Alors que la treizième saison de Secret Story touche à sa fin avec une finale attendue ce 7 août, l’heure est au bilan… et au malaise. La célèbre émission de télé-réalité, relancée cet été sur TF1 puis diffusée sur TFX, a été marquée par un climat de tensions extrêmes, exacerbées par les réseaux sociaux. Face aux déferlements de haine, notamment dirigés contre certaines candidates comme Marianne, Anita et Romy, Christophe Beaugrand a pris la parole à plusieurs reprises. L’animateur alerte aujourd’hui sur un phénomène qu’il juge de plus en plus inquiétant : l’hystérie numérique.
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Une saison 13 sous haute tension
Au départ, Secret Story 13 semblait suivre les codes classiques du genre : une maison, des secrets, des alliances et des trahisons. Mais très vite, la dynamique du jeu a été détournée par la violence des commentaires en ligne. Une séquence particulièrement tendue dans la maison, au cours de laquelle plusieurs candidats se sont ligués contre Romy et Anita, a provoqué une vive émotion sur les réseaux. De nombreux internautes y ont vu des propos racistes, et la cible principale, Marianne, s’est retrouvée au cœur d’un torrent de critiques et d’insultes.
Submergée par le cyberharcèlement, la jeune femme a confié son mal-être lors d’une interview accordée à Jeremstar, révélant qu’elle avait dû être placée en maison de repos avec l’accord de la production. Un choc pour de nombreux fans, qui ont redécouvert les coulisses parfois brutales de la télé-réalité.
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Christophe Beaugrand : "Un Far West sans foi ni loi"
Interrogé ce 6 août dans Le Club de l’été sur Europe 1, Christophe Beaugrand, qui présente Secret Story, n’a pas mâché ses mots. Pour lui, ce que l’on observe aujourd’hui sur les réseaux sociaux n’a plus rien de sain :
"C’est absolument passionnant ce que ça a pu apporter… et c’est absolument effrayant ce que c’est devenu", confie-t-il, visiblement ému et consterné.
Selon lui, les commentaires se sont transformés en défouloir, où l’indignation devient une norme permanente. Un "miroir grossissant et trompeur" de la réalité, comme il le décrit, qui ne reflète pas l’opinion générale du public, mais celle d’une minorité bruyante et souvent toxique.
Il va même plus loin, comparant les réseaux à "un Far West sans foi ni loi", où l’on peut dire tout et n’importe quoi, sans jamais en subir les conséquences. Et selon l’animateur, le vrai problème ne vient pas de l’émission, ni de sa production, mais de l’écosystème numérique lui-même, qui autorise toutes les dérives.
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"Secret Story est un jeu"
Déjà le 10 juillet, alors que la polémique enflait, Christophe Beaugrand avait pris la parole en direct, sur le plateau du prime, pour remettre les choses en perspective.
"Secret Story est un jeu", avait-il martelé avec fermeté, rappelant que les candidats jouent un rôle dans un cadre défini, et que les violences verbales extérieures ne peuvent en aucun cas être justifiées.
Il en avait profité pour rappeler que le cyberharcèlement est un délit, puni par la loi, et que la bienveillance devait rester au cœur du projet. Des mots forts, mais qui n’ont malheureusement pas suffi à calmer la vague.
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L’écart entre la réalité et la perception
Dans ses déclarations récentes, Christophe Beaugrand souligne aussi un décalage entre les réseaux et la réalité du public. Les études marketing réalisées après l’émission montrent que les critiques les plus virulentes, souvent reprises sur X (ex-Twitter) ou Instagram, ne reflètent pas la majorité des avis.
"Il y a à boire et à manger sur les réseaux, et il faut savoir s’en abstraire", conseille-t-il aux candidats comme aux spectateurs.
Mais comment demander à des jeunes anonymes, projetés du jour au lendemain sous le feu des projecteurs, de faire abstraction d’une violence numérique incessante ? C’est tout le paradoxe de cette nouvelle ère de la télé-réalité, où la frontière entre le jeu et la vie réelle n’a jamais été aussi fine.
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Une prise de conscience nécessaire ?
Ce nouvel épisode douloureux relance un débat urgent : faut-il réguler davantage les réseaux sociaux, en particulier lorsqu’ils s’en prennent à des individus déjà fragilisés ? Faut-il repenser la manière dont les émissions de télé-réalité accompagnent leurs candidats ?
Si la production de Secret Story a mis en place un dispositif de soutien psychologique, cela n’a pas empêché Marianne d’être brisée par l’expérience. Et même si Christophe Beaugrand tente de désamorcer les critiques en expliquant que le programme n’est pas fautif, il admet à demi-mot que les dégâts sont réels, et qu’il est temps de repenser les usages et les limites du débat numérique.
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En résumé
La finale de Secret Story 13 s’annonce électrique, mais elle laissera derrière elle un goût amer. Car au-delà des jeux, des buzz et des secrets, cette édition aura été le reflet glaçant d’une société qui tolère encore trop facilement le harcèlement en ligne.
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