Un séisme a frappé l’Institut national de l’audiovisuel (INA) ce mardi : Laurent Vallet, président de l’institution depuis 2015, a été suspendu sur-le-champ de ses fonctions, une décision annoncée par la ministre de la Culture, Rachida Dati. Accusé d’avoir acheté de la cocaïne à un mineur, le haut fonctionnaire est désormais au centre d’un scandale inédit.
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Un geste immédiat
Le 12 août 2025, la ministre de la Culture prend une décision sans précédent : suspendre immédiatement le président de l’INA, en invoquant la nécessité de maintenir une sérénité indispensable au sein de l’établissement. Cette réaction rapide traduit la gravité des faits, et la volonté de la tutelle de rassurer un secteur fortement ébranlé par la nouvelle.
Que s’est-il passé ?
Ce grave incident remonte au 29 juillet : dans le douzième arrondissement de Paris, Laurent Vallet est interpellé après avoir acheté pour 600 euros de cocaïne qui lui avait été fournie par un mineur, recueilleur-livreur à son domicile. Immédiatement placé en garde à vue, il est désormais confronté à des accusations lourdes, tant sur le plan pénal que moral.
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Un homme au parcours remarquable
À 55 ans, Laurent Vallet est une figure reconnue du secteur culturel. Sorti de Sciences Po, puis de HEC et de l’ENA, il a rejoint les directions de l’État avant d’être nommé à la tête de l’INA en 2015, poste qu’il a conservé après une reconduction en 2020. Avant cela, il a dirigé l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC) pendant plus d’une décennie. Son profil alliait exigence, expertise et sens de la diplomatie professionnelle.
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Prise de conscience et démarche personnelle
Quelques heures après la suspension, Laurent Vallet plaide coupable. Il affirme prendre la mesure du caractère condamnable de ses actes et annonce avoir déjà entrepris une prise en charge thérapeutique, avant même toute injonction judiciaire. Il fait valoir qu’il s’agit de sa première interpellation, en invoquant sa “bonne foi”, et se dit prêt à respecter toute décision émanant de la justice.
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Un procès médical en perspective
Une audience est programmée en septembre devant le tribunal judiciaire de Paris, avec une forte probabilité d’aboutir à une injonction thérapeutique. Ce dispositif, prévu par la loi française, vise à traiter les faits liés à la consommation de stupéfiants par un suivi médical obligatoire, lorsqu’il y a absence d’antécédents judiciaires graves. Pour l’instant, le processus se veut moins répressif que réparateur, tout en marquant une responsabilité assumée.
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L’INA sous tension
Cette affaire vient bousculer une institution réputée pour sa mission d’archivage, de valorisation et de diffusion du patrimoine audiovisuel français. L’INA joue un rôle essentiel dans la mémoire collective, l’accès aux images et à la culture. La suspension de son président crée un vide de direction et une urgence politique à combler : assurer la stabilité interne, préserver la crédibilité des archives et rétablir la confiance des partenaires.
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Rachida Dati face à la tourmente
La décision de la ministre de la Culture est lourde de sens : elle démontre une tolérance zéro à l’égard d’un comportement à haute portée symbolique, surtout dans un domaine public. Elle envoie un message clair aux hauts responsables : le devoir de probité prime, même pour les figures les plus installées et respectées. La décision rejoint un contexte où la transparence et la responsabilité sont devenues des impératifs.
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Réflexion sur l’éthique et l’image
Au-delà des aspects judiciaires et institutionnels, c’est une question d’image publique et d’éthique qui est soulevée. La détente supposée entre un homme d’État et de culture et un acte aussi grave est impossible à réconcilier sur le plan moral. Le lien avec un mineur aggrave encore l’impact symbolique — il ne s’agit plus d’une simple affaire personnelle, mais d’une brèche ouverte dans la déontologie du service public.
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Des conséquences lourdes à prévoir
L’avenir de l’INA dépendra de la rapidité et de la clarté avec lesquelles la ministre de la Culture nommera un successeur provisoire, puis permanent, selon les conclusions de l’enquête judiciaire. La nomination devra associer une personnalité capable de rassurer les professionnels, protéger les archives, maintenir les partenariats et restaurer un leadership serein.
En résumé
La suspension de Laurent Vallet, président de l’INA, après son interpellation pour achat de cocaïne à un mineur, marque une crise profonde dans une institution culturelle clé. Face à cette tempête de réputation, la ministre de la Culture agit vite : elle veut préserver la sérénité du service public et affirmer sa ligne d’intégrité. Le chemin vers la reconstruction est tracé — il passera par la justice, la nomination d’un nouveau président et un travail de transparence face à une opinion désormais exigeante.
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