Culture

« Aujourd’hui, a priori, on ne peut pas obtenir la confiance » : François Bayrou admet la fragilité de son gouvernement

28 août 2025 - 09 : 55
par Clémence Invité sur TF1, le Premier ministre François Bayrou reconnaît qu’il ne peut “aujourd’hui, a priori” obtenir la confiance des députés pour son gouvernement, alors que le vote de confiance est fixé au 8 septembre.

Une déclaration qui marque un tournant

Le Premier ministre François Bayrou a surpris mercredi soir lors d’une interview télévisée en admettant que son gouvernement ne pouvait « aujourd’hui, a priori, obtenir la confiance » de l’Assemblée nationale. À moins de deux semaines du vote de confiance prévu le 8 septembre, cette phrase traduit la fragilité de l’exécutif et l’ampleur des défis politiques auxquels il est confronté. Rarement un Premier ministre a reconnu publiquement, avant même le scrutin, un tel déséquilibre en sa défaveur.

François Bayrou reconnaît qu’il est impossible aujourd’hui d’obtenir la confiance de l’Assemblée

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Un gouvernement sans majorité claire

Depuis les dernières législatives, l’exécutif ne dispose plus d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. François Bayrou, nommé à Matignon pour tenter de sortir le pays de l’ornière budgétaire, sait que son plan de redressement n’a de chance de passer qu’avec un soutien au-delà de son camp. Or, la gauche comme la droite ont déjà annoncé qu’elles n’accorderaient pas leur confiance. Le Rassemblement national a lui aussi confirmé qu’il voterait contre, dénonçant une politique qualifiée d’« austérité imposée ».

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Refus du passage en force

Malgré cette situation difficile, François Bayrou a tenu à préciser qu’il ne recourrait pas à des méthodes autoritaires. « Je ne veux pas passer en force », a-t-il affirmé, écartant l’usage de procédures constitutionnelles telles que le fameux article 49.3. Le Premier ministre entend privilégier le dialogue avec les parlementaires, même si cela limite considérablement sa marge de manœuvre. Cette posture vise à montrer qu’il souhaite gouverner avec, et non contre, la représentation nationale.

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Une inflexibilité sur l’effort budgétaire

S’il se dit ouvert au dialogue, François Bayrou fixe toutefois une ligne rouge : la nécessité d’un effort budgétaire conséquent. « Je suis prêt à toutes les négociations, à condition qu’il y ait accord sur l’importance de l’effort à fournir », a-t-il expliqué. Autrement dit, pas question de renoncer à sa politique de rigueur pour rassurer les députés. Cette inflexibilité pourrait séduire une partie de l’opinion publique en quête de fermeté, mais elle risque aussi de creuser le fossé avec des groupes parlementaires déjà hostiles.

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L’ombre d’une dissolution écartée

Face au risque d’échec, certains évoquent l’hypothèse d’une dissolution de l’Assemblée nationale. Mais François Bayrou a balayé cette idée, jugeant qu’une telle décision ne garantirait en rien la stabilité recherchée. Selon lui, seule la voie du compromis, même difficile, permettra de maintenir le pays à flot. Cette position se veut rassurante pour les Français, mais elle illustre aussi l’impasse politique dans laquelle se trouve le gouvernement.

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Un message aux Français

Au-delà des débats parlementaires, le Premier ministre s’adresse directement aux citoyens. François Bayrou se présente comme le défenseur des Français, affirmant que son action vise à protéger l’avenir du pays. Il reconnaît que l’heure est grave sur le plan budgétaire, mais assure que les mesures proposées ne sont pas une punition, plutôt une nécessité pour éviter un effondrement financier. Ce discours, centré sur la responsabilité et la solidarité, cherche à convaincre une opinion publique encore partagée.

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En résumé

À quelques jours du vote de confiance, François Bayrou reconnaît qu’il ne dispose pas de la majorité nécessaire pour faire valider son gouvernement. Il refuse pourtant toute idée de passage en force, privilégiant le dialogue tout en maintenant son cap sur la rigueur budgétaire. L’hypothèse d’une dissolution est écartée, mais l’exécutif apparaît affaibli. Le 8 septembre s’annonce donc comme un test politique décisif : soit François Bayrou parvient à convaincre suffisamment de députés au nom de l’intérêt national, soit son gouvernement basculera dans l’histoire comme un exécutif condamné par avance.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.