C’est une confidence qui dit beaucoup de la vie derrière les projecteurs. À 34 ans, Eden Hazard a raconté n’avoir jamais vraiment grandi avec Ethan, son benjamin de 21 ans — treize ans d’écart, un départ à Lille à 14 ans, des calendriers qui s’entrechoquent. Longtemps éloignés, les deux frères se rapprochent aujourd’hui, et le footballeur cite un ciment inattendu : ses enfants. Une révélation qui intervient alors qu’Ethan vient de signer une finale remarquée dans Secret Story 2025, finissant deuxième d’une saison électrisante. Entre télé, famille et rattrapage affectif, plongée dans un récit où le people rejoint l’intime.
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Ce que révèle cette confession
Il y a des phrases qui recadrent une histoire familiale en une seconde. Quand Eden Hazard explique qu’il n’a pas grandi avec son petit frère, on entend derrière le vernis de la gloire un tempo de vie très concret : celui d’un ado promis à une carrière, parti tôt du foyer, rattrapé par l’exigence du haut niveau. Dans beaucoup de familles, treize années d’écart fabriquent déjà des vies parallèles ; ajoutez à cela un départ en centre de formation à 14 ans, et vous obtenez deux trajectoires qui se croisent plus qu’elles ne se tiennent.
Cette mise à nu ne cherche pas l’excuse. Elle dit simplement la géographie d’une fratrie où les grandes échéances — matches, transferts, déplacements — ont tenu la chronologie. Elle raconte aussi la pudeur d’un aîné conscient que, pendant qu’il devenait une icône, un enfant naissait, grandissait, devenait un jeune homme… ailleurs.
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Pourquoi les frères se sont manqués pendant des années
On l’oublie souvent : les destins précoces ont un coût logistique et émotionnel. L’adolescent Eden quitte le cocon, se forge loin, tandis que la famille s’agrandit. Le quotidien se réécrit à distance : on suit les nouvelles, on raccroche pour filer à l’entraînement, on revient le week-end quand c’est possible, on s’échappe déjà. Le dernier né, Ethan, pousse ses premiers souvenirs dans une maison où le grand frère est un visage dans un cadre ou une voix au téléphone.
Dans ce genre de configuration, la fraternité ne disparaît pas ; elle patiente. Elle se nourrit plus tard, quand les calendriers se détendent, quand les enfants des uns deviennent des ponts pour les autres. Chez les Hazard, ce moment est arrivé.
Comment la famille recolle aujourd’hui
Le moteur du rapprochement s’appelle la nouvelle génération. Eden raconte que ses enfants parlent désormais d’Ethan comme d’un tonton incontournable : « Quand on est en Belgique, c’est “il est où Ethan ?” ». Il y a, dans cette phrase, tout un changement d’échelle. Le petit frère d’hier devient un adulte référent pour les plus jeunes, un visage recherché, un rituel dans la maison. La fratrie retrouve une bande-son commune — anniversaires, déjeuners, week-ends — que la carrière avait parfois grignotée.
Ce réajustement se fait sans grand fracas, à coups de présences plutôt que de déclarations : un café attrapé en ville, une partie de ballon dans le jardin, un trajet en voiture où l’on rattrape doucement. C’est souvent comme ça que se retissent les liens : sans scène, sans dramaturgie, mais avec une régularité têtue.
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Quand la télévision accélère le récit
Il y a un an, peu de gens en France connaissaient Ethan Hazard. Cet été, ils ont découvert un finaliste de télé-réalité sensible, stratège à sa façon, propulsé en deuxième place d’une saison très suivie. Secret Story (version 2025) lui a offert une boîte de résonance — parfois féroce — où son histoire a pris un visage. Secret fort, révélations, sas à répétition : Ethan a appris à gérer le regard et la pression, contredisant le cliché du « fils de » porté par la maison.
Paradoxalement, la télé n’a pas brouillé les cartes familiales, elle les a clarifiées. En racontant son écart d’âge, son « ombre » parfois pesante et ce prénom construit comme un acrostiche — E pour Eden, TH pour Thorgan, AN pour Kylian —, Ethan a placé sa fratrie au cœur du récit, non comme un bouclier, mais comme un héritage dont on choisit désormais la suite.
Ce que cette saison a changé pour le benjamin
Le jeu a mis en lumière un tempérament : pas le plus bruyant, mais pas non plus le plus lisse. Sous le format de la stratégie, on a vu poindre des loyautés, des failles, une manière d’être déterminé sans renier la douceur. Le parcours — cinq nominations, six sas, une énigme trouvée dès la première semaine — a installé l’idée d’un garçon résilient.
Sortir de la maison des secrets, c’est aussi affronter le dehors : le flux d’avis, l’étiquette, les offres parfois inadaptées. L’avantage d’une famille unie, c’est qu’elle sert de boussole. Le grand frère footballeur connaît l’écosystème médiatique ; il sait dire non, temporiser, sourire quand il faut, s’éloigner aussi. Ce savoir-faire peut devenir le parapluie dont on rêve tous quand la lumière est trop vive.
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Le sens des prénoms et des symboles
Qu’on le veuille ou non, l’histoire d’Ethan commence par une intention parentale : inscrire, dans un prénom, un lien à ses trois aînés. C’est joli, c’est lourd à porter, c’est surtout très parlant. Grandir avec le nom de ses frères dans son propre nom, c’est grandir avec un récit déjà là. Le mérite d’Ethan, cet été, a été de transformer ce symbole en élan personnel : raconter d’où il vient, oui, mais pour mieux dire où il va.
