Alors qu’elle multiplie les projets et les prises de parole médiatiques, Meghan Markle se retrouve de nouveau dans la tourmente. En cause cette fois : le salaire proposé aux futurs vendeurs de sa marque “As Ever”, jugé très faible par rapport aux prix affichés sur les produits. Une information révélée par le Daily Mail, qui relance un débat déjà ancien sur la cohérence entre les valeurs prônées par la duchesse de Sussex et sa réalité entrepreneuriale.
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Du miel à 15 dollars et du vin à 16 : des prix qui ne passent pas
Depuis plusieurs mois, la marque “As Ever” imaginée par Meghan Markle tente de se positionner comme une enseigne lifestyle haut de gamme. Rosé estampillé “royal”, confitures présentées dans des pots chic et rustiques, miel à 15 dollars… Rien n’est laissé au hasard pour coller à une image de prestige, soigneusement cultivée dans sa série Netflix With Love, Meghan.
Mais cette stratégie haut de gamme suscite régulièrement des critiques sur le rapport qualité/prix. En avril dernier déjà, une simple confiture vendue 12 dollars avait été vivement critiquée par certains internautes, qui dénonçaient une texture “trop visqueuse” et un tarif excessif. Aujourd’hui, c’est un autre angle qui fait réagir : le niveau de rémunération des futurs salariés chargés de vendre ces produits.
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20 dollars de l’heure : un salaire qui fait débat
D’après des informations du Daily Mail, les employés des prochaines boutiques “As Ever”, qui seront ouvertes dans le cadre d’un partenariat avec Netflix, gagneraient environ 20 dollars de l’heure. Une somme qui, si elle peut sembler correcte dans l’absolu, devient symboliquement gênante lorsque l’on constate qu’un pot de miel ou une bouteille de vin vendus en magasin affichent quasiment le même prix qu’une heure de travail.
Sur les réseaux sociaux, cette révélation a provoqué une vive réaction : “Une heure de boulot pour vendre un pot de miel, sérieusement ?”, s’indignent certains. D’autres dénoncent un double discours de la part de Meghan Markle, qui se positionne régulièrement comme une femme engagée pour l’égalité, la justice sociale et les droits des travailleurs, tout en profitant d’un modèle économique jugé déséquilibré.
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Silence du côté de Netflix et du couple Sussex
Contactés par le Daily Mail, ni Netflix, ni les représentants du couple Sussex n’ont souhaité répondre aux critiques. Une stratégie de silence qui, comme souvent dans ce genre de cas, laisse le champ libre aux spéculations. D’autant que ce n’est pas la première fois que le modèle économique de “As Ever” est mis en cause. Au fil des mois, plusieurs observateurs pointent du doigt une forme de greenwashing chic et une tentative de monétiser l’image “naturellement royale” de Meghan Markle à travers des produits du quotidien, vendus à des prix très élevés.
Cette affaire intervient en plus à un moment stratégique pour Meghan et Harry : leur contrat avec Netflix, signé en grande pompe pour un montant supposé pouvant atteindre 100 millions de dollars, arrive à échéance. Les discussions autour de son renouvellement ou non agitent déjà la presse spécialisée. De nombreuses voix s’interrogent : la plateforme misera-t-elle encore sur le couple, malgré les polémiques à répétition ?
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Entre ambitions entrepreneuriales et image écornée
Avec “As Ever”, Meghan Markle semblait vouloir s’imposer comme une figure de l’entrepreneuriat éthique, responsable et engagé. Mais entre les critiques sur les prix des produits, la transparence floue sur leur origine ou leur fabrication, et maintenant cette affaire de salaires jugés trop bas, l’image de la duchesse se brouille un peu plus chaque mois.
Certes, 20 dollars de l’heure n’est pas un salaire misérable, mais dans le contexte californien, où le coût de la vie est particulièrement élevé, cela reste le strict minimum pour un emploi de vente en boutique “premium”. Et quand cette rémunération est directement mise en comparaison avec le prix d’un produit vendu, le symbole est brutal : les salariés sont vus comme des rouages silencieux d’un système basé sur l’image, le storytelling et le lifestyle bien marketé… mais pas forcément équitable.
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En résumé
Meghan Markle se retrouve à nouveau sous les feux de la critique. Tandis que ses produits “As Ever” affichent des prix élevés et surfent sur un univers luxueux, les employés qui les vendront pourraient toucher un salaire équivalent à peine au prix d’un article en rayon. Une situation jugée ironique – voire hypocrite – par certains observateurs, d’autant que Meghan s’est souvent exprimée en faveur de la justice sociale.
Alors que son contrat Netflix est sur la sellette, cette nouvelle polémique pourrait bien fragiliser davantage sa crédibilité auprès du public. À vouloir incarner tous les rôles – actrice, duchesse, femme d’affaires, militante –, Meghan Markle donne parfois l’image d’une figure publique en décalage avec les réalités qu’elle prétend défendre. Reste à voir si ce nouveau scandale entachera durablement sa stratégie d’image… ou si, fidèle à ses habitudes, elle choisira une fois de plus de ne pas répondre.
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