Culture

Tennis : toujours blessée, Loïs Boisson renonce à Cincinnati pour revenir à 100 % avant l’US Open

02 août 2025 - 18 : 46
par Clémence Blessée à l’adducteur, Loïs Boisson renonce au WTA 1000 de Cincinnati. La numéro 1 française prévoit son retour à Cleveland, une semaine avant l’US Open.

La prudence avant tout. Alors qu’elle vient de vivre une ascension fulgurante sur le circuit WTA, Loïs Boisson doit aujourd’hui lever le pied. La numéro 1 française, désormais 47e mondiale, a annoncé ce jeudi son forfait pour le WTA 1000 de Cincinnati, en raison d’une blessure à l’adducteur gauche contractée lors de son titre à Hambourg. Après avoir déjà manqué Montréal, la joueuse de 22 ans préfère ne pas précipiter son retour, et table sur une reprise à Cleveland, une semaine avant le coup d’envoi de l’US Open.

Tennis : Loïs Boisson forfait pour Cincinnati, son retour repoussé à Cleveland

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Une gestion raisonnée pour éviter une rechute

Sur son compte Instagram, Loïs Boisson a tenu à rassurer ses fans : « J'ai repris l'entraînement et la réathlétisation se passe très bien, mais en accord avec mon équipe et mon staff médical, cela représenterait un risque de reprendre trop tôt et notamment dès le tournoi de Cincinnati. »

Le corps médical préfère éviter tout faux pas, surtout à l’approche du dernier Grand Chelem de la saison. Après une progression aussi rapide que remarquable ces dernières semaines, la Niçoise sait qu’elle joue gros en cette fin d’été. Un retour précipité sur les courts nord-américains, sans être à 100 %, pourrait sérieusement compromettre ses ambitions à Flushing Meadows.

« Reprise de la saison sur dur uniquement à Cleveland pour me laisser le temps d'être totalement à 100 % en vue de l'US Open », a-t-elle ajouté dans un message clair et mesuré.

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Une ascension express pour la nouvelle étoile du tennis français

Le cas de Loïs Boisson est un véritable conte de fées pour le tennis hexagonal. Encore 361e mondiale au printemps, elle est aujourd’hui la mieux classée des Françaises, devant Caroline Garcia ou Clara Burel. Un changement de dimension qui s’est accéléré avec son incroyable parcours à Roland-Garros, où elle a conquis le public et déjoué tous les pronostics.

Au terme d’un parcours héroïque, elle s’était offert deux victoires monumentales face à Jessica Pegula (tête de série n°5) et Mirra Andreeva, avant de s’incliner en demi-finale face à la future lauréate Coco Gauff. Une performance majuscule, sur la terre battue qu’elle affectionne, qui a propulsé son nom sur le devant de la scène.

La suite a été plus contrastée. Eliminée prématurément à Wimbledon dès les qualifications, Loïs Boisson a rappelé qu’elle n’en est qu’au début de son parcours, avec encore des marges de progression à exploiter, notamment sur gazon. Mais sa victoire à Hambourg, obtenue dans la foulée, a ravivé la flamme.

Un titre fondateur… et une blessure en prime

C’est sur cette lancée qu’elle a conquis son premier titre WTA, à Hambourg, en juillet dernier. Un sacre retentissant, même s’il a eu un prix : une douleur à l’adducteur gauche, qui s’est déclarée en demi-finale puis a empiré en finale. Si elle a pu aller au bout du tournoi, cette blessure a nécessité une mise au repos immédiate.

La décision de renoncer à Montréal la semaine suivante s’est imposée logiquement. Celle de manquer Cincinnati, en revanche, a été plus difficile à avaler. Mais elle reflète la maturité grandissante de la jeune joueuse, qui comprend qu’un calendrier trop chargé ou une reprise prématurée peuvent coûter cher sur le long terme.

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Cap sur Cleveland et Flushing Meadows

Si tout se passe comme prévu, Loïs Boisson retrouvera la compétition au WTA 250 de Cleveland, du 17 au 23 août. Une dernière ligne droite avant l’US Open, qui démarrera une semaine plus tard à New York, et pour lequel la Française devrait recevoir une entrée directe dans le tableau principal, une première pour elle.

Ce choix stratégique de revenir sur un tournoi moins prestigieux mais accessible permettrait à Boisson de retrouver le rythme de la compétition sans pression excessive. Sur surface dure, son niveau reste encore à stabiliser, mais l’expérience emmagasinée à Roland-Garros et à Hambourg pourrait bien faire la différence.

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Le tennis français a trouvé sa nouvelle pépite

Depuis Amélie Mauresmo ou Marion Bartoli, la France attendait une nouvelle ambassadrice crédible pour briller en Grand Chelem. Si Caroline Garcia a souvent incarné cet espoir, c’est désormais Loïs Boisson qui incarne la relève. Son jeu percutant, sa combativité et son authenticité ont séduit les fans comme les experts.

Et même si les prochaines semaines s’annoncent plus prudentes que flamboyantes, l’objectif est clair : arriver à 100 % à l’US Open, dans les meilleures conditions mentales et physiques possibles.

Le parcours de Loïs Boisson montre que la patience, la résilience et une bonne gestion de carrière sont aussi importantes que le talent brut. Le rendez-vous est désormais pris à Cleveland… puis à New York.

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Clémence
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