Ce que cela dit de la fratrie hazard
Les fratries célèbres sont souvent lues en raccourci : un totem à l’avant (Eden), des satellites autour (Thorgan, Kylian, Ethan). La réalité est plus organique. Chacun a tenu son rang à sa manière : le foot, la discrétion, l’ancrage en Belgique, l’expérience télé. Les chemins se superposent parfois, se séparent souvent, se rejoignent toujours quand la famille est le lieu de rendez-vous. La confidence d’Eden montre une chose essentielle : on peut avoir été absent sans être indifférent ; on peut rater le début d’une relation sans gâcher la suite. La maturité, c’est de le dire, et d’agir en conséquence.
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Repères de la tribu (le point express)
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Eden (34 ans) et Natacha Van Honacker : quatre garçons — Yanis (2009), Léo (2013), Samy (2015), Santi (2019).
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Thorgan et Marie Kindermans : deux enfants — Elayna (2012), Keïssy (2016).
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Kylian et Fiona Fassi : trois enfants — Alyah (2018), Emma (2021), Aaron (2022).
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Total chez les grands-parents Hazard : neuf petits-enfants, et un tonton Ethan très sollicité.
L’art de rattraper sans brusquer
On ne reconstruit pas treize ans d’écart sur un calendrier Google. On s’offre des créneaux, on laisse venir. Eden le dit à sa façon : la mif prime. La bonne nouvelle, c’est que l’âge d’Ethan (21 ans) et la stabilité d’Eden (père de quatre) fabriquent une complémentarité précieuse. L’un apporte la fraîcheur, l’autre l’assise. Les enfants servent de passerelle. Tout le monde y gagne, surtout si l’on verrouille ce qui doit rester privé. C’est, au fond, une leçon de tempo : l’amour fraternel n’obéit ni aux clusters de presse ni aux pics d’audience. Il revient quand la vie le permet — et il tient si on l’alimente de gestes simples.
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L’impact de la notoriété sur l’intime
Être un Hazard, c’est entretenir une relation quotidienne avec l’image. Pour les aînés, le muscle est rodé. Pour le benjamin, l’exposition brutale d’une télé-réalité constitue un baptême du feu. Ce qui frappe, dans les dernières semaines, c’est la cohérence du récit familial : pas de surenchère, pas de règlements de compte, pas d’exploitation de la confidence d’Eden. Chacun parle à la bonne hauteur — l’aveu, le respect, la pudeur — et c’est exactement ce qui transforme un moment people en histoire qui tient.
La place des enfants, accélérateur de liens
Ce sont eux, les vrais diplomates. Ils abolissent les distances, imposent des rituels (le tonton au parc, le tonton à table, le tonton pour l’histoire du soir), redistribuent les rôles. À travers eux, on revoit des gestes qu’on avait oubliés : faire l’avion avec les bras, découper une pizza en huit, inventer des règles pour un match improvisé. Les enfants sont des fabricants d’intimité. Ils hâtent le retour des choses essentielles.
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Les prochains virages pour chacun
Eden, retraité des pelouses mais très présent dans le paysage, continue de façonner sa deuxième vie : médias, engagements, projets personnels. La fratrie constitue une ressource affective — et un garde-fou — dans cette transition. Pour Ethan, le défi est différent : sélectionner les offres, résister aux propositions de court terme, choisir un cadre où sa personnalité peut grandir sans se diluer. S’il poursuit une trajectoire médiatique, il lui faudra une ligne : ce qu’on raconte, ce qu’on garde, avec qui on travaille. S’il bifurque ailleurs, le capital sympathie accumulé cet été restera un atout.
Dans les deux cas, la famille offre un avantage comparatif difficile à acheter : un amour sans compteur et des conseils qui n’ont pas d’arrière-pensées.
Ce que retiennent les fans
D’abord, l’honnêteté d’une phrase : « je n’ai pas vraiment grandi avec Ethan ». Ensuite, l’image d’un tonton que réclament des enfants — détail charmant qui vaut toutes les stories. Enfin, la découverte d’un benjamin moins lisse que prévu, qui a utilisé la télé pour se définir plutôt que pour se dissoudre. Le public, souvent plus fin qu’on ne le croit, sait reconnaître les gestes justes. Il les récompense par une fidélité qui dépasse la durée de vie d’une saison.
Et si on regardait cette histoire autrement
On pourrait la lire comme une anecdote people de plus. On peut aussi y voir une cartographie du temps : comment un enfant né tard dans une fratrie trouve sa place ; comment un aîné parti tôt revient autrement ; comment des prénoms et des parcours deviennent des récits qu’on transmet aux petits. Dans une époque saturée de contenus, cette histoire marche parce qu’elle porte un rythme humain. Elle montre que la célébrité n’abroge ni les distances ni les malentendus ; elle explique simplement qu’on a les moyens de les résoudre quand on s’en donne la peine.
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À retenir
Un aveu simple d’Eden Hazard, un été de lumière pour Ethan, une fratrie qui s’aligne autour d’une même table : la photo est belle parce qu’elle est vraie. Derrière les votes, les trophées, les trophées manqués et les finales jusqu’au bout de la nuit, il y a cette trame têtue qui fait tenir les histoires : la famille. Et, parfois, il suffit d’un mot d’enfant — « il est où Ethan ? » — pour rappeler à tout le monde la priorité.
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