On pensait que Pedro Pascal faisait l’unanimité. Charismatique, engagé, bienveillant, l’acteur chilien-américain s’est imposé ces dernières années comme l’un des visages les plus aimés d’Hollywood. Et pourtant, même lui n’échappe pas aux tempêtes numériques. En pleine promotion du film « Les Quatre Fantastiques : Premiers pas », il est devenu la cible d’une campagne de critiques virulentes sur les réseaux sociaux.
La raison ? Des gestes jugés "trop tactiles" envers sa partenaire à l’écran, Vanessa Kirby. Un non-sujet en apparence, qui en dit long sur les crispations d’une société en pleine redéfinition des codes de la masculinité.
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Quand l’homme sensible devient une menace pour certains
Pedro Pascal, révélé dans Game of Thrones, Narcos, The Mandalorian ou plus récemment The Last of Us, est bien plus qu’un simple acteur bankable. Il est aussi un symbole de masculinité moderne, non toxique, engagé pour les droits des femmes, des minorités ethniques et de la communauté LGBTQ+. Cette posture, saluée par beaucoup, dérange visiblement une frange bien particulière des internautes : les masculinistes et conservateurs, qui n’attendent qu’un faux pas – ou ce qu’ils interprètent comme tel – pour lancer leurs attaques.
Cette fois, le prétexte est tout trouvé : des vidéos et photos où Pedro Pascal apparaît tactile avec Vanessa Kirby ont été détournées et présentées comme « inappropriées ». Certains y voient du harcèlement, voire une forme d'agression. Des commentaires comme « C’est un pervers », « Il est vraiment bizarre » ou encore « Il dégage quelque chose d’étrange » se sont multipliés sur X (ex-Twitter).
Fantastic couple ???????? #TheFantasticFour pic.twitter.com/OmrWvxfcop
— Marvel Studios (@MarvelStudios) July 22, 2025
Mais d’où vient cette colère absurde ? La réponse semble résider dans le fait que Pedro Pascal incarne une autre forme de virilité. Loin du cliché du mâle dominateur, il préfère la tendresse, la bienveillance, la sincérité. Et c’est justement ce qui déstabilise ceux qui refusent de remettre en question les stéréotypes de genre.
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Une masculinité qui casse les codes… et ça ne plaît pas à tout le monde
Dans un monde où certaines figures masculines publiques sont encore trop souvent perçues à travers le prisme de la force, de la domination ou du silence émotionnel, Pedro Pascal dérange. Il parle d’anxiété, il prend les gens dans ses bras, il soutient ouvertement les minorités. Il ose être tendre et expressif sans s’excuser. Et pour beaucoup, c’est cela la vraie modernité. Mais pour d'autres, c’est tout simplement inadmissible.
Comme le souligne la journaliste Anne Chirol, « L’acteur, c’est un peu l’homme woke, qui peut déplaire à certaines franges de la population, surtout à des hommes masculinistes ». Et d’ajouter : « Historiquement, ce n’est pas ce que l’on attend d’une star hollywoodienne qu’elle soit déconstruite ». Or, Pedro Pascal n’a pas envie de jouer le jeu du “mâle alpha”, et c’est précisément ce qui attise la haine de ses détracteurs.
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Le contact physique, une forme de communication... pas un crime
L'ironie de la situation réside dans le fait que Pedro Pascal a lui-même expliqué que les câlins et le contact physique l’aidaient à apaiser ses crises d’anxiété. Une stratégie personnelle qu’il applique aussi bien avec ses collègues masculins que féminins, comme en témoignent de nombreuses images d’interviews ou de tapis rouges.
Mais les masculinistes, prompts à dégainer leurs jugements à l’emporte-pièce, ont choisi de sortir ces gestes de leur contexte. La militante anti-trans Kellie-Jay Keen a même suggéré que Pascal réservait ces gestes aux femmes, insinuant une intention cachée. Une accusation sans fondement, qui a servi de carburant à la machine à harcèlement numérique.
Pour Anne Chirol, les images parlent d’elles-mêmes : « Une complicité qui est extrêmement naturelle. Peut-être que dans quelques années, Vanessa Kirby parlera du fait qu’elle s’est sentie harcelée. Mais on fait beaucoup de drama sur pas grand-chose finalement. »
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Le problème, ce n’est pas Pedro Pascal. C’est ce que certains projettent sur lui
Cette polémique absurde révèle une réalité bien plus préoccupante : la difficulté de certaines personnes à accepter l’évolution des modèles masculins. À leurs yeux, la sensibilité devient suspecte, la tendresse, une stratégie, et l’engagement pour l’égalité, une posture opportuniste.
Derrière ce rejet se cache la peur de perdre des repères traditionnels. Pour eux, si un homme prend une femme dans ses bras, c’est forcément pour la séduire. S’il est ami avec elle, c’est qu’il espère autre chose. Une vision des rapports humains d’un autre âge, qui rejette toute forme d’amitié sincère entre les genres.
Et Pedro Pascal, en refusant d’entrer dans ce jeu, devient une cible.
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Le paradoxe d’une star aimée… et attaquée pour les bonnes raisons
Ce qui est fascinant dans ce déferlement, c’est que Pedro Pascal est attaqué précisément pour ce qui fait sa popularité. Il est considéré par beaucoup comme le nouvel homme idéal, un modèle de respect, d’intégrité et de gentillesse dans un milieu souvent toxique. Vanessa Kirby elle-même l’a décrit comme “entier avec tout le monde”, ajoutant “nous sommes bénis”.
Mais être un homme sensible, attentionné et engagé dans un monde encore attaché à l’image du mâle dominateur, c’est visiblement un acte politique. Et certains ne le supportent pas.
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En résumé
L’acteur Pedro Pascal subit une attaque en ligne pour des gestes anodins, preuve d’une société encore profondément divisée sur la définition de la masculinité. Alors que beaucoup le voient comme un modèle de virilité moderne, d’autres le perçoivent comme une menace à abattre.
Cette polémique, bien au-delà de Pedro Pascal lui-même, met en lumière le tiraillement entre deux visions du monde : l’une qui s’ouvre à plus de nuance, de tendresse, d’égalité, et l’autre qui refuse d’abandonner des repères dépassés.
Mais quoi qu’en pensent les trolls, les câlins de Pedro Pascal, eux, semblent continuer de faire du bien à ceux qui les reçoivent. Et c’est peut-être bien là l’essentiel.
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