L’information a déjà fait couler beaucoup d’encre : Léa Salamé prendra à la rentrée la tête du journal de 20h de France 2, succédant à Anne-Sophie Lapix partie rejoindre M6. Mais au-delà de ce bouleversement dans le paysage audiovisuel français, la journaliste de 45 ans vient de se livrer sans filtre dans Paris Match, évoquant tout à la fois ses doutes intimes, ses complexes physiques, sa vision du sexe et son identité plurielle. Une prise de parole rare et puissante, à l’image de celle qui s’apprête à devenir l’un des visages les plus emblématiques de l’info.
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Léa Salamé : une rentrée historique sur France 2
La décision a surpris plus d’un téléspectateur : Léa Salamé présentera le JT de 20h dès la rentrée prochaine, une place prestigieuse jusqu’ici occupée par Anne-Sophie Lapix. C’est Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, qui a fait ce choix audacieux. Un signal fort, à la fois en faveur du renouvellement et de l’ouverture.
Pour se consacrer pleinement à cette mission, la journaliste a quitté France Inter, mettant fin à des années de matinales avec Nicolas Demorand. Un départ difficile, à la hauteur du lien tissé avec les auditeurs, mais aussi une étape nécessaire pour embrasser ce nouveau rôle.
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Une journaliste qui n’élude rien : sexe, corps, identité
Dans les colonnes de Paris Match, Léa Salamé se livre sans détour, avec une sincérité peu fréquente dans le milieu feutré de la télévision. Lorsqu’elle parle de son corps, elle confie avoir longtemps souffert de complexes physiques, se sentant à l’écart des standards imposés par les écrans :
"J'ai eu des complexes physiques, car on était dans le monde de Ken et Barbie, et je n'étais pas Barbie."
Mais avec le temps, les succès et les épreuves, la journaliste a appris à s’accepter :
"Les souffrances de la vie s'effacent et la réussite apaise les peines intérieures."
Autre sujet qu’elle aborde sans tabou : la sexualité.
"J'aime parler de sexe. J'ai un rapport naturel à la sexualité. Je pense même que ce rapport-là nous définit. Qu'est-ce qu'il y a de plus important que Dieu et le sexe ?"
Une phrase qui pourrait faire grincer des dents les plus puritains, mais qui reflète une approche assumée, libre et affranchie des carcans. Pour Léa Salamé, la sexualité n’a pas à être un sujet honteux ou marginal : elle est une part essentielle de ce que nous sommes.
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"Je ne suis pas blonde aux yeux clairs" : son identité comme force
Dans ce même entretien, la compagne de Raphaël Glucksmann évoque aussi son cheminement personnel et les freins inconscients qu’elle s’est parfois imposés.
"Je n'y avais jamais rêvé car une partie de moi se disait que seule une vraie Française pourrait le présenter. Je suis une Arabe catholique, en couple avec un Juif, je ne suis pas blonde aux yeux clairs, donc je me le suis sans doute interdit à moi-même."
Une confession bouleversante qui en dit long sur les représentations encore très ancrées dans la société française, mais aussi sur la puissance symbolique de son arrivée au 20h. Pour beaucoup, elle incarne la diversité, le talent, la ténacité. Et à l’heure où les figures médiatiques sont scrutées, critiquées, parfois menacées, assumer sa pluralité devient un acte politique en soi.
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Une rentrée sous les projecteurs… et les attentes
Dès septembre, Léa Salamé succédera à une Anne-Sophie Lapix qui aura marqué le JT par sa rigueur et son professionnalisme. Mais le défi est immense : conserver la confiance des téléspectateurs, tout en insufflant un ton nouveau, plus personnel, peut-être plus engagé. Elle continuera par ailleurs de présenter l’émission hebdomadaire "Quelle époque !", un format où elle a prouvé qu’elle savait jongler entre légèreté, débat d’idées et franc-parler.
Dans un PAF en pleine mutation, où les visages familiers partent pour d’autres chaînes et où les postes phares changent de mains, Léa Salamé s’impose comme l’un des piliers de la rentrée 2025. Et ce n’est pas seulement son professionnalisme qui impressionne, mais sa capacité à se raconter, à oser, à ne pas se cacher derrière un masque de neutralité artificielle.
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En bref : une journaliste qui bouscule les codes
Entre ses propos francs sur le sexe, ses réflexions sur la diversité, son parcours hors normes, Léa Salamé s’apprête à marquer l’histoire du JT de France 2 d’une empreinte bien à elle. Ni dans la norme, ni dans la provocation, mais dans une vérité humaine que beaucoup reconnaîtront comme proche de la leur.
Et s’il fallait résumer ce virage médiatique en une phrase, ce serait sans doute celle-ci, prononcée par elle-même dans Paris Match :
"Je suis une Arabe catholique, en couple avec un juif."
Une identité revendiquée, et désormais pleinement assumée, à l’heure où elle devient le nouveau visage du 20h.
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