Culture

"Elle a plus à perdre qu’à gagner" : David Pujadas doute de la réussite de Léa Salamé au 20h

14 août 2025 - 23 : 00
par Clémence David Pujadas estime que l’arrivée de Léa Salamé au JT de 20 heures de France 2 est une mauvaise idée, affirmant qu’elle a plus à perdre qu’à gagner dans ce rôle emblématique.

L’annonce de l’arrivée de Léa Salamé à la présentation du JT de 20 heures de France 2 à la rentrée 2025 a déclenché un flot de réactions dans le monde médiatique. Si certains saluent cette nomination comme une consécration pour la journaliste, d’autres se montrent beaucoup plus prudents. Parmi eux, David Pujadas, ancien visage emblématique du 20 heures pendant plus de quinze ans, ne cache pas ses réserves.

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Selon lui, ce changement de cap pourrait être une prise de risque trop importante pour Léa Salamé, qui s’expose à une perte de sa singularité journalistique.

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David Pujadas craint une perte d’identité pour Léa Salamé

Pour David Pujadas, l’équation est simple : "Elle a plus à perdre qu’à gagner". Ce jugement repose sur l’idée que Léa Salamé s’est imposée grâce à son style incisif, sa liberté de ton et sa capacité à mener des interviews marquantes, loin des formats ultra-codifiés. Or, le JT de 20 heures impose un cadre strict, une neutralité de ton et une ligne éditoriale institutionnelle qui laissent peu de place à la spontanéité. En endossant ce rôle, elle pourrait voir son image s’éloigner de ce qui a fait sa popularité.

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Un rôle institutionnel en décalage avec son profil

Le 20 heures reste un rendez-vous télévisuel où l’image du présentateur doit être lisse, consensuelle et représentative de la chaîne. Ce poste implique de s’effacer derrière l’information, ce qui est à l’opposé du style affirmé de Léa Salamé. David Pujadas rappelle que la journaliste a bâti sa carrière sur sa personnalité forte et son engagement dans le débat d’idées, deux aspects qui pourraient être mis en sourdine dans ce nouveau format. Pour lui, ce changement pourrait donc s’avérer contre-productif.

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Une trajectoire professionnelle qui surprend

Ce qui surprend aussi David Pujadas, c’est que Léa Salamé elle-même avait confié par le passé ne pas se projeter dans la présentation d’un grand journal télévisé. Elle semblait privilégier les interviews et les émissions où elle pouvait imprimer sa marque. La voir aujourd’hui accepter un poste aussi institutionnel apparaît, pour l’ancien présentateur, comme un virage inattendu. Un choix d’autant plus risqué que le 20 heures est un poste à forte visibilité, mais aussi à forte exposition aux critiques.

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Le précédent des anciens présentateurs du 20 heures

David Pujadas parle en connaissance de cause : lui-même, après plus de quinze ans à la tête du journal, a été évincé. Avant lui et après lui, d’autres figures ont connu le même sort. Anne-Sophie Lapix, par exemple, a quitté le JT après seulement quelques années, sous pression des audiences et de la direction. Pour Pujadas, cela prouve que ce rôle est rarement tenable sur le long terme et qu’il est difficile d’en sortir sans y laisser des plumes en termes d’image.

Un pari professionnel à double tranchant

Accepter de présenter le JT de 20 heures pourrait être vu comme la consécration ultime pour une journaliste, mais c’est aussi accepter de se plier à des contraintes fortes. Les audiences du 20 heures sont scrutées chaque soir, et le moindre faux pas peut avoir des conséquences importantes. Léa Salamé, habituée à un certain confort créatif dans ses émissions et interviews, devra composer avec un format calibré et une pression quotidienne.

Un contexte de tensions autour de sa rémunération

Cette nomination ne se fait pas sans controverses. Le salaire de Léa Salamé pour ce poste prestigieux a déjà suscité des réactions, certains estimant qu’il est excessif pour un poste financé par le service public. La journaliste aurait d’ailleurs décliné une offre financière plus importante d’une chaîne d’information en continu pour privilégier ce défi au sein de France 2. Ce choix renforce l’impression qu’elle ne recherche pas uniquement l’aspect financier, mais bien un poste emblématique. Reste à voir si ce sacrifice se traduira par un gain en notoriété ou, comme le craint Pujadas, par une perte d’aura.

Une rupture avec ses habitudes médiatiques

Pour endosser le rôle de présentatrice du 20 heures, Léa Salamé a quitté la matinale de France Inter, qu’elle coanimait avec Nicolas Demorand depuis plus de dix ans. Cette séparation a marqué la fin d’un duo apprécié, et le début d’une nouvelle étape pour la journaliste. Cette transition implique également de changer de rythme professionnel, de s’adapter à une rédaction différente et à des codes éditoriaux plus stricts.

Les enjeux de sa future prestation

Léa Salamé devra rapidement trouver un équilibre entre la rigueur du format et sa personnalité affirmée. Si elle parvient à conserver ce qui fait sa force tout en respectant les contraintes du 20 heures, elle pourrait marquer durablement le journal de son empreinte. Dans le cas contraire, elle risque de se fondre dans un moule qui ne lui correspond pas totalement, perdant au passage une partie de son identité médiatique.

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Un test décisif pour sa carrière

Pour David Pujadas, ce nouveau rôle n’est pas seulement un changement de poste : c’est un véritable test de résilience et d’adaptabilité. Le 20 heures reste une vitrine nationale ; y réussir est un exploit, mais y échouer peut entacher une carrière. L’issue dépendra de la capacité de Léa Salamé à faire cohabiter son style unique avec les attentes d’un public très large et très varié.

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Un avenir incertain mais stratégique

L’arrivée de Léa Salamé à la tête du 20 heures pourrait être perçue comme un pari stratégique : si elle réussit, elle consolidera sa place parmi les journalistes les plus influents de France ; si elle échoue, elle risque de devoir se réinventer une fois de plus. Entre reconnaissance et risque, cette nomination représente donc un tournant majeur, que David Pujadas observe avec un œil critique et avisé.

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Clémence
Je fais partie de la rédac' SBG, et j'aime écrire, sortir, m'amuser, manger (très important, ça aussi !) et partager. Je vous propose donc régulièrement de découvrir mes derniers coups de <3.