Censés incarner une monarchie moderne, proche du peuple et plus responsable, Kate Middleton et le prince William se retrouvent pourtant, une fois encore, au centre d’un tourbillon médiatique. En cause ? Des vacances d’été à Céphalonie, sur fond de jet privé, superyacht de luxe et visites privées, qui ont fait grincer bien des dents… jusqu’à mettre en péril l’image soigneusement travaillée des héritiers au trône britannique. Que s’est-il vraiment passé en Grèce ? Et pourquoi ce séjour a-t-il tant choqué ? On vous explique.
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Un voyage organisé dans le plus grand secret
Le 20 juillet dernier, les Galles – Kate, William, leurs enfants George, Charlotte et Louis, ainsi que les parents de la princesse – ont discrètement quitté le Royaume-Uni pour rejoindre l’île de Céphalonie, perle de la mer Ionienne. L’arrivée de cette délégation princière, orchestrée dans la plus grande discrétion, a tout de même été captée par des médias locaux. D’après Kefaloniafocus, relayé par Athens Times, le groupe aurait atterri à bord d’un jet privé en provenance de Londres, avant de monter dans un véhicule haut de gamme sous escorte pour gagner un yacht amarré non loin de là.
Greek Reports Clash With British Media Over Prince William and Kate Middleton’s Yacht Holiday Detailshttps://t.co/WWQMkZtoP5
— Feminegra (@feminegra) July 30, 2025
Le superyacht d’un cheikh émirati : le détail qui enflamme les réseaux
Très vite, la rumeur enfle : le couple princier aurait embarqué sur l’Opera, un mastodonte flottant de 146 mètres, propriété du cheikh Abdallah ben Zayed Al Nahyan, ministre émirati des Affaires étrangères. Ce navire à 340 millions de livres sterling n’est pas n’importe lequel : il a déjà été au cœur d’une polémique écologique en 2023 après avoir traversé une zone marine protégée en Italie. Dès lors, l’ironie est mordante : comment William, fervent défenseur de la cause environnementale et instigateur du prix Earthshot, peut-il légitimement prôner une planète plus verte tout en se laissant porter par un yacht hyperpolluant ?
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Les démentis du Daily Mail : info ou opération de communication ?
Face à la polémique naissante, le Daily Mail monte au créneau et dément formellement la version relayée par la presse grecque. Selon le tabloïd, les Galles n’auraient jamais mis les pieds sur l’Opera, mais auraient séjourné à bord de l’Almax, un yacht bien plus modeste – à seulement 40 millions de livres – et surtout équipé d’une pile à combustible, se présentant comme un modèle de propulsion écologique. De quoi redorer leur blason ? Pas tout à fait.
Car plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un potentiel conflit d’intérêts : Tobyn Andreae, ancien directeur adjoint du Daily Mail, est aujourd’hui directeur de la communication du roi Charles III. Cette proximité entre la Firme et le tabloïd britannique soulève des soupçons de neutralité biaisée.
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Visite privée d’un site touristique ? Là encore, les doutes subsistent
Autre sujet d’indignation : la supposée privatisation de la grotte de Melissani, un lieu touristique majeur, fermé au public toute une journée pour les beaux yeux de Kate et William, selon certaines sources locales. Là encore, le Daily Mail dément, évoquant une visite express de membres d’une famille princière émiratie, sans lien avec les Windsor. Un gondolier local va même jusqu’à déclarer : « Il n’y avait certainement pas William et Kate. »
Mais là encore, les journalistes britanniques sont les seuls à affirmer cette version, aucune source grecque indépendante ne confirmant ou n’infirmant formellement ces déclarations.
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Une accumulation de séjours luxueux
Qu’ils aient séjourné sur un yacht de 340 millions ou "seulement" 40, le malaise persiste. Car cette escapade grecque vient s’ajouter à une série de vacances très haut de gamme pour les Galles en 2025. Quelques mois plus tôt, le couple s’était déjà envolé pour des vacances au ski dans les Alpes, puis avait profité d’un séjour à l’île Moustique, dans une villa à 40 000 euros la semaine.
Pour une famille censée incarner la sobriété, ces images de luxe permanent contrastent cruellement avec la réalité vécue par bon nombre de Britanniques. Et même si le cancer de Kate Middleton, révélé en mars 2024, a pu créer un élan de compassion légitime, le décalage entre le discours et les actes finit par éroder le capital sympathie du couple.
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Une monarchie moderne, mais à quel prix ?
Depuis des années, William et Kate construisent une image de modernité, d’accessibilité et d'engagement social. Mais cette stratégie ne peut fonctionner que si les actes suivent. Or, les jets privés, les superyachts, les vacances ultra-sélects posent question, surtout dans un contexte de crise climatique et de récession économique au Royaume-Uni.
Les réseaux sociaux, eux, n'ont pas attendu pour se déchaîner : « Une monarchie moderne ? Sûrement pas sur un yacht de 146 mètres. », « Hypocrisie écologique quand tu nous tiens », peut-on lire parmi les commentaires les plus relayés.
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En résumé
Même si la version officielle tente de minimiser la polémique, l’image des Galles en ressort écornée. Naviguant entre fake news, ambiguïtés et luxe décomplexé, Kate et William sont une nouvelle fois rattrapés par un principe simple : aujourd’hui, chaque geste des figures royales est scruté. Et ce qui pouvait passer inaperçu il y a vingt ans ne pardonne plus à l’ère des réseaux sociaux.
Qu’ils aient séjourné sur l’Opera ou l’Almax, peu importe au fond : ce que retient l’opinion, c’est que les vacances de la future reine d’Angleterre se chiffrent en millions, pendant que la monarchie britannique tente encore de prouver sa légitimité dans un monde qui change.
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