuré le président américain. Cet échange est très attendu, alors que le président ukrainien cherche à obtenir des garanties supplémentaires en matière d’aide militaire et financière. Pour Kiev, il s’agit aussi de tester la volonté réelle de Washington de maintenir la pression sur Moscou.
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En résumé
À quelques heures d’un nouveau rendez-vous diplomatique majeur à Paris, Donald Trump a durci son discours à l’égard de Vladimir Poutine, tout en préparant un échange décisif avec Volodymyr Zelensky. Entre menaces américaines, intransigeance russe et attentes ukrainiennes, la route vers la paix reste semée d’embûches. Le sommet de Paris, suivi de l’entretien Trump-Zelensky, pourrait donner un aperçu de la direction que prendra la guerre dans les prochaines semaines.
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