C’est un témoignage bouleversant qu’a livré Alexandra Rosenfeld sur le plateau de Quotidien, mercredi soir. L’ancienne Miss France, aujourd’hui chroniqueuse télé, a pris la parole pour raconter les violences conjugales qu’elle dit avoir subies de son ancien compagnon, le chef étoilé Jean Imbert.
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« Des rabaissements quotidiens »
Face à Yann Barthès, Alexandra Rosenfeld a décrit un climat d’emprise et de dévalorisation permanente : « Ce sont des rabaissements quotidiens, pour tout. Il se moquait de mon milieu social parce que mes parents étaient fonctionnaires et pas chefs d’entreprise, de mes amis qui n’étaient pas connus. Si je faisais un sport j’étais un cassos, si j’étais jolie, j’étais une pute. » Un enchaînement de critiques et d’insultes qui, selon elle, visait à l’isoler et à la fragiliser.
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Des comportements inquiétants
Au-delà des mots, la jeune femme a évoqué des attitudes intrusives et intimidantes de son ancien compagnon : « Quand tu le quittes, il est caché dans ton parking. Il est devant chez toi, dans le hall d’entrée, devant l’école de ta fille, il appelle ta mère en pleurant. » Avec la comédienne Lila Salet et deux autres femmes, Alexandra Rosenfeld accuse le chef de violences conjugales physiques et psychologiques, pour des faits qui remonteraient à 2012 et 2013. Le parquet de Versailles a ouvert une enquête.
La difficulté à partir : l’emprise
L’ancienne reine de beauté a insisté sur l’une des dimensions les plus destructrices de ce type de relation : l’emprise. « Quand je me fâchais et que je partais, il pleurait. Moi-même j’aurais pu dire, il y a plusieurs années : "À la première baffe ou la première injure, je pars." En fait je l’ai quitté des dizaines et des dizaines de fois, et je n’arrivais pas à partir vraiment. L’emprise, c’est ça. » Elle raconte qu’elle n’a pu rompre définitivement qu’après de multiples tentatives, « quand lui en a décidé ainsi ».
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Violences physiques et psychologiques
Dans son témoignage, Alexandra Rosenfeld a parlé de coups – « coup de tête, prise, gifle… » – mais aussi de la violence invisible, celle des humiliations et de la manipulation : « Une violence physique elle se voit, une violence psychologique ça fait des dégâts horribles parce qu’on peut ne pas être crue. » Selon elle, ces blessures intérieures sont parfois plus difficiles à porter que les marques physiques.
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Pourquoi parler aujourd’hui ?
À la question de Yann Barthès, Alexandra Rosenfeld a expliqué sa démarche : « Pour se guérir, pour me libérer moi et la parole d’autres femmes. » En brisant le silence, elle espère encourager d’autres victimes à témoigner, contribuant ainsi à l’enquête en cours.
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En résumé
Avec ce récit glaçant, Alexandra Rosenfeld a choisi de briser l’omerta sur une relation marquée par la violence et l’emprise. Son témoignage, ajouté à celui d’autres femmes, éclaire un pan sombre de la vie du chef Jean Imbert, aujourd’hui visé par une enquête judiciaire. Pour l’ancienne Miss France, il s’agit autant d’un acte de guérison personnelle que d’un appel à la libération de la parole des victimes.
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