Chaque saison, le jeu télévisé Les Traîtres attire un casting de personnalités éclectiques, mêlant sportifs, animateurs, humoristes et politiques. Mais toutes les célébrités sollicitées ne répondent pas présentes. Récemment, on a appris qu’un ancien ministre du gouvernement Macron avait été approché pour participer à l’émission… avant de décliner l’offre.
Les Traîtres, un jeu qui séduit les personnalités
Depuis son lancement, l’émission diffusée sur M6 s’est imposée comme un rendez-vous télévisuel incontournable. Inspiré d’un format international, le programme repose sur un concept fort : distinguer les “fidèles” des “traîtres” dans un huis clos orchestré par Éric Antoine. Avec son mélange de stratégie, de manipulation et de psychologie, le jeu a rapidement trouvé son public. Le casting, qui mêle célébrités de différents horizons, contribue largement à son succès. La saison 5 qui va commencer le 2 septembre 2025 sur M6, et verra apparaître au casting Marlène Schiappa. La production a révélé que l'ancienne secrétaire d'État avait d'abord refusé de participer pour la saison 4, mais après plusieurs propositions, l'ancienne ministre sous Macron fera bien partie de la saison 5.
Lire aussi : Salaires du JT : combien gagnent réellement Anne‑Claire Coudray, Gilles Bouleau et Laurent Delahousse ?
Un ancien ministre sollicité
Pour renforcer la diversité de son casting, la production a tenu à approcher cette ancienne ministre ayant exercé sous la présidence d’Emmanuel Macron. Son profil, à la fois médiatique et atypique, aurait apporté une touche inattendue au programme, en offrant aux téléspectateurs une figure issue du monde politique plongée dans un jeu de stratégie et de manipulation. Malgré l’insistance de la production, l’ex-membre du gouvernement avait poliment refusé de participer à la saison 4. Mais le producteur a réussi à la convaincre après une heure de discussion.
Mathieu Chalvignac explique : "Je l'ai recontactée, j'y suis allé au culot et j'ai mis les pieds dans le plat. Je lui ai dit : 'Marlène, je pense qu’au fond, vous voulez participer à ce jeu parce que vous êtes une joueuse, c’est une émission que vous appréciez, vous connaissez des gens qui l’ont fait comme Sylvie Tellier. Je pense que vous avez peur de vous confronter à un jeu où l'on parle de mensonge, où on parle de trahison parce que vous avez fait de la politique et que vous n’êtes pas à l’aise avec ça. Et elle m’a rappelé pour me dire que c’était exactement ça",
Quelques jours plus tard, Marlène Schiappa l'a rappelé pour accepter cette proposition.
Lire aussi : Voici le salaire astronomique que Léa Salamé a refusé chez BFMTV pour présenter le JT de France 2
Pourquoi tant de refus de la part d'hommes et de femmes politiques ?
Participer à une émission comme Les Traîtres demande une grande disponibilité et une volonté de s’exposer à un autre type de regard public. Un ancien ministre avait également été contacté avant Marlène Schiappa, mais a préféré décliné car il a jugé que ce format n’était pas en adéquation avec son image et ses projets actuels. La frontière entre divertissement et politique étant parfois jugée trop fine, il a préféré éviter une participation qui aurait pu brouiller son positionnement. Ce refus illustre bien les dilemmes auxquels sont confrontés les responsables politiques en reconversion : comment rester visible sans entacher la crédibilité acquise au fil de leur carrière publique ?
Lire aussi : "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6
Une frontière entre politique et divertissement
De plus en plus, la télévision brouille les lignes entre les univers. Voir des candidats issus du monde politique rejoindre des émissions de divertissement n’a plus rien d’étonnant. Certains y voient une manière de se reconnecter au grand public, d’autres une dérive qui fragilise le sérieux de la fonction politique. Dans le cas présent, le refus de cet ancien ministre montre qu’il existe encore une réticence forte chez certaines personnalités, soucieuses de préserver une image institutionnelle.
Un choix qui relance le débat
Ce type de situation relance le débat sur la place des politiques dans les émissions de divertissement. Doivent-ils y participer comme n’importe quelle célébrité, ou leur rôle impose-t-il une certaine retenue ? Les avis divergent. Ce qui est certain, c’est que les productions audiovisuelles n’hésitent pas à solliciter ces profils, conscients qu’ils suscitent la curiosité du public et font naître des discussions passionnées.
Lire aussi : Léa Salamé au JT : sa bande-annonce fait déjà polémique
Les Traîtres, un phénomène télévisuel
Qu’il ait accepté ou non, le simple fait qu’un ancien ministre ait été approché et que Marlène Schiappa fasse partie du casting de la saison 5 témoigne de l’ampleur qu’a prise Les Traîtres. Chaque saison, l’émission génère des débats intenses autour du casting, des stratégies et des trahisons. En refusant, ce membre du gouvernement a certes manqué l’occasion d’apparaître sous un nouveau jour, mais il a aussi évité de se retrouver pris dans un jeu où la manipulation et la tromperie sont au cœur des mécaniques.
Lire aussi : Nicolas Sarkozy et Cyril Hanouna : le buzz inattendu de leurs filles Giulia et Bianca sur TikTok
En résumé
Un ancien ministre du gouvernement Macron a récemment été sollicité pour participer à l’émission Les Traîtres. Une proposition qu’il a finalement refusée, jugeant que ce type de programme n’était pas en phase avec son image et ses projets. Si son absence laisse place aux spéculations, elle témoigne aussi de la puissance du programme, capable d’intéresser des personnalités issues d’horizons inattendus. Les Traîtres confirme ainsi son statut d’émission phénomène, qui ne cesse de brouiller les frontières.
Découvrez maintenant « C’est dangereux » : Michel Drucker face aux critiques sur sa fortune colossale et « Je n’en peux plus, c’est trop dur » : la décision radicale de Karine Le Marchand pour aller mieux.
Lire aussi : "Maintenant je peux le dire" : pourquoi Karine Le Marchand a refusé de devenir le visage du JT de M6
entre divertissement et monde public.
