Une séparation inattendue avec Florian Reynet
La nouvelle est tombée à la veille du début de l’US Open 2025 : Loïs Boisson, actuelle numéro 1 française et 46e mondiale, a annoncé la fin de sa collaboration avec son entraîneur Florian Reynet. Ensemble, ils avaient pourtant signé de beaux résultats, notamment lors de son parcours exceptionnel à Roland-Garros qui l’avait révélée au grand public et installée durablement dans le top 50 mondial.
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Présente en conférence de presse à New York, la joueuse de 22 ans n’a pas caché que les relations s’étaient compliquées depuis plusieurs mois. « Je viens d’arrêter avec mon entraîneur. Ça faisait un moment qu’on avait un peu du mal à se comprendre. Sur certains tournois, on avait besoin de se laisser du temps, chacun de son côté. Ça fait déjà depuis le début de l’année que c’est un peu compliqué », a expliqué la Française. Cette déclaration met fin à une collaboration qui avait pourtant porté ses fruits, mais qui, comme souvent dans le monde du tennis, n’a pas résisté aux tensions et aux divergences de visions sur la préparation et la gestion des tournois.
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L’appui précieux de Pauline Parmentier
Pour ne pas se retrouver seule dans l’un des rendez-vous les plus importants de sa saison, Loïs Boisson a choisi de faire appel à Pauline Parmentier, ancienne joueuse professionnelle et actuelle coach de l’équipe de France de Billie Jean King Cup. La Nordiste avait déjà épaulé la jeune Française lors du tournoi de Hambourg, et son expérience constitue un atout de taille dans un contexte aussi particulier. « Pauline Parmentier va revenir m’aider sur ce tournoi ici », a confirmé Boisson. À 39 ans, Parmentier connaît parfaitement les coulisses du circuit WTA et la pression des grands rendez-vous. Son rôle sera avant tout d’apporter un soutien tactique et mental, dans une compétition où chaque détail peut faire la différence.
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Un premier match crucial contre Viktorija Golubic
Le tirage au sort a placé Loïs Boisson face à la Suissesse Viktorija Golubic (77e mondiale) au premier tour. Une rencontre piégeuse, tant la Suissesse est réputée pour son jeu solide et sa capacité à bousculer des adversaires mieux classées. Mais la Française peut compter sur la confiance acquise au fil de sa saison, marquée par plusieurs victoires significatives face à des joueuses du top 30. Pour Boisson, ce premier tour sera un test non seulement sportif, mais aussi psychologique. L’absence de Reynet dans son box pourrait peser, mais la présence de Parmentier devrait permettre de garder un équilibre et de transformer cette situation délicate en un moteur de motivation supplémentaire.
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Une réorganisation en perspective
Au-delà de ce tournoi, la Française a déjà annoncé son intention de réorganiser son encadrement technique. Elle souhaite s’entourer d’« un ou deux entraîneurs » afin de diversifier les approches et de construire une structure plus solide pour la suite de sa carrière. Une décision stratégique qui illustre sa volonté de franchir un cap et de s’installer durablement dans le top 30 mondial. Cette recherche d’un nouvel équilibre est cruciale dans un sport où la constance et la préparation sont essentielles. L’exemple de nombreuses championnes comme Caroline Garcia ou Amélie Mauresmo montre que les changements d’entraîneur, parfois radicaux, peuvent constituer des tournants décisifs dans une carrière.
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La pression d’un tournoi majeur
L’US Open, dernier tournoi du Grand Chelem de la saison, est toujours un rendez-vous particulier. Disputé dans l’ambiance électrique de Flushing Meadows, il met les joueuses à rude épreuve, tant sur le plan physique que mental. Pour Loïs Boisson, ce tournoi est une nouvelle occasion de confirmer son statut grandissant et de prouver qu’elle a les épaules pour rivaliser avec les meilleures. Changer d’entraîneur à la veille d’une telle échéance peut paraître risqué, mais c’est aussi le signe d’une grande détermination : celle de ne pas subir une situation bancale et de se donner les moyens de progresser.
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En résumé
À seulement 22 ans, Loïs Boisson prend une décision forte en mettant fin à sa collaboration avec Florian Reynet juste avant l’US Open. Si ce choix soulève des questions sur sa préparation, il traduit également une maturité et une volonté de maîtriser son avenir sportif. Avec Pauline Parmentier à ses côtés, la Française veut transformer ce moment délicat en opportunité et poser les bases d’une nouvelle dynamique.
Son parcours à New York, débutant face à Viktorija Golubic, sera scruté de près. Plus qu’un simple tournoi, l’US Open 2025 pourrait bien marquer un tournant dans la carrière de la numéro 1 française, à la recherche d’un nouvel élan et d’une équipe capable de l’accompagner vers les sommets.
